C’est une véritable commotion dans le monde du hockey : selon Nick Kypreos de Sportsnet, les Kings de Los Angeles et les Sabres de Buffalo seraient en discussions avancées pour une transaction majeure qui enverrait Quinton Byfield à Buffalo, tandis que Dylan Cozens prendrait la direction de Los Angeles.
C’est une nouvelle explosive, car les Kings, qui n’ont jamais hésité à investir dans le futur, pourraient abandonner leur ancien deuxième choix au total pour tenter le tout pour le tout en vue des séries éliminatoires.
Les Kings n’ont plus le choix : ils doivent agir maintenant.
Cela fait trois ans qu'ils échouent contre les Oilers d’Edmonton en séries éliminatoires, et leur rivalité avec les Golden Knights de Vegas n’a jamais été aussi féroce.
Les puissances de la division Pacifique – Edmonton et Vegas – n’ont pas hésité à sacrifier de jeunes joueurs pour aller chercher des renforts immédiats.
Les Kings doivent suivre le mouvement s’ils veulent éviter une quatrième élimination rapide en séries.
C’est là que le nom de Dylan Cozens entre en jeu. Selon Kypreos, les Kings veulent un vrai centre de premier planpour solidifier leur ligne de centre derrière Anze Kopitar.
« Byfield pourrait donc être l’agneau sacrifié. Après une saison de 55 points l’an dernier, il semble plafonner, et les Kings veulent un centre naturel, pas un ailier converti. »
Dylan Cozens répond exactement à ce besoin. Joueur beaucoup plus complet que Byfield et ayant déjà atteint le plateau des 30 buts, il pourrait s’épanouir dans un environnement mieux structuré que celui chaotique de Buffalo.
Cette nouvelle a de quoi surprendre, surtout que Buffalo était en discussion avec Vancouver pour acquérir Elias Pettersson.
Pendant plusieurs semaines, les Canucks et les Sabres ont tenté de trouver un terrain d’entente, mais Vancouver voulait absolument Tage Thompson, ce que Buffalo a catégoriquement refusé.
Si Buffalo se tourne maintenant vers Byfield plutôt que Pettersson, cela signifie deux choses :
Ils veulent un joueur plus jeune, avec un plafond encore à atteindre. Et ils ne sont pas convaincus qu’investir dans Pettersson à 11,6 M$ sur 7 ans soit la meilleure décision.
Ce changement de cap pourrait forcer Vancouver à revoir sa stratégie, surtout si Buffalo met toute son énergie dans Byfield et quitte définitivement les négociations pour Pettersson.
Le simple fait que les Kings soient prêts à abandonner Quinton Byfield montre à quel point ils doutent de son avenir comme centre numéro un.
À 22 ans, il devait être une force dominante. Mais il n’a jamais vraiment pu s’imposer comme un véritable centre. Il est plus efficace à l’aile, mais les Kings veulent un centre naturel.
Ce revirement est énorme :
« Byfield était censé être le centre du futur à Los Angeles. Aujourd’hui, il est sur le marché des échanges. » affirme Kypreos.
Si Buffalo met la main sur Byfield, ils feront le pari qu’il peut encore se développer et devenir un centre dominant. Mais les Kings, eux, semblent avoir perdu espoir.
Et Montréal dans tout ça?
Encore une fois, le Canadien n’est pas dans la conversation.
Byfield aurait été une cible intéressante, mais Montréal n’a pas ce que veut Los Angeles.
Dylan Cozens est un bien meilleur joueur que Kirby Dach, donc les Kings ne considèrent même pas Dach comme une option. En fait, plus personne ne considère Dach comme une option.
Le CH n’a pas de centre établi à offrir, et les Kings veulent un joueur prêt à les aider immédiatement.
L’ironie dans tout ça? Si Kent Hughes voulait entrer dans la course, il lui faudrait un joueur comme Dylan Cozens… mais c’est précisément ce que recherchent les Kings.
