Depuis son arrivée derrière le banc du Canadien de Montréal, Martin St-Louis a dû composer avec une vague de critiques historique.
Les rumeurs de congédiement ont fusé, alimentées notamment par des personnalités médiatiques comme Jean-Charles Lajoie, qui avait prédit la démission de St-Louis.
Aujourd’hui, Kent Hughes, directeur général du Canadien, a tenu à mettre les pendules à l’heure en affirmant son appui infini à son entraîneur-chef et en adressant un message clair à ses détracteurs : Martin St-Louis est là pour rester.
Lors de son entretien avec Jean-Charles Lajoie à Brossard, Hughes a souligné la métamorphose de l’équipe sous la direction de St-Louis. Ce n’est plus seulement une question de talent individuel, mais de maturité collective.
« Je vois chez nos joueurs quelque chose de différent cette fois, une approche plus business et matter of fact : “On s’en va au prochain match” », a déclaré Hughes, mettant en lumière une évolution culturelle au sein de l’équipe.
Le directeur général a comparé cette attitude actuelle avec celle des années précédentes, où les joueurs avaient tendance à célébrer les victoires de façon plus démesurée.
Aujourd’hui, l’équipe regarde plus loin, se concentrant sur le prochain défi plutôt que sur le dernier succès.
« Ça vient avec la maturité », a-t-il ajouté.
Hughes n’a pas esquivé les rumeurs de congédiement et les critiques formulées à l’égard de son entraîneur. En particulier, il a lancé une réplique indirecte mais incisive à Lajoie, qui avait annoncé que St-Louis pourrait jeter l’éponge.
« Les joueurs jouent pour Martin », a-t-il déclaré, citant Kaiden Guhle.
« Ils jouent pour eux-mêmes, mais ils jouent pour tout le monde, pas juste pour la chambre. Parce que, parfois, la chambre peut démissionner sur un coach ou quelqu’un dans l’organisation. Ce n’est pas le cas ici. »
Cette déclaration en dit long sur la relation entre St-Louis et ses joueurs. Contrairement à ce que certains ont laissé entendre, l’entraîneur jouit encore du respect et de la confiance de son vestiaire.
Hughes a également souligné le changement profond qui s’opère dans la culture de l’organisation.
Là où des échecs auraient autrefois engendré des conflits et des reproches, l’équipe aborde désormais les défis avec une mentalité collective.
« Quand les choses vont mal, au lieu de voir tout le monde se blâmer et rejeter la faute sur quelqu’un d’autre, c’est NOTRE problème, un problème que l’on doit régler ensemble », a affirmé Hughes.
Cette évolution est attribuable en grande partie à St-Louis, dont la philosophie axée sur le développement individuel et collectif commence à porter ses fruits.
Pour Hughes, cette base solide est le fondement sur lequel repose l’avenir de l’organisation.
Alors que le Canadien est en pleine course pour une place en séries éliminatoires, Hughes a profité de l’occasion pour réaffirmer sa confiance en son entraîneur-chef et pour répondre aux rumeurs de démission ou de congédiement qui ont circulé plus tôt cette saison.
Il a entendu des rumeurs absurdes sur Martin. Mais Hughes répète que Martin est la pierre angulaire de ce projet, et il n’a jamais été question de le remplacer. Les mauvaises langues devraient peut-être revoir leur jugement est le massage véhiculté par Hughes avec fermeté.
Ce soutien public envoie un message clair : Martin St-Louis n’est pas seulement un entraîneur de passage. Il est un maître du processus de reconstruction et un acteur clé dans le succès futur de l’équipe.
Jean-Charles Lajoie, qui avait prédit la démission de St-Louis, se retrouve désormais au cœur des discussions. Hughes n’a pas nommé Lajoie directement, mais ses propos ne laissent aucun doute quant à la cible de ses critiques.
St-Louis, que certains voyaient déjà sur le départ, est aujourd’hui solidement en poste et continue de gagner le respect de ses joueurs et de ses dirigeants.
Ceux qui doutent de Martin devraient simplement regarder ce que cette équipe accomplit sur la glace est le message de Hughes.
Sous les ordres de Martin St-Louis, le Canadien de Montréal est plus que jamais une équipe en mouvement. Les résultats ne mentent pas : une progression constante, une culture renouvelée et un vestiaire uni.
Si certains critiques persistent, ils devront désormais se confronter à une réalité indéniable : Martin St-Louis a prouvé qu’il méritait sa place.
La confiance de Kent Hughes en son entraîneur envoie un signal fort à la ligue et aux partisans : le Canadien n’est pas seulement en train de reconstruire une équipe, il est en train de redéfinir son identité. Et Martin St-Louis est au centre de cette transformation.
Il a un contrat...à vie...
Martin St-Louis ne sera jamais congédié Le jour où il partira, ce sera sa décision.