Les médias sont en train de prendre Cole Caufield en pitié. Même les médias indépendants qui sont d'habitude plus dur que les médias traditionnels.
Dans un élan de compassion inhabituel, même les voix indépendantes comme Jean Trudel, du balado Stanley25, ont exprimé leur désir ardent de voir Caufield retrouver la joie de jouer sans être submergé par la pression.
@9millions_ #Stanley25 Les émotions de Cole Caufield, et la pression de jouer à Montréal. Extrait du balado Stanley25. #JeanTrudel #MaxTruman ♬ son original - 9millions
Il est indéniable que Caufield est un talent exceptionnel, un diamant brut...une fleur, mais qui est en train de pousser dans la boue.
Oublions sa vie de party dans les bars ou sa vie amoureuse sur les platerformes en ligne. S'il performait sur la glace, on ne parlerait pas de sa vie endiablée dans les bars.
Mais avec la reconnaissance financière et son contrat mirobolant viennent aussi des attentes écrasantes. Les médias, conscients du fardeau que représente cette pression, ont commencé à abaisser leurs attentes.
Ils se contentent désormais de rêver à un monde où Caufield atteindrait "seulement" 35 buts par saison, comme si c'était là le maximum atteignable.
@9millions_ #Stanley25 Les gens bullsh*t quand ils veulent qu'on baisse nos attentes envers Caufield et Reinbacher. Extrait du balado Stanley25. #MaxTruman #JeanTrudel ♬ son original - 9millions
Pourtant, une question persiste : pourquoi prendre pitié de Caufield ? Après tout, il est rémunéré à hauteur de près de 8 millions de dollars par année marquer des buts.
Certains affirment qu'il est crucial de veiller à sa santé mentale, mais il est tout aussi important de ne pas le traiter avec une indulgence excessive.
Les précédents ne manquent pas dans le monde du hockey, où des joueurs ont été choyés au point de perdre leur motivation et leur éclat initial.
Alex Galchenyuk est un exemple saisissant de cette tendance. Loué et chouchouté dès son plus jeune âge, il a été porté aux nues avant même de prouver pleinement sa valeur sur la glace. Les conséquences sont désormais connues de tous.
Le Canadien de Montréal a tenté de cacher et camoufler la vie sombre de Galchenyuk dans les bars et sa vie nocturne qui l'a finalement détruit.
Il est donc impératif de ne pas céder à la tentation de transformer Caufield en un "enfant roi" du hockey. La passion et la détermination qui l'ont propulsé jusqu'ici doivent être préservées, même dans l'ombre de la pression médiatique.
Les médias doivent jouer un rôle équilibré : soutenir, encourager, mais aussi rappeler que dans la LNH, rien n'est jamais acquis sans un travail acharné, une maturité et une intelligence émotionnelle.
Tant qu'on va chouchouter Caufield...il va régresser...tant sur la glace que dans sa vie à l'extérieur....