La performance de Cole Caufield lors du premier match des États-Unis dans leur défaite de 5-2 contre la Suède a été tout simplement décevante.

Son jeu était loin d'être à la hauteur de ce qu'on attendait de lui, et il est passé totalement inaperçu sur la glace. Ses mouvements semblaient lents, presque nonchalants, et il donnait l'impression d'être en pilotage automatique, comme s'il ne se souciait guère du tournoi en carton dans lequel il était engagé.

Il était difficile de croire que c'était le même joueur qu'on a connu à Montréal. Il semblait avoir perdu toute énergie, traînant littéralement les patins.

Pourtant, on sait qu'il a le potentiel pour être un atout majeur pour son équipe. Mais lors de ce match, il ressemblait plus à l'un des moins bons joueurs sur la glace, voire même à un spectateur.

Même les médias américains ont été cinglants, qualifiant sa performance de nonchalante. Cela souligne à quel point son jeu était en dessous de ce qu'on attendait de lui.

Cette absence d'impact est d'autant plus regrettable qu'il n'a pas su trouver de chimie avec son meilleur ami Trevor Zegras, ce qui doit refroidir les ardeurs de Kent Hughes lorsqu'il songe à obtenir la vedette déchue des Ducks.

Cette prestation décevante de Caufield soulève des questions sur sa capacité à performer sous pression internationale et à s'adapter aux différentes situations de jeu lorsque "papa St-Louis" ne le chouchoute pas comme un enfant roi.

Le DG des États-Unis, Bill Guérin, qui a regardé le match, doit certainement remettre en question la place de Caufield dans des compétitions majeures comme les Olympiques.

Il est connu que même les meilleurs joueurs peuvent avoir des mauvais jours, mais pour Caufield, cette performance nous rappelle à quel point il peut être invisible sur une glace, surtout quand il n'est pas chouchouté.

À lui de relever la tête...s'il veut jouer aux Olympiques...

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