Louis Jean a récemment fait preuve d'un grand courage en acceptant l'invitation du balado "What's up" de Jerr Allain.
Confronté à des questions difficiles sur la pression dans les médias sportifs, Louis Jean a abordé de nombreux sujets sensibles, dévoilant une facette souvent cachée de l'industrie.
Il a évoqué la compétition féroce entre les journalistes, l'atmosphère parfois toxique où les coups bas ne sont pas rares.
Il a même affirmé que parfois, la tension et la haine sont tellement présentes entre les individus qu'ils peuvent finir par se "taper sur la gueule"
Toutefois, un sujet est resté en dehors de la conversation : son conflit avec Renaud Lavoie. Ce silence, fruit d'un accord avec Jerr Allain avant le balado, montre que malgré son ouverture, certaines blessures restent encore à vif.
Mais au lieu de garder le silence, Louis Jean a vraiment tenté de trouver une raison autre que son conflit avec Renaud Lavoie pour expliquer pourquoi on lui a montré la porte de sortie. Il n'aurait pas dû aborder le sujet, au lieu de mentir sur toute la ligne.
Louis Jean n'a jamais hésité à parler des difficultés et des controverses qui ont marqué son parcours dans les médias sportifs. Mais cette fois-ci, il n'a pas voulu aller plus loin. Même que les commentaires ont été désactivés sur la chaîne youtue de Jerr Allain. On peut comprendre pourquoi.
Ancien numéro un de TVA Sports et chef d'antenne extraordinaire, il se retrouve aujourd'hui à occuper un poste à temps partiel à la radio, loin de la gloire passée. Le fait qu'il accepte de se livrer à découvert, même après la tempête qu'il a vécue, est incroyable.
Peu de personnes se seraient relevés de l'ouragan qui l'a emporté. La chute de Louis Jean a été brutale, en partie due à une liaison extra-conjugale avec la conjointe d'un collègue, une affaire qui a profondément marqué le milieu et le Québec en entier.
Son talent de communicateur son charisme ont toujours été ses forces, mais cette controverse a fermé les portes de la télévision, le laissant lutter pour préserver sa carrière.
Aujourd'hui conférencier et à l'emploi du 98,5 FM, mais pas en tant que tête d'affiche (il remplace cet été aux côtés de Louis Lacroix et travaille le week-end pendant la saison régulière), Louis Jean s'ennuie de la télévision. Et la TV s'ennuie de lui.
Tout le monde se demande pourquoi RDS ne l'engage pas. Il est clair que cette décision du réseau des sports est lié à son comportement et ses agissements intimes à TVA Sports.
Malgré l'injustice perçue, sa partenaire de liaison ayant conservé son emploi de productrice à TVA Sports, Louis Jean a choisi de faire preuve de dignité et de discrétion.
Son silence face aux médias, refusant de commenter une affaire qui a bouleversé sa vie, démontre une volonté de protéger toutes les personnes impliquées, même au prix de sa propre réputation.
En partageant son expérience lors du balado de Jerr Allain, Louis Jean rappelle à quel point le millieu des médias sportifs au Québec est toxique et amène énormément de pression sur les épaules des gens impliqués.
Tout le monde parle dans le dos de tout le monde. Tout le monde se marche sur les pieds. Tout le monde tente d'avoir sa croûte de pain, alors qu'il ne reste que des miettes.
Peut-être que cette pression a finalement influencé Louis Jean dans ses erreurs face à son collègue et sa vie intime.
Mais les erreurs sont humaines et que ce qui compte vraiment, c'est la manière dont nous nous relevons. Son courage et sa résilience sont inspirants, et il montre que malgré les chutes, il est possible de se relever avec dignité.
Plus d'un an après ces événements, il est peut-être temps de tourner la page. Louis Jean demeure l'un des meilleurs communicateurs du Québec dans le domaine des médias sportifs.
TVA Sports ne s'est jamais remis de son départ. Elizabeth Rancourt a bien tenté de chausser ses souliers, mais sans succès.
Le talent et le charisme de Louis Jean manquent au un public, de moins en moins fidèle à TVA Sports. Mais au final, la force de son parcours réside dans son courage à surmonter les défis et à continuer d'avancer, un pas à la fois.
À place de RDS, on l'appelle demain matin pour une entrevue...