Martin St-Louis se trouve actuellement dans une situation enviable du point de vue financier.
Son salaire, déjà impressionnant de 3 millions de dollars par an, va connaître une augmentation incroyable à partir de 2025, atteignant 5 millions de dollars annuels jusqu'en 2027.
Ce contrat fait de St-Louis l'un des entraîneurs les mieux payés de la LNH, surpassant de loin les revenus de nombreux autres entraîneurs dans différents sports au Canada et ce, même s'il est tout nouveau dans le domaine.
En plus de son salaire d'entraîneur, St-Louis a su diversifier ses sources de revenus. Un exemple notable est son contrat publicitaire avec Hydro-Québec, qui lui rapporte 250 000 dollars supplémentaires chaque année.
Cette capacité à monétiser sa notoriété au-delà de son rôle sur le banc des Canadiens témoigne de son intelligence financière et de sa compréhension des opportunités commerciales qui s'offrent à lui.
En comparaison, Jean Pascal, bien que champion du monde de boxe et ayant accumulé plus de 10 millions de dollars au cours de sa carrière, reconnaît aujourd'hui certaines erreurs dans la gestion de ses finances.
L'une de ses plus grandes erreurs, selon lui, a été de dépenser son premier million en carrière pour l'achat d'une maison personnelle, plutôt que de l'investir dans l'immobilier à revenus.
«Si j’avais su tout ce que je sais aujourd’hui sur l’immobilier, j’aurais acheté un bloc de 6 ou 8 portes et non ma maison actuelle avec mon premier million en carrière" (crédit: Journal de Montréal)
Avec le recul, Pascal admet qu'un investissement dans un immeuble de plusieurs unités aurait non seulement généré des revenus passifs, mais aurait aussi pu financer l'achat de sa maison actuelle.
«Cet achat m’aurait probablement permis de financer l’achat de ma maison. Par contre, il n’est jamais trop tard pour bien faire les choses.»
Cette prise de conscience est venue tardivement, mais Pascal a su redresser la barre en se tournant vers l'immobilier dans la deuxième moitié de sa carrière.
En janvier dernier, il a acquis un immeuble de 46 logements à Sherbrooke pour 3,2 millions de dollars, marquant ainsi le début de sa reconversion en tant qu'investisseur immobilier.
Dans sa transition vers ce niuveau chapitre de sa vie, il s'est entouré de deux partenaires clés : Thierry Joubert et Mactar Mbaye.
Joubert, un ancien enseignant du secondaire ayant une solide expérience dans l'acquisition et la gestion d'immeubles, apporte une expertise précieuse à leur collaboration.
De son côté, Mactar Mbaye, animateur de télévision et courtier immobilier, complète le trio avec ses connaissances approfondies du marché et ses compétences en négociation.
Leur alliance s’est rapidement révélée fructueuse, grâce à une vision commune et une confiance mutuelle, éléments que Pascal juge essentiels dans ce nouveau chapitre de sa vie professionnelle.
Mais attention, tout n'est pas parfait dans cette nouvelle aventure. Une controverse a récemment éclaté autour de Cory Albert, un jeune influenceur immobilier de 24 ans, qui agit en tant que secrétaire au sein de l'entreprise de Pascal.
Albert, originaire de Gatineau, se vante sur ses réseaux sociaux d'avoir accumulé des actifs immobiliers d'une valeur de 7 millions de dollars au Québec et compte plus de 120 000 abonnés.
Les autorités du marché financier le voient comme un homme dangereux.
Cory Albert, âgé de 24 ans, est un influenceur bien connu sur les réseaux sociaux, où il partage régulièrement ses astuces pour investir dans l'immobilier avec ses 120 000 abonnés.
Il utilise des slogans accrocheurs tels que « Comment acheter un immeuble avec 0$ ? » pour capter l'attention de son public, un talent qu'il a affiné grâce à sa maîtrise des outils numériques et des plateformes comme TikTok.
Né dans l'ère numérique, Cory excelle dans l'art de créer du contenu viral, comme en témoigne l'une de ses vidéos les plus populaires qui a dépassé les 2 millions de vues.
Dans ses vidéos, Cory parle souvent de concepts tels que « levier financier », « générer des profits » et « filtrer les locataires », se positionnant comme un expert de l'immobilier au Québec.
Il affirme posséder 165 portes à travers la province et utilise cette réussite pour promouvoir ses connaissances en matière d'investissement immobilier.
Selon lui, son parcours a commencé à l'âge de 19 ans, lorsqu'il a acquis son premier triplex grâce à l'aide de ses grands-parents. Aujourd'hui, il se vante d'avoir accumulé des actifs immobiliers d'une valeur de 7 millions de dollars.
Cory Albert tire une grande partie de ses revenus de la vente de formations, qu'il propose en ligne et en personne.
Ces formations, qui vont de 1 000 $ à 15 000 $, offrent aux participants la possibilité d'apprendre directement de l'influenceur.
Pour ceux qui optent pour le programme le plus cher, deux entretiens mensuels avec Cory sont inclus pendant un an, une offre qu'il présente comme une opportunité unique de bénéficier de son expertise et de ses conseils personnalisés.
Selon l'autorité des marchés financiers, ses actifs et sa fortune sont très opaques et on parle d'un homme qui profite de la naïveté du public.
Jean Pascal a pris soin de préciser qu'Albert n'avait pas été impliqué financièrement dans leur première transaction immobilière à Sherbrooke, ce qui laisse entrevoir une certaine prudence de la part de Pascal face à cette nouvelle association.
Malgré cela, la présence d'Albert au sein de l'entreprise reste une source de débats, certains se demandant si sa notoriété et sa controverse en ligne est vraiment un atout pour les ambitions immobilières de Pascal ou si elle pourrait, au contraire, devenir un point de friction dans le futur.
Ou un point de trouble avec les autorités.
Les regrets de Pascal concernant ses premières décisions financières sont un rappel poignant des erreurs que de nombreux athlètes commettent, souvent par manque de conseil ou de prévoyance. Il ne faudrait pas qu'il se mette dans l'eau chaude avec un influenceur louche qui fait de plus en plus jaser pour les mauvaises raisons.
Alors que Martin St-Louis continue de bâtir une fortune grâce à une carrière bien gérée et à des choix financiers avisés, Jean Pascal s'efforce de compenser les erreurs du passé en se forgeant une nouvelle carrière dans l'immobilier. Attention de ne pas appuyer sur les mauvais boutons.
Ces deux parcours, bien que très différents, illustrent les défis et les opportunités qui se présentent aux athlètes lorsqu'il s'agit de gérer leur argent et de préparer leur avenir.
Surtout, cela nous montre à quel point St-Louis est surpayé...pour un coach qui n'a rien prouvé encore...