Geoff Molson, propriétaire et président des Canadiens de Montréal, se trouve sous une pression immense après l'annonce de Cole Caufield de changer son numéro 22 pour le numéro 13 en hommage à Johnny Gaudreau.
Cette décision a touché de nombreux fans, mais elle a également créé une demande massive parmi les partisans qui possèdent déjà un chandail du numéro 22 de Caufield.
Désormais, ces fans exigent que Molson leur offre la possibilité de changer gratuitement leur chandail pour le nouveau numéro 13.
Pour de nombreux partisans, cette demande n'est pas simplement une question de satisfaction personnelle, mais aussi une manière d'honorer la mémoire de Johnny Gaudreau.
En effet, plusieurs d'entre eux ont proposé une idée qui a rapidement gagné en popularité : échanger gratuitement leur chandail numéro 22 pour un numéro 13, en échange d'un don de 50 dollars à la OhioHealth Foundation, une cause qui était chère au cœur de Gaudreau.
Cette proposition place Geoff Molson dans une situation délicate. Bien qu'il ait toujours eu la réputation d'être un homme d'affaires avisé, certains critiques l'ont parfois accusé d'être « trop proche de son argent », priorisant les bénéfices économiques sur d'autres considérations.
Aujourd'hui, il a l'occasion de prouver le contraire, de montrer qu'il peut faire passer l'intérêt des fans et la mémoire de Johnny Gaudreau avant tout.
La communauté des partisans du CH attend de Molson un geste qui irait au-delà des mots. En offrant la possibilité d'échanger gratuitement les chandails de Caufield en contrepartie d'un don à une fondation caritative, Molson pourrait non seulement satisfaire les attentes de ses partisans, mais aussi honorer avec classe la mémoire de Gaudreau, tout en soutenant une cause importante.
La pression est forte. Les fans sont mobilisés et l'attention médiatique est tournée vers la réponse de Molson. Ce dernier pourrait bien transformer une situation potentiellement conflictuelle en une opportunité de renforcer les liens entre l'équipe, ses partisans, et les valeurs de générosité et de solidarité qui transcendent le sport.
Il ne s'agit pas simplement de gérer une demande de fans. Il s'agit de saisir une occasion unique de faire un geste significatif, de prouver que les Canadiens de Montréal, sous la direction de Geoff Molson, sont une organisation qui sait répondre aux attentes de sa communauté et honorer la mémoire de ceux qui ont marqué le monde du hockey.
Les prochains jours seront déterminants. La réponse de Molson sera scrutée par tous, et pourrait bien définir une nouvelle facette de son héritage à la tête du Canadien.
Le propriétaire pourrait aussi adoucir les critiques persistantes sur les prix exorbitants des consommations au Centre Bell.
Les partisans expriment de plus en plus leur frustration face à ce qu'ils perçoivent comme une exploitation financière.
« Geoff Molson a l’occasion de prouver qu’il n’est pas juste un homme d’affaires avide, mais qu’il a aussi à cœur les intérêts des fans et de la communauté », a déclaré un autre fan sur les réseaux sociaux.
« Avec ce changement de numéro de Caufield, il pourrait enfin faire un geste qui montre qu’il est à l’écoute. Pourquoi ne pas offrir un échange gratuit des chandails contre un don à une cause chère à Johnny Gaudreau ? Ce serait une preuve de générosité et d’empathie. »
Les critiques ne s’arrêtent pas là. Ray Lalonde, ancien vice-président du CH et expert en marketing sportif, n’a jamais hésité à critiquer le propriétaire du CH :
"Notre équipe de hockey, c’est un fleuron national et la relation qu’on entretient avec le sport est trop forte pour être brisée par des bières hors de prix, et ça, Molson le sait." (crédit: RDS)
"Il manipule donc constamment les prix des comptoirs alimentaires pour voir jusqu’où ils peuvent aller, baissant ou augmentant les prix selon la situation."
"Tant que l’équipe performe bien, on va continuer d’aller les encourager, et d’acheter les bières qui paient leur salaire!
Ray Lalonde est loin d'être le seul. La toile s'enflamme sur le sujet, ce qui ajoute énormément de pression sur les épaule de Molson.
« Geoff Molson doit se réveiller. Les prix des billets et de la nourriture au Centre Bell sont scandaleux, surtout pour une équipe qui peine à rivaliser au plus haut niveau."
"Il est temps que le propriétaire soit un peu plus généreux et pense aux familles et aux fans moins fortunés. »
La réputation de Geoff Molson, déjà ternie par les critiques sur la gestion des prix au Centre Bell, pourrait être davantage endommagée s’il ne répond pas aux attentes des fans concernant l’échange des chandails de Cole Caufield.
« L’aréna, l’équipe de hockey, et la brasserie qui produit la bière sont détenus par la même famille. Alors pourquoi la bière est-elle aussi chère pendant les matchs ? » se demandent de nombreux partisans.
« Molson continue de vendre sa bière hors de prix, même si l'équipe ne fait pas les séries depuis longtemps. C'est choquant, surtout quand on sait que Molson est lui-même un producteur de bière. »
Les comparaisons avec d'autres équipes sportives, notamment les Falcons d'Atlanta, ne font qu'amplifier la frustration des fans.
« À Atlanta, le stade Mercedes-Benz, l’un des plus beaux au monde, propose de la bière à 5 $ et des hot-dogs à 2 $. Et on parle de la NFL, la ligue la plus riche au monde ! Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir des prix plus raisonnables ici à Montréal ? »
Pour Geoff Molson, la pression est désormais double. D'un côté, les fans attendent qu'il offre un échange gratuit des chandails numéro 22 pour le nouveau numéro 13 de Caufield, avec un don associé à la fondation de Johnny Gaudreau.
De l'autre, ils espèrent une révision des prix au Centre Bell, un geste qui montrerait enfin qu'il est à l'écoute de leur réalité financière.
« Il est temps que Molson ouvre son cœur au petit peuple. On veut de la bière à 5 piasses et des hot-dogs à 2 piasses ! C’mon man ! »
Geoff Molson se trouve à un carrefour critique. S’il ne prend pas de mesures pour répondre à ces demandes légitimes, il risque de perdre encore davantage la confiance des partisans.
Au-delà des résultats sportifs, c’est la relation entre le club et ses fans qui est en jeu. Une relation qui, pour beaucoup, est déjà fragilisée par les années de frustration accumulée.
Molson a maintenant une occasion en or de prouver qu’il est plus qu’un propriétaire soucieux de ses profits. En répondant positivement aux demandes des fans en ce qui concerne les chandails de Caufield, il pourrait transformer une situation tendue en un moment de rapprochement avec sa communauté.
La rondelle est dans son camp.