Commotion pour Isabelle Desjardins: elle répond à l'avocat de David Desharnais

Commotion pour Isabelle Desjardins: elle répond à l'avocat de David Desharnais

Par David Garel le 2025-08-12

Ce qui semblait déjà être la rupture la plus médiatisée de l’année au Québec vient de prendre une tournure encore plus spectaculaire.

Après avoir publié, puis supprimé, une série de stories et de vidéos accusant David Desharnais d’infidélité, de manipulation psychologique et de promesses brisées, Isabelle Desjardins repart à la charge.

Cette fois, elle vise directement l'avocat de l’ancien joueur du Canadien, qui serait intervenu pour lui faire retirer ses propos.

Mais loin de se laisser intimider, elle riposte avec un long message où elle se pose en figure de résistance. Le ton est clair : elle ne se taira pas.

Attention : la réponse d’Isabelle Desjardins à l'avocat de David Desharnais se retrouve plus bas dans ce texte. Âme sensibles s'abtenir.

Pour comprendre ce nouveau chapitre, il faut remonter à la genèse du conflit. Lorsqu’elle avait annoncé sa rupture avec David Desharnais il y a quelques mois, l’ancienne VJ de Musique Plus avait lancé un avertissement public : 

« Je ne dis pas non un jour à vous raconter toute l’histoire… »

La semaine dernière, elle a tenu parole, mais d’une manière brutale. Dans une série de publications incendiaires sur Instagram, elle a détaillé ce qu’elle considère comme huit années de souffrance et de désillusion:

Elle a affirmé que Desharnais l’avait trompée à plusieurs reprises, alors qu’elle avait tout quitté pour le suivre en Europe, en Russie puis en Suisse. Elle parle d’années de solitude, de pleurs ignorés, d’humiliations, d’un mariage jamais voulu par son ex, et de promesses non tenues.

Voici intégralement ce qu’elle avait écrit avant que ses stories soient supprimées :

« Il m’a volé mon choix, de rester ou de partir, car ce n’est même pas lui qui me l’a avoué. J’ai reçu un mystérieux message. J’ai essayé de tout recoller en lui donnant un autre enfant. J’étais éteinte, morte, vivante.

Il m’a fait payer cher de partir. Il n’a pas tenu sa parole sur rien, puisque je ne suis pas mariée, c’est lui qui a décidé du reste. Le cœur et ma vie en miettes depuis huit ans.

Apprendre qu’il est en couple. Les prochains jours seront aussi brûlants que l’intérieur de mon âme. Vous pouvez dire que c’est privé, non. Nous nous sommes connus alors des secrets comme ça.

Ça doit sortir, sinon passez pour la méchante mère qui l’a quitté. Je ne laisserai plus faire. Infidèle et narcissique David, si vous voulez savoir une seule seconde les blessures psychologiques, les phrases, les mots, les regards, je suis morte en 2018 et plus jamais je ne pourrai retrouver ma paix.

J’y travaille, à suivre, que Dieu me guide et me donne de la force. Tu n’as jamais appris à me connaître, tu n’aimais pas ma maman, tu n’as jamais aimé mes amis, tu as fait de la projection et tu avais peur que je me venge.

Ça fait des années que tu me laisses pleurer en me regardant sans même me réconforter. Je t’ai dit qu’un matin je n’allais pas ouvrir mes yeux, que mon cœur trop triste allait arrêter de brûler.

Je t’ai dit qu’un matin je n’allais pas ouvrir mes yeux, que mon cœur trop triste allait arrêter de brûler. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé, j’ai encore trouvé une dose de courage.

La pire épreuve de ma vie, quitter ma maison, ne plus voir mes enfants, ma seule chose qui compte en ce monde et encore à ce jour tu me maltraites. J’ai pas fini. »

Ces mots, bruts et accusateurs, visaient directement l’image publique de David Desharnais, aujourd’hui en couple avec Andrée-Anne Veilleux, relation révélée récemment par des témoins à Saint-Apollinaire et confirmée par Hockey30.

En plus de ses textes, Isabelle avait publié une série de vidéos où elle parlait face caméra, visiblement émue et déterminée. Dans l’une d’elles, elle accusait son ex de toujours juger ses choix, même après la rupture :

« Le pire c’est que tu continues à juger ce que je fais, qui je vois, quel travail je fais. Qu’est-ce que je suis censée faire comme travail? Retourner dans le showbizzness? Cogner à la porte des télévisions? Dire “Hey, je me cherche du travail?” J’ai pu rien. Tu juges tout ce que je fais. Je t’ai quitté et tu continues de décider de tout. »

Elle confiait aussi avoir eu recours à la morphine tant la douleur physique et psychologique était forte :

« Je suis vraiment très désolée à mes enfants d’avoir des parents aussi fucked up. Je suis tellement tannée de passer pour la méchante. Je pensais vraiment que c’était le bon.

