Cole Caufield ne flirte pas avec votre soeur: un journaliste va trop loin

Cole Caufield ne flirte pas avec votre soeur: un journaliste va trop loin

Par Marc-André Dubois le 2024-04-15

Un journaliste du Journal de Montréal va trop loin.

Le texte de Jean-Nicolas Blanchet est un tour de force d'ironie et de métaphore exagérée pour illustrer la polarisation des opinions autour de Cole Caufield.

Blanchet commence en soulignant l'énigme de l'hostilité de certains fans envers Caufield, comparant leur réaction à celle qu'ils pourraient avoir envers quelqu'un flirtant avec leur sœur. Cette image frappante établit un ton un peu incisif pour son argumentation.

"Je ne sais pas ce qu’ont plusieurs partisans contre Cole Caufield. Pour une raison qui m’échappe, ils le détestent et ils s’en méfient. Comme s’il s’était mis à commencer à flirter avec leur sœur." (crédit: Journal de Montréal)

"Je lis trop et j’entends trop des commentateurs sportifs s’emballer en accordant de l’importance à un groupuscule d’amateurs qui disent n’importe quoi. Mais là, ce n’est pas uniquement quelques personnes qui semblent haïr Caufield. Il y en a beaucoup."

L'auteur évoque ensuite la montée en puissance de Jurai Slafkovsky, un autre joueur, et la manière dont cela semble accentuer les critiques envers Caufield.

Blanchet utilise les statistiques avancées pour contrer les arguments des détracteurs de Caufield, soulignant son rendement respectable malgré les attaques incessantes.

Il met en lumière le paradoxe selon lequel certains fans estiment que Caufield n'est utile que s'il marque des buts, négligeant d'autres aspects importants de son jeu où il excelle.

Les comparaisons entre Caufield et Slafkovsky, tout en soulignant les forces et les faiblesses de chacun, servent à démontrer que Caufield est loin d'être inefficace sur la glace.

"L’immense Jurai devrait peut-être créer moins de revirements que Caufield puisqu’il a plus de facilité à protéger la rondelle. Mais non, Cole est meilleur. Il est même top 30 dans la LNH à ce chapitre. Et rappelons que Caufield garde la rondelle en moyenne 46 secondes par match. C’est 15 secondes de plus que Slafkovsky."

Blanchet pointe également du doigt l'attente démesurée placée sur les épaules de Caufield, reflétant ainsi la pression intense subie par le joueur et l'équipe dans son ensemble. Il ajoute que Caufield bloque plus de passes de l'adversaire que Slafkovsky, harponne plus de rondelles et présente un différentiel de -4 comparativement à -19 pour Slafkovsky.

Le journaliste est persuadé que des performances simplement "meilleures" pourraient ne pas suffire à apaiser la pression des partisans.

Cole Caufield sort-il avec votre soeur? On ne comprend toujours pas la comparaison. Il faut croire que le Journal de Montréal veut augmenter son lectorat.