Arber Xhekaj a récemment pris une décision choc en congédiant son agent de toujours, Viktor Saljanin. On parle d'un homme qui faisait pratiquement partie de la famille Xhekaj. Arber le considérait comme un "frère".
La raison est maintenant connue. Xhekaj considérait que Saljanin était trop « soft » dans ses négociations avec le directeur général Kent Hughes.
Selon des sources proches du joueur, Xhekaj se sentait maltraité par Hughes et estimait que Saljanin n’était pas assez imposant pour le protéger et défendre ses intérêts.
À l’aube de devenir joueur autonome avec compensation, Xhekaj a décidé de se tourner vers une nouvelle agence pour ses négociations contractuelles, le groupe Bartlett Hockey.
Brian et Scott Bartlett, qui gèrent les carrières de plusieurs grands noms du hockey comme Cale Makar, J.T. Miller et Clayton Keller, ont désormais la tâche de d'affronter Hughes en ce moment, alors que le DG du CH veut payer Xhekaj...des cacahuètes...pour ne pas dire des peanuts.
Les négociations s’annonçaient difficiles. Et elles le sont encore plus que prévu au moment où l'on se parle. Voilà pourquoi Xhekaj ne voulait pas un "junior" pour le représenter.
Mais la vérité est que Viktor Saljanin a tellement investi en Xhekaj. Du temps et de l'argent de sa poche. Et aujourd'hui, il est rejeté comme une vulgaire chaussette.
Alors que Xhekaj travaillait au Costco, Saljanin a toujours cru en lui. Il était prêt à tout pour Arber. Il s'est donné corps et âme pour lui trouver le premier contrat qu'il a signé avec le CH en tant que joueur non-repêché.
Mais le défenseur du CH l'a trahi, en étant persuadé qu'il n'était plus l'homme de la situation pour le protéger, autant contre Kent Hughes que contre son ennemi numéro un, Martin St-Louis.
Arber Xhekaj a aussi connu une mésaventure en dehors de la glace qui a mis à mal sa relation avec le Canadien. Ayant accepté un contrat de commandite avec les restaurants « La Chambre » pour un montant de seulement 25 000 dollars, Xhekaj espérait capitaliser sur sa popularité.
Malheureusement, cette décision a été mal perçue par l’organisation du CH. Ni Martin St-Louis, ni Kent Hughes, ni Jeff Gorton n’étaient présents au lancement du burger à l’effigie de Xhekaj.
Cela a accentué les tensions entre le joueur et son équipe. Xhekaj a mis la faute sur son agent, autant pour la somme ridicule de 25 000 dollars que pour le trouble dans lequel il s'est placé face à l'organisation.
Avec ses épaules meurtries et après un passage coûteux à Laval, Xhekaj se retrouve en position de faiblesse à la table des négociations.
Sans le droit à l’arbitrage, il est à la merci des décisions de Kent Hughes. Malgré ses aspirations à un salaire de 2 millions de dollars par année, Xhekaj devra probablement se contenter de moins, peut-être autour de 1,5 million de dollars.
Arber Xhekaj apprend à ses dépens que le hockey est avant tout une affaire de business. Ses rêves de grands contrats se heurtent à une réalité impitoyable.
Le changement d’agent et les défis contractuels illustrent les difficultés auxquelles peuvent faire face même les joueurs les plus populaires.
Xhekaj, malgré son surnom de « Shérif », doit maintenant naviguer dans ces eaux troubles et prouver sa valeur sur la glace pour obtenir la reconnaissance qu’il mérite. Tout en ayant trahi son agent de toujours.
Dans ce monde cruel des négociations financières, Arber Xhekaj apprend une dure leçon : le hockey est une business avant tout.
Son ancien agent l'a auss appris...de manière encore plus dure...