La tension monte à Los Angeles alors que Rob Blake, le directeur général des Kings, et Marc Bergevin, conseiller spécial, semblent de plus en plus en désaccord.
Les médias locaux ont récemment capté des signes évidents de cette chicane interne. Lors d'une conférence de presse, Blake a indirectement blâmé Bergevin pour la signature controversée de Pierre-Luc Dubois en utilisant des expressions collectives telles que "nous" au lieu d'assumer personnellement l'erreur.
Marc Bergevin, connu pour son franc-parler, a trouvé cette méthode étrange et peu professionnelle. Selon des sources internes, Bergevin estime que Blake aurait dû assumer la pleine responsabilité de cette décision.
Cette querelle interne éclate alors que les Kings luttent pour assurer une place en séries éliminatoires, ce qui ne fait qu'ajouter à la pression sur l'équipe de direction.
Luc Robitaille, président des Kings, aurait promis à Bergevin le poste de directeur général si Blake venait à être congédié.
Mais attention: cette promesse pourrait être compromise par les propres problèmes de Robitaille. La gestionnaire de l'équipe est sous le feu des critiques, et beaucoup estiment que Robitaille doit également être tenu responsable du fiasco entourant la signature de Dubois et l'échec de la reconstruction des Kings.
Blake traverse une période de réflexion intense. Lors de sa récente prise de parole, il a cherché à partager la responsabilité de l'échec de l'acquisition de Dubois, affirmant que la décision avait été influencée par Bergevin.
Blake a déclaré :
"Je ne pense pas avoir fait un assez bon travail pour l'intégrer dans les bons rôles au sein de l'équipe cette année. Ce n'était pas une bonne décision pour nous et nous en assumons la responsabilité."
Cette déclaration laisse clairement entendre que Bergevin a joué un rôle déterminant dans cette transaction.
Pour tenter de rectifier cette erreur, Blake a échangé Dubois aux Capitals de Washington contre le gardien Darcy Kuemper.
Il faudrait plutôt utilisé le mot...DONNER...
Même si cette décision permet aux Kings de libérer de l'espace sous le plafond salarial, Blake a utilisé l'argent gagné sur la masse pour signer...Joel Edmundon...
Oui, oui. Le défenseur avec le dos en compote et tout ça, pour 4 ans et 3,8 M$ par année. Encore une fois, Blake a été gravement critiqué pour cette signature. Et encore une fois, le DG affirme que c'est l'idée de Marc Bergevin.
Difficile de ne pas le croire dans ce dossier. Joel Edmundson est l'ancien défenseur de Bergevin à Montréal et il est clair que l'ancien DG du CH a poussé pour sa signature,
Mais on voit bien que Blake utilise Bergevin et sa mauvaises réputation pour se déresponsabiliser de toutes ses erreurs. Au fond, Blake se venge de Luc Robitaille pour lui avoir imposé un conseiller qu'il ne voulait pas.
La tension est à son comble. La seule issue viable pour Blake pourrait être de se séparer de Bergevin avant que ce dernier ne lui prenne son poste, mais ce n'est pas lui qui a ce pouvoir. C'est Luc Robitaille. Et comme le président est l'un des meilleurs amis de Bergevin, disons qu'on a un portrait qui sent le brûlé à Los Angeles.
La situation des Kings est précaire, et la direction doit agir rapidement pour apaiser les tensions internes et s'arranger pour que les Kings se qualifient pour les séries.
Pendant que Blake tente de sauver sa carrière en corrigeant ses erreurs et en pointant les autres du doigt, le sort de Marc Bergevin et de Luc Robitaille resteaussi incertain.
Le dénouement de cette crise pourrait bien déterminer l'avenir des Kings de Los Angeles.
Et si tout le monde était congédié en même temps?
Ce serait une bonne leçon qui punirait cette alliance surprenante entre Luc Robitaille et Marc Bergevin, qui auraient conspiré dans l'ombre de Blake.
Les spéculations brûlent autour du fait que Robitaille aurait positionné Bergevin en tant que conseiller senior auprès de Blake, avec l'intention évidente de le remplacer dès que l'occasion se présenterait.
Le constat est maintenant clair : les réticences de Blake à approuver la nomination de Bergevin en tant que son bras droit étaient justifiées.
Il avait pressenti que Bergevin et Robitaille formaient une alliance secrète, eux qui sont des meilleurs amis, complotant des plans dans son dos.
Elliotte Friedman, journaliste le plus renommé en Amérique du Nord, affirme aussi que Bergevin a été mis en place pour prendre la relève de Blake, mais se demande si cela restera le plan de succession.
Car la décision revient aux propriétaires des Kings, qui n'hésiteraient pas à montrer la porte de sortie à absolument tout le monde, Robitaille compris.
Bergevin, qui se fait accuser d'être un traître par les mauvaises langues, attend son tour.
Son tour de devenir DG...ou son tour d'être congédié lui aussi...
Rob Blake, acculé au mur, doit prouver qu'il a encore la capacité de diriger les Kings vers le succès, ou risquer de voir ses adversaires internes triompher.
Rien ne va plus à Los Angeles, où chaque geste, chaque parole, pourrait déclencher une réaction en chaîne aux conséquences inévitables....