À Long Island, la situation devient critique alors que les Islanders ont terminé au 32e rang, et bon dernier, du classement de The Athletic qui évalue la confiance des fans envers leur organisation.
Les partisans de Long Island expriment de plus en plus leur mécontentement, demandant le congédiement de Lou Lamoriello et espérant voir Roy prendre sa place.
Les témoignages des fans révèlent un mélange de respect pour le passé de Lamoriello et une frustration croissante face à la stagnation actuelle de l'équipe.
Un partisan témoigne :
« Lou n'a plus autant de magie, mais son ère a été la plus réussie de mon expérience en tant que fan, donc je ne peux pas le diaboliser. »
Malheureusement, cette reconnaissance de ses accomplissements passés ne suffit plus.
Un autre fan souligne :
« Les Isles sont enfermés avec les pièces maîtresses de leur alignement actuel, malgré le fait qu'ils semblent loin de pouvoir prétendre à la Coupe."
"Cette équipe semble destinée à terminer 16e de la ligue et à gagner tout au plus une seule ronde de séries éliminatoires. Le manque de direction est déconcertant. »
Il est indéniable que Lou Lamoriello a eu un impact significatif sur l'organisation des Islanders, en particulier sur le plan culturel.
Mais attention il semble y avoir un désir parmi les partisans de voir un successeur prendre les rênes et emmener l'équipe vers une nouvelle voie...et voix...
Cette volonté de changement est accentuée par le fait que les Islanders se retrouvent derniers dans ce classement, non pas en raison d'une incompétence grossière, mais parce que Lamoriello a passé les dernières années à "patcher" sans jamais construire une vraie équipe à long terme.
Quelqu'un devait finir dernier, et il est logique que ce soit une équipe qui semble en retard et qui aurait besoin d'une nouvelle voix.
Le point crucial n'est pas tant le classement ou la note de D-, mais plutôt le score de 2.4, le plus élevé jamais attribué à une équipe terminant dernière dans ces classements. (voir photo au bas de l'article).
L'équipe de direction actuelle à Long Island n'inspire pas beaucoup de confiance. Lou Lamoriello est devenu le pire DG de toute la LNH.
Au final, la direction des Islanders est catastrophique et pourrait être considéré comme la pire de la ligue tant que Lamoriello reste aux commandes.
On parle d'une administration désastreuse qui qui a conduit cette organisation à sa perte. Les fans veulent voir un changement de direction pour espérer un avenir meilleur.
À Long Island, le climat est déjà électrique, non seulement en raison de l'été décevant de l'équipe, mais aussi car le nom de Roy circule de plus en plus pour le poste de DG.
Dans toute cette saga, il ne faudrait pas oublier Benoît Desrosiers, l'entraîneur adjoint de Patrick Roy que le Québécois a fait venir dès qu'il a été nommé coach en chef.
À seulement 35 ans, Desrosiers a fait une entrée remarquée avec un style de coaching culotté et sans compromis. Son approche directe et énergique a rapidement marqué les esprits. Disons qu'il n'était pas du tout intimidé par les vétérans de la LNH.
Malgré le fait qu'il soit jeune et relativement nouveau dans le rôle d'entraîneur, Desrosiers n'hésite pas à faire entendre sa voix, même au risque de froisser quelques egos.
Il est connu pour son franc-parler et son absence totale de filtres, n'hésitant pas à exprimer ses opinions de manière franche devant les vétérans de la LNH.
Son intensité et son style de coaching sans concession lui ont valu une réputation de coach direct, souvent vu en train de crier sur les joueurs des Islanders comme s'il avait des décennies d'expérience derrière lui.
Pas pour rien qu'il est l'homme de Patrick Roy. Ce dernier sait qu'il ne peut plus crier sur ses joueurs comme s'il était dans le junior. Alors il a amené l'ancien entraîneur des Olympiques de Gatineau qui ne se gênera jamais pour lever le ton.
À 81 ans, Lou Lamoriello semblait prêt à passer le flambeau après le contrat de trois ans de Patrick Roy en tant qu'entraîneur-chef. (encore deux an de contrats pour Roy).
Mais c'est à se demander s'il ne sera pas congédié avant.
C'est ici que le plan de Roy prend toute son envergure. Il est clair que Patrick Roy est destiné à devenir le prochain directeur général des Islanders, succédant ainsi à Lamoriello.
Cette transition s'inscrit dans une vision d'avenir pour l'équipe de Long Island, qui compte sur le pire bassin d'espoirs de toute la LNH.
Le plan de Patrick Roy ne s'arrête pas là. Il prévoit également la promotion de Benoît Desrosiers au poste de coach en chef des Islanders.
Desrosiers, avec son approche énergique et passionnée, semble être le choix idéal pour prendre les commandes de l'équipe sur la glace, surtout qu'une reconstruction sera inévitable avec cette équipe vieillissante.
Son absence d'intimidation face aux vétérans et son franc-parler sont des qualités qui pourraient bien redynamiser l'équipe et lui insuffler une nouvelle énergie.
Dans cette vision d'avenir, les destins de Roy et de Desrosiers sont étroitement liés. Une fois que Patrick Roy assumera le rôle de directeur général, Desrosiers sera prêt à diriger l'équipe en tant qu'entraîneur-chef.
Cette collaboration entre les deux hommes, qui ont déjà un passé commun, promet de transformer les Islanders, qui pourront enfin regarder vers l'avenir au lieu de tenter de se qualifier pour les séries par la peau des dents et perdre en première ronde.
Il ne faut pas être aveugle pour voir ce qui se trame. À Long Island, l'avenir semble déjà tracé avec Patrick Roy et Benoît Desrosiers à la barre.
Les fans des Islanders peuvent s'attendre à une ère de changements et à une équipe prête à se battre pour retrouver sa place parmi les meilleures de la LNH.
Il faut simplement attendre le congédiement de Lou Lamoriello ou son départ...dans deux ans maximum...
Roy ne l'avouera jamais, mais il a toujours voulu être DG. Les portes du paradis vont bientôt s'ouvrir.
Les portes royales...