Avec à peine plus d’une semaine avant la date limite des transactions, les Kings sont sur le point de lâcher Byfield pour viser une Coupe Stanley.
Ce dossier est en ébullition, et si l’échange se concrétise, il aura un impact direct sur le marché des transactions d’ici le 7 mars.
Les Kings vont-ils réellement sacrifier leur ancien joueur d’avenir? Buffalo peut-il vraiment relancer Byfield?
Le marché est en feu. Une réponse pourrait venir d’ici quelques jours.
Dans tous les cas, le sol tremble sous les pieds de Quinton Byfield.
Lorsqu’il a été sélectionné au deuxième rang du repêchage 2020, le joueur de centre était censé devenir le futur premier centre des Kings de Los Angeles.
Avec son gabarit impressionnant (6 pieds 5 pouces, 220 livres), sa vitesse et ses habiletés techniques, il représentait un prototype idéal de joueur moderne, capable de dominer physiquement et offensivement.
Le principal problème avec Byfield demeure son manque de production offensive. Il n’a marqué qu'un maigre but lors en 13 matchs éliminatoires, une statistique inquiétante pour un joueur qui passe la majorité de son temps de jeu sur les deux premiers trios.
Sa production globale reste décevante pour un ancien deuxième choix au total. Après une saison 2022-2023 prometteuse où il avait récolté 55 points, il semblait prêt à franchir un cap.
Mais au lieu de poursuivre sur cette lancée, il a stagné, et même régressé, affichant un manque criant de confiance devant le filet.
Ses 11 maigres buts et 33 maigres points en 55 matchs sont tellement décevants cette année.
Dès ses débuts dans la LNH, Byfield a eu de la difficulté à s’imposer au poste de centre, la position pour laquelle il avait été repêché.
Incapable de s’acquitter pleinement des responsabilités défensives et du jeu en possession, il a rapidement été déplacé à l’aile, où il a montré de meilleures aptitudes.
Mais même là, il n’a jamais démontré l’instinct offensif nécessaire pour être un véritable attaquant de premier plan.
Le problème pour les Kings est simple : ils ont investi un choix de deuxième au total dans un joueur qui devait devenir un centre élite, mais ils se retrouvent avec un ailier complémentaire qui peine à conclure ses chances.
Et lorsqu’une équipe mise autant sur un joueur, elle s’attend à un retour significatif.
L’une des critiques les plus fréquentes à l’égard de Byfield concerne son manque d’agressivité en zone offensive. Il possède toutes les qualités physiques pour dominer, mais il ne semble pas avoir l’instinct naturel pour marquer des buts.
Trop souvent, il privilégie la passe au tir, hésite à foncer au filet et semble manquer de conviction dans ses décisions.
Même lorsqu’il génère des occasions, son manque d’efficacité devant le filet est alarmant. Son taux de conversion de tirs en buts est nettement inférieur à la moyenne des joueurs de premier trio, et il peine à capitaliser sur les rebonds et les jeux de transition.
Là où Byfield inquiète encore plus, c’est en séries. En trois participations aux séries éliminatoires avec les Kings, il n’a marqué qu’un seul but en 17 matchs, affichant une production famélique qui ne correspond pas aux attentes placées en lui.
À l’inverse, des joueurs repêchés après lui, comme Tim Stützle (3e au total) et Jake Sanderson (5e au total), sont déjà des éléments-clés dans leurs équipes respectives, confirmant que les Kings ont misé sur le mauvais cheval.
C’est pourquoi son nom circule de plus en plus dans les rumeurs de transaction. Si les Kings le laissent partir, ce sera un aveu d’échec. Mais pour Byfield, ce pourrait être une dernière chance de prouver qu’il peut encore atteindre son potentiel.
La question demeure : est-il simplement un late-bloomer qui a besoin d’un changement de décor, ou est-il déjà en train de rejoindre la longue liste des hauts choix de repêchage qui n’ont jamais répondu aux attentes?
Les prochaines semaines pourraient sceller son destin.