La situation entourant le remplacement d'Alex Burrows, l'entraîneur adjoint du Canadien de Montréal en charge de l'avantage numérique qui a été congédié de manière déguisée, a créé de nombreuses spéculations cet été.
Alors que plusieurs noms d'entraîneurs expérimentés circulaient pour le remplacer, la vérité a été dévoilée par Philippe Boucher lors de son passage au balado de Tony Marinaro, The Sick Podcast : Martin St-Louis lui-même va prendre les rênes de cette unité cruciale.
Alex Burrows, qui a choisi de quitter son poste pour passer plus de temps avec sa famille comme raison officielle, alors que tout le monde sait que dans le fond, il a été congédié, il laisse derrière lui un trou plein d'espoir.
Le trou qu'il a créé en coulant cet avantage numérique. Et au lieu de faire appel à un entraîneur d'expérience, Martin St-Louis préfère se charger lui-même de gestion de l'avantage numérique.
On parle d'une responsabilité majeure, capable de faire basculer le cours d'un match et de maximiser les chances de victoire de l'équipe.
La question de son remplacement nous donne des cheveux blancs, alors que St-Louis refuse par tous les moyens d'avoir le courage de nommer un entraîneur adjoint.
Selon Philippe Boucher, il est clair que le Canadien de Montréal opte pour l'embauche d'un nouvel entraîneur adjoint de renom, tel que Guy Boucher, Bruce Boudreau ou Bob Hartley, malgré leur expérience et leurs talents en gestion d'avantage numérique.
Philippe Boucher, ancien défenseur et maintenant analyste pour TVA Sports, a affirmé que Martin St-Louis devrait lui-même assumer ce rôle.
Après tout, St-Louis est bien familier avec les subtilités du jeu de puissance, ayant excellé dans cette facette du jeu durant sa carrière de joueur.
Mais un bon joueur ne fait pas un bon entraîneur.
Surtout le staff d'entraîneurs, réduit potentiellement le nombre à trois derrière le banc, fait pitié, même si Boucher nous jure qu'une telle configuration pourrait être suffisante, étant donné l'abondance de ressources et de talents gravitant autour de l'organisation du Canadien.
Pardon? On a le pire avantage numérique depuis des lunes. Et même si tout le monde jette la pierre sur Burrows, la vérité est que St-Louis était aux commandes.
L'équipe 'a jamais su tirer parti de son expertise directe en tant qu'ancien joueur vedette. St-Louis n'est pas flexible et agile dans la gestion des joueurs et des situations de match. Il est temps de l'avouer.
L' argument de St-Louis pour ne pas engager un coach adjoint d'expérience est sa confiance en ses moyens internes et une volonté de maintenir une certaine continuité.
St-Louis pense qu'en prenant en charge l'avantage numérique, il va apporter sa vision unique et son approche dynamique, héritée de son expérience de joueur d'élite.
Sa capacité à comprendre et à s'adapter aux forces et aux faiblesses de ses joueurs était un atout précieux en tant que joueur. Mais en tant que coach, il est mêlé comme un jeu de cartes en avantage numérique.
Pour Kent Hughes et la direction des Canadiens, la question se pose : faut-il embaucher un nouvel entraîneur adjoint ou faire confiance à l'équipe en place?
Au final, il va se coucher devant St-Louis qui va prendre en charge l'avantage numérique. St-Louis veut simplifier les choses et permettre une transition en douceur.
Mais soyez assurés que cette décision comporte également des risques, notamment en termes de surcharge de travail pour St-Louis et de manque de perspectives extérieures. Parions que l'avantage numérique va encore s'écrouler.
Les Canadiens ont besoi d'un avantage numérique qui marche, alors qu'ils continuent de se reconstruire et de développer leur jeune noyau.
Et Martin St-Louis n'est pas l'homme pour relancer une machine défectueuse depuis des années et des années.
Telle est la réalité....