Congédiement à Anaheim: Patrick Roy sur toutes les lèvres

Congédiement à Anaheim: Patrick Roy sur toutes les lèvres

Par David Garel le 2025-02-02

La tension monte en Californie. 

Les Ducks d’Anaheim traversent une crise interne majeure, et au centre de la tourmente se trouve Greg Cronin, un entraîneur de la vieille école qui semble avoir complètement perdu le vestiaire. 

Alors que l’équipe s’enfonce dans les bas-fonds du classement, les rumeurs de congédiement explosent.

Pourquoi? Parce que Cronin est tout simplement détesté par ses joueurs.

De plus en plus d’histoires émergent, révélant un coach qui n’a ni la crédibilité, ni l’approche nécessaire pour diriger une équipe en reconstruction. 

L’ère Cronin ne fonctionne pas, et les joueurs d’Anaheim en ont assez.

L’ancien défenseur Keith Yandle, qui a joué plus de 1000 matchs dans la LNH, a récemment partagé une anecdote accablante sur Cronin.

Lorsqu’il avait 17 ans, il a vécu une altercation verbale d’une rare violence avec le coach, simplement parce qu’il avait décidé de ne pas jouer pour lui à Northeastern University.

Sur le podcast Spittin’ Chiclets, Yandle a raconté l’échange hallucinant qu’il a eu avec Cronin après avoir annoncé sa décision de rejoindre l’université du Maine :

“Je l’appelle et il perd la tête pendant 15 minutes. Il me dit : ‘Espèce de merde. Tu ne joueras jamais nulle part. T’es un vrai bon à rien.’ Il était hors de lui.”

Imaginez une recrue de 17 ans se faisant humilier et menacer par un entraîneur simplement parce qu’il choisit un autre programme universitaire. 

Ce n’est pas juste de l’intensité. C’est un abus de pouvoir.

Et ce comportement n’a pas changé.

L’un des témoignages les plus accablants contre Cronin vient de Jakob Silfverberg, un vétéran qui a passé 11 ans avec les Ducks avant de retourner jouer en Europe.

Dans une entrevue avec le média suédois Expressen, il a littéralement traité Cronin d’imbécile.

Il a raconté une scène complètement ridicule qui s’est produite alors que les Ducks perdaient 5-0 dans un match :

“Cronin nous a forcés à aller sur la glace et à le regarder dans les yeux pendant qu’il nous criait dessus. Je me suis dit : ‘Mais qu’est-ce que tu fais? Tu veux nous humilier?’ Il a agi comme un vrai idiot.”

Silfverberg est cinglant. Ce genre d’attitude n’a plus sa place dans le hockey moderne.

Après cette saison sous Cronin, Silfverberg a tout simplement perdu le feu sacré et a décidé de quitter la LNH pour jouer en Suède.

Et il n’est pas le seul joueur qui en a assez.

Le vestiaire des Ducks est en ruine.

Les échos qui proviennent de la chambre sont catastrophiques.

Selon Paul Bissonnette et Ryan Whitney, qui sont extrêmement bien connectés aux joueurs de la ligue, Cronin est totalement méprisé par ses joueurs.

“C’est un des vestiaires les plus dysfonctionnels de la LNH. Les joueurs n’en peuvent plus. À la fin de la saison dernière, ils ont dit clairement : ‘Ce gars-là n’est pas la solution.’” a affirmé Bissonnette sur leur balado.

Quand un coach perd son vestiaire en une saison, c’est un signe évident que quelque chose cloche.

“Les gars veulent un coach qui va leur enseigner le hockey professionnel, pas quelqu’un qui passe son temps à leur crier dessus.”

Vou comprenez maintenant pourquoi Trevor Zegras est en train de sombrer.

L’environnement actuel des Ducks d’Anaheim est tout simplement incompatible avec l’épanouissement de leurs jeunes talents.

Dans cet environnement étouffant et mal géré, Trevor Zegras a perdu son identité offensive.

Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que Zegras n’est pas le seul jeune talent qui souffre à Anaheim.

Leo Carlsson, pourtant perçu comme un prodige générationnel, n’a qu’un point à ses 12 derniers matchs.

Cutter Gauthier, présenté comme une future star, est en pleine sécheresse offensive, avec un seul point à ses huit dernières rencontres.

Ce ne sont pas juste des cas individuels. C’est le système des Ducks qui pose problème.

Greg Cronin, un coach de la vieille école, impose une rigueur défensive excessive à un groupe de jeunes qui ont toujours brillé par leur jeu créatif.

Son approche étouffe leur potentiel, les contraignant à jouer un hockey qui ne leur correspond pas.

Cronin incarne un hockey dépassé, où l’intimidation passe avant le développement.

Le plus gros problème de Cronin? Il n’a rien prouvé.

Quand un entraîneur comme John Tortorella impose une discipline de fer, les joueurs l’acceptent parce qu’il a un bagage de succès et une Coupe Stanley à son actif.

Mais Greg Cronin?

Quand tu es un coach qui n’a rien gagné, que tu débarques dans la LNH et que ton équipe perd, personne ne va te prendre au sérieux.

