Cole Caufield pris les culottes baissées: il était dans le groupe WhatsApp

Cole Caufield pris les culottes baissées: il était dans le groupe WhatsApp

Par Marc-André Dubois le 2025-02-18

Nick Suzuki grille Cole Caufield : le malaise était glacial dans le vestiaire.

La chambre du Canadien a connu des jours plus sereins. Un énorme malaise a éclaté lundi alors que Nick Suzuki a involontairement exposé Cole Caufield, révélant que son coéquipier était bel et bien au courant du plan de bagarres orchestré par les Américains contre le Canada samedi dernier.

La déclaration du capitaine n’a peut-être pas été préméditée, mais elle a immédiatement allumé un feu qui a pris de l’ampleur dès que les journalistes ont confronté Caufield à ce sujet.

Et c’est à ce moment-là que tout a basculé. Suzuki lâche une bombe… sans le vouloir.

Tout a commencé avec une déclaration somme toute banale de Nick Suzuki, qui expliquait comment il avait pressentiqu’un événement spécial allait se produire au début du match Canada-États-Unis.

« J’ai entendu de Cole que quelque chose allait probablement se passer. Je ne pensais pas qu’il y aurait des bagarres, mais je savais que ça allait être un début intense. C’était un début excitant, c’est certain. »

Cette phrase, balancée sans trop y penser, a immédiatement soulevé une question évidente : Comment Caufield pouvait-il savoir qu’un événement allait se produire… s’il ne faisait pas partie du groupe WhatsApp des Américains ?

Parce que samedi soir, après la victoire des États-Unis, Brady Tkachuk a confirmé que les bagarres avaient été planifiées dans un groupe de messagerie privé, impliquant les frères Tkachuk et J.T. Miller.

Donc si Cole Caufield savait, cela signifie qu’il avait accès aux mêmes informations que les joueurs américains. En d’autres mots, il était dans le groupe WhatsApp.

Le malaise était total quand les journalistes ont confronté Caufield,

Les médias ne pouvaient pas laisser une déclaration aussi explosive en suspens. Lorsque Cole Caufield s’est présenté devant eux, ils ont immédiatement voulu savoir la vérité.

Jeremy Filosa a tenté une approche subtile avec une question qui, à première vue, n’était pas trop frontale :

« Un petit oiseau nous a dit que tu avais peut-être été prévenu de ce qui allait se passer au début du match de samedi. Est-ce que ce petit oiseau dit vrai ? »

Caufield, visiblement mal à l’aise, a répondu directement et froidement :

“Non.”

Sauf que les journalistes ne lâchaient pas le morceau.

Ils ont poursuivi avec la question fatidique :

« Donc, tu n’étais pas dans ce groupe de discussion WhatsApp ? » a demandé Jeremy Filosa de Cogeco.

Caufield, visiblement irrité, a coupé court d’un “Non, désolé.”

Vous devez absolument voir cette séquence vidéo des plus malaisantes:

Mais c’est à ce moment précis que le malaise a atteint son paroxysme.

Le visage de Cole Caufield en disait long. Visiblement agacé, il regardait les journalistes de haut, condescendant, comme s’il était dérangé par des questions qu’il ne voulait surtout pas entendre.

Son langage corporel trahissait son énervement. Il regrettait clairement d’avoir confié quoi que ce soit à Nick Suzuki, qui l’avait dénoncé publiquement sans le vouloir.

Anthony Martineau de TVA Sports a tenté de changer de sujet pour parler de la fin de saison du Canadien. Mais, perturbé par l’échange précédent, Caufield n’écoutait plus.

Il a demandé au journaliste de répéter sa question, comme s’il n’avait plus aucun contrôle sur la situation. Silence total dans la salle de presse.

La tension était évidente. Une situation qui ne sent pas bon pour Caufield

Si le buteur avait vraiment été totalement étranger à cette histoire, pourquoi réagir aussi sèchement ? Pourquoi être aussi bête avec les journalistes, alors qu’il est habituellement chaleureux et souriant ?

Sa réaction agressive et défensive en dit long. Il n’aurait jamais dû être mêlé à cette histoire. Mais maintenant que Nick Suzuki l’a grillé, les questions vont continuer de pleuvoir.

Pourquoi Caufield savait-il ce qui allait se passer ? Pourquoi était-il au courant avant même que Suzuki ne le soit ? Pourquoi les Tkachuk lui ont-ils donné cette information ?

La réalité est que Caufield est très proche de Brady Tkachuk. Et maintenant, il est pris au piège dans une affaire qui dépasse largement le simple cadre du vestiaire du Canadien.

Un Caufield irrité, bête, et mal à l’aise prouve qu'il n’a vraiment pas apprécié que les journalistes insistent sur ce sujet.

Son attitude froide et tranchante a contrasté avec son comportement habituel. On aurait dit un joueur frustré d’avoir été pris sur le fait, qui savait qu’il ne pouvait plus reculer.

Et son ton bête, presque hostile, a tranché avec son image de joueur sympathique et jovial. Clairement, il savait qu’il avait commis une erreur en partageant cette info avec Suzuki.

Et ce qui devait arriver arriva : Il s’est fait griller en direct. Ce genre de controverse est exactement ce que le Canadien ne veut pas en pleine saison.

Il y a déjà assez de distractions avec la pression de gagner, la bataille des gardiens, et les blessures.

Mais voilà qu’on apprend que Cole Caufield était impliqué, d’une manière ou d’une autre, dans un groupe de discussion où les Américains planifiaient trois bagarres.

Même s’il n’a rien fait de répréhensible, même s’il n’a pas incité qui que ce soit à se battre, c’est une très mauvaise image pour lui.

Comment peut-il être perçu comme un leader dans le vestiaire du Canadien, quand il semble avoir été plus proche des Américains que de son propre capitaine ?

C’est une chose d’avoir des amitiés avec des joueurs adverses. Mais c’en est une autre de leur donner de l’information ou d’être complice d’une situation qui a crée un chaos sur la glace.

Les fans du Canadien ne vont pas oublier cette histoire de sitôt. Et surtout, Nick Suzuki ne va pas oublier non plus. Parce qu’en une phrase, sans le vouloir, il a exposé un malaise profond.

Et aujourd’hui, Cole Caufield est dans l’embarras total.