J’ai travaillé très fort pour essayer de rester. Le plus longtemps possible. Mais je vous le dis, les petites phrases assassines… ça continue, ça s’entasse, pis t’es pu capable de respirer.

J’avais mal dans les os. Je prenais de la morphine, mon docteur ne savait plus quoi me donner… »

Elle évoquait également un souvenir marquant, celui d’une robe blanche :

« J’avais vu une robe blanche dans une boutique et j’avais dit “me semble que ça serait beau pour un mariage cette robe-là, ça fait chic.” Pis il a répondu “arrête de penser à ça parce que ça t’arrivera jamais.” Pis c’est vrai que ça ne m’arrivera jamais. »

Et enfin, cette flèche glaciale :

« Tsé David, quand je t’ai dit que je partais, t’as pas bronché. T’as pas sacré, t’as eu aucune émotion. Ça, ça fait mal aussi. »

En quelques heures, toutes ces stories et vidéos avaient disparu. Pas un mot d’explication de la part d’Isabelle, mais les observateurs n’ont aucun doute : il y a eu intervention légale.

Compte tenu de la gravité des accusations, les avocats de Desharnais auraient agi rapidement pour faire cesser cette attaquen publique, afin de protéger leurs deux jeunes enfants , la réputation de leur père et éviter que cette guerre ne s’envenime sur la place publique.

C'était trop tard. Tout avait été enregistré:

Pour le public, l’effacement n’a pas effacé la mémoire. Les enregistrements existent, et l’histoire a déjà franchi le point de non-retour.

Et voilà que, quelques jours plus tard, Isabelle revient à la charge avec un nouveau message, encore plus politique et tourné vers un discours de « libération » :

« Je vous vois, je vous lis, je vous entends. Vous êtes des milliers de femmes et d’hommes dans ma situation. Je paye cher le prix de mon cri de détresse, mais je ne suis pas seul.

Ceux et celles que mes mots dérangent, que mon courage irrite, tremblent soudain devant leur propre vérité. Leur indignation n’est qu’un masque, un paravent pour cacher les squelettes qui grincent dans leur placard.

Nous, nous n’avons plus peur. Nous parlons à visage découvert. Nous refusons le silence qui protège les bourreaux et étouffe les victimes.

Ils peuvent nous faire taire une fois, deux fois, mais pas toutes à la fois, et chaque voix qui s’élève en entraîne mille autres.

À toutes celles et ceux qui m’ont écrit, soutenu ou simplement lu en silence, merci. Oui, mon geste a choqué. Oui, il a dérangé, mais il a aussi soulagé, inspiré et libéré.

Pour chaque voix qui m’attaque, des dizaines d’autres me disent, enfin, quelqu’un parle. Je n’ai pas dénoncé pour me venger, j’ai dénoncé pour me libérer et pour briser ce cycle qui enferme trop de personnes dans la peur et le silence.

Vos messages d’admiration, vos témoignages, vos confidences, tout ça me rappelle que je ne suis pas seul. Nous ne sommes pas seuls.

À celles et ceux qui traversent l’enfer en secret, tenez bon. Le chemin est dur, mais il existe. Et si ma voix peut être votre première lumière, alors tout ce tumulte en aura valu la peine. »

Un texte qui sonne comme une réponse directe aux avocats de David Desharnais, une déclaration publique qu’elle ne se laissera pas museler.

Pendant qu’Isabelle occupe l’espace médiatique, David Desharnais, lui, reste muet. Aucun communiqué, aucun démenti, aucune mise au point publique.

Ce silence, qui pouvait initialement passer pour une simple stratégie de discrétion, est désormais perçu comme une forteresse juridique.

Ce qui, au départ, ressemblait à un triangle amoureux discret (Desharnais, Desjardins, Veilleux) est devenu un feuilleton où s’entremêlent blessures intimes, accusations graves, enjeux d’image publique et bataille d’avocats.

Isabelle Desjardins ne montre aucun signe d’apaisement. Chaque nouvelle publication relance le feu.

Et si les avocats de Desharnais peuvent lui faire supprimer des stories, ils semblent incapables de l’empêcher de revenir sous une autre forme, avec un discours plus général mais tout aussi ciblé.

Commotion pour Isabelle Desjardins: elle répond à l'avocat de David Desharnais
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