Dans un tournant inattendu et secret, Adam Douglas a été congédié de son poste au sein des Canadiens de Montréal.

Une décision qui surprend beaucoup, d'autant plus que Kent Hughes et Jeff Gorton, réputés pour leur bienveillance, se montrent impitoyables lorsqu'il s'agit de licenciements.

Sans avertissement ni préavis, ils n'hésitent pas à montrer la porte de sortie sans le moindre scrupule. Cette approche radicale des dirigeants du Canadien contraste avec leur image publique, laissant planer un doute sur la véritable nature de leur gestion.

Le licenciement de Douglas s’inscrit dans une série de départs discrets au sein de l’organisation, souvent sans explications claires.

Cette fois-ci, c'est The Athletic qui a révélé le congédiement d'Adam Douglas, directeur de la science du sport et de la performance.

Un congédiement effectué en toute discrétion, son nom ayant même disparu du site officiel de l'équipe sans aucun avertissement. Douglas, qui avait rejoint les Canadiens en 2021 et donc engagé par Bergevin, n'a jamais été dans les bonnes grâces de Kent Hughes et Jeff Gorton.

Son rôle crucial lors des combines, où il analysait les performances physiques des espoirs, a été repris par d’autres membres de l’équipe de conditionnement physique, notamment Dale Lablans et Stéphane Gervais, responsable du conditionnement physique à Laval.

Cette transition cachée pose de nombreuses questions sur la réorganisation interne, mais surtout sur la façon de procéder de Kent Hughes et Jeff Gorton. Congédier un employé est une chose. Tenter de cacher un congédiement en est une autre.

Ce remaniement survient dans un contexte de révisions importantes au sein de l’équipe médicale, suite à une série de saisons marquées par un nombre record de blessures.

En plus de Douglas, le physiothérapeute en chef Donald Balmforth et le thérapeute du sport en chef Graham Rynbend ont également été remerciés à l'été 2023.

Ces départs illustrent la volonté de Hughes et Gorton de remanier profondément les départements liés à la santé et la performance des joueurs.

Bien que ces décisions puissent être justifiées par des besoins de changement et d'amélioration, elles révèlent aussi une gestion sévère et sans concessions.

Malgré leur image de dirigeants bienveillants, Hughes et Gorton démontrent une froideur implacable lorsqu'il s'agit de restructurer leur équipe.

Ce paradoxe entre leur façade publique et leurs actions en coulisses soulève des interrogations sur la véritable culture managériale au sein des Canadiens de Montréal.

En d'autres mots, Gorton et Hughes sont des moins bonnes personnes qu'on pense. Pas plus mauvaises, pas meilleurs que d'autres. Mais ce ne sont pas des anges.

Il est probable que la direction du Canadien parlera de "décision mutuelle" si elle communique sur cette séparation.

Cependant, la manière expéditive et discrète de ces licenciements laisse peu de place au doute sur la dureté des réalités internes de l'organisation.

Pas de pitié dans le royaume de Hughes et Gorton...

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