Et c’est exactement ce qui se passe. Les joueurs ne l’écoutent plus.

Pat Verbeek, le DG des Ducks, se prépare à le congédier d'ici cet été.

Anaheim est 28e au classement.

La reconstruction ne progresse pas.

Les jeunes talents sont en train de stagner ou de régresser.

Avec les rumeurs de congédiement qui se multiplient, un nom revient constamment dans les discussions : Patrick Roy.

Et pour cause. Patrick Roy a évolué.

Lui aussi, c’était un entraîneur intense et colérique dans ses premières années au Colorado.

Mais après avoir pris du recul, il a su s’adapter.

Aujourd’hui, il est adoré par ses joueurs à Long Island.

Avec les Islanders, l'équipe de l'heure de la LNH avec 7 victoired de suite, et son contrat qui se termine en 2026, Anaheim pourrait être une destination très intéressante pour lui.

Les Ducks ont du talent.

Ils sont jeunes et dynamiques. (l'avenir est rose à Anaheim)

Ils ont besoin d’un coach qui comprend comment développer des jeunes joueurs

Roy pourrait apporter du leadership, imposer une structure sans pour autant briser ses joueurs mentalement.

Le verdict est sans appel : Greg Cronin ne terminera pas la saison.

Il a perdu son vestiaire.

Il n’a aucun respect de la part de ses joueurs.

Il sabote la reconstruction des Ducks.

La question n’est plus de savoir SI Anaheim va le congédier, mais QUAND.

Et le rêve de plusieurs? Voir Patrick Roy débarquer en Californie pour remettre cette équipe sur le bon chemin.

Le message est clair : Greg Cronin est fini.

Toutefois, Patrick Roy est un homme de principes. 

Loyauté, passion et intensité sont des mots qui reviennent souvent lorsqu’on parle de lui. 

Mais à Long Island, il se retrouve face à un dilemme majeur.

Doit-il prolonger son contrat avec les Islanders après 2026, ou attendre la bonne opportunité pour revenir en force avec une jeune équipe en reconstruction?

Roy a redonné vie aux Islanders depuis son arrivée derrière le banc. L’équipe est en feu avec une séquence de sept victoires consécutives, et tout porte à croire que Lou Lamoriello voudra lui offrir une prolongation de contrat.

Mais si on se met dans la tête de Patrick Roy, est-ce vraiment une bonne idée?

Les Islanders ont l’une des pires banques d’espoirs de la LNH.

L’équipe est vieillissante et manque de dynamisme offensif.

Le plafond de cette équipe est limité. Même en séries, personne ne voit les Islanders comme de véritables prétendants.

Roy doit se poser une question simple :

Veut-il vraiment s’engager à long terme avec une équipe qui n’a pas d’avenir?

Parce que s’il signe une prolongation jusqu’en 2028 ou 2029, il risque de se retrouver coincé dans une équipe déclinante, sans aucune marge de manœuvre.

Et Roy est un gagnant. Il veut bâtir quelque chose de durable, pas colmater des brèches dans un bateau qui prend l’eau.

Le problème : Le timing n’est pas parfait pour Anaheim

Si Patrick Roy devait choisir aujourd’hui, Anaheim serait probablement sa destination de rêve.

Patrick Roy serait parfait pour diriger des jeunes comme Leo Carlsson, Cutter Gauthier et Mason McTavish. Il sait comment développer les jeunes tout en les rendant compétitifs.

Mais voilà le problème :

Anaheim ne peut pas attendre 2026.

Greg Cronin va se faire congédier bientôt. Les Ducks ne peuvent pas se permettre d’attendre deux ans pour remplacer leur coach.

Même si Patrick Roy a le profil parfait, le timing ne joue pas en faveur d’Anaheim.

Mais Anaheim n’est pas la seule équipe qui veut Patrick Roy.

Son nom circule de plus en plus dans plusieurs équipes en difficulté.

Mais le timing ne fonctionne pas.

Que doit faire Patrick Roy?

Roy doit être stratégique.

S’il signe une prolongation avec les Islanders, il risque de s’enliser dans une équipe qui plafonne.

S’il reste patient et ne prolonge pas son contrat, il pourra choisir la meilleure destination en 2026.

Mais s’il veut entraîner une jeune équipe maintenant, il devra tenter de brise son contrat en 2025.

Pour l’instant, Roy est coincé entre loyauté et ambition.

Il ne demandera jamais à Lou Lamoriello de le libérer avant la fin de son contrat.

Mais il sait aussi que s’il prolonge avec les Islanders, il pourrait regretter son choix.

Selon nous, il va attendre que son entente se termine en 2026.

Le vent tourne. Les équipes en reconstruction commencent à voir en Roy un entraîneur capable de les amener au prochain niveau.

La question n’est pas si Patrick Roy sera en forte demande, mais plutôt : où et quand fera-t-il son grand saut?

Son nom va continuer à circuler, et il serait fou de s’attacher à Long Island sur le long terme.

Le "roi" mérite une équipe avec un avenir.