C’est une véritable bombe sportive qui vient de secouer la LNH, et elle a éclaté en plein cœur du marché de Los Angeles.
Selon les informations de Pierre LeBrun, Ken Holland, tout juste nommé directeur général des Kings, aurait un plan bien précis : signer Mitch Marner cet été… et Connor McDavid dès l’été prochain s’il refuse de prolonger à Edmonton.
Et ce ne sont pas des rumeurs lancées en l’air. Ce sont des ambitions réelles, assumées, calculées, d’un vétéran DG qui ne revient pas dans la LNH pour jouer aux échecs — il revient pour démolir l’échiquier.
La déclaration de guerre est claire. “Je compte être agressif. Très agressif,” a affirmé Holland dans une entrevue accordée à The Athletic.
L’homme qui a transformé les Oilers en prétendants sérieux au cours des quatre dernières années compte tout miser sur le talent pur, sur les gros noms, sur les coups de circuit qui changent une franchise.
Et la cible numéro un? Mitch Marner. L’ailier des Maple Leafs est sur le point de tester le marché des joueurs autonomes le 1er juillet.
Toronto ne veut pas le signer à long terme à n’importe quel prix. Marner, lui, souhaite un nouveau départ. Moins de pression. Moins de haine. Moins de pancartes « Trade Mitch » dans les estrades.
Et quel meilleur endroit que le soleil californien, où personne ne te reconnaît dans un Starbucks, et où tu peux jouer au hockey sans être traité de traître dès que tu rates un tir?
Mais ce n’est pas tout.
Ken Holland ne vise pas seulement Marner. Il veut Connor McDavid. Et là, on ne parle plus d’un gros coup. On parle d’un séisme.
L’idée est simple : attirer Mitch Marner dès cet été, pour bâtir un noyau offensif dynamique et rassurant, dans lequel McDavid pourrait se projeter s’il refuse de signer une prolongation à Edmonton.
Rien de ce que propose Holland n’est laissé au hasard. Il connaît McDavid. Il connaît ses attentes. Et surtout, il connaît ses frustrations.
McDavid, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas signé d’extension avec les Oilers. Son contrat vient à échéance en 2026, mais il est éligible pour une prolongation dès le 1er juillet 2025. Et si les Oilers échouent encore cette année à gagner la Coupe, il est fort possible que le meilleur joueur de la planète en ait assez.
Assez de jouer dans la pire ville du Canada après Winnipeg. Assez de vivre dans une organisation qui, malgré tous les efforts, a encore des trous partout. Un gardien instable. Une profondeur fragile. Une fenêtre qui se referme. Et un climat de -30 en janvier.
À l’inverse, à Los Angeles?
Une organisation stable.
Une ville glamour, ensoleillée, anonyme.
Un formation complète pour remporter la Coupe Stanley.
Et potentiellement… son ami Mitch Marner à ses côtés.
Ce n’est pas un fantasme. C’est un fait. Lors du tournoi des 4 Nations, Mitch Marner et Connor McDavid formaient un duo redoutable, et c’est Marner qui a fait la passe décisive sur le but gagnant en finale contre les États-Unis.
Leur complicité saute aux yeux. Deux cerveaux offensifs, deux patineurs élites, deux visionnaires capables de faire basculer un match en dix secondes.
Ken Holland était là. Il a vu. Il a noté.
Et c’est exactement cette connexion qu’il veut recréer à L.A. Pour séduire McDavid en 2025, il lui construit une maison en 2024.
Holland ne fait pas semblant. Dès son arrivée chez les Kings, il a rencontré tous les directeurs adjoints. Il a gardé l’équipe de Rob Blake intacte. Et surtout, il a reçu le feu vert de la haute direction pour aller jusqu’au plafond salarial.
« On va aller au maximum du plafond » a-t-il affirmé.
Traduction? Il a carte blanche.
Il peut offrir à Marner un contrat de 13 M$ s’il le faut.
Et avec la hausse imminente du plafond salarial, Holland prépare le terrain pour accueillir deux superstars sans casser son noyau.
Le plus tragique dans tout ça? C’est que les Oilers n’ont plus vraiment de contrôle. Ils sont bons, oui. Mais leur alignement a des failles. Et si Dallas les sort en finale de conférence, si l’équipe échoue encore à remporter la Coue, Connor McDavid va devoir faire un choix.
Prolonger? Ou partir.
Et si l’option de partir devient réaliste, Los Angeles est le seul club capable de lui offrir tout ce qu’il veut :
Gagner maintenant.
Vie privée garantie.
Soleil à l’année.
Mitch Marner sur son aile.
Et un DG en qui il a confiance.
C’est cruel à dire, mais Edmonton ne peut pas rivaliser.
Ce qu’on est en train de vivre, c’est un changement de paradigme. Le hockey entre dans son ère NBA : les joueurs vedettes vont là où ils veulent jouer, ensemble, dans les bons marchés, avec les bons DG.
Et Ken Holland, à 69 ans, est peut-être l’homme le plus dangereux de la LNH en ce moment. Parce qu’il a tout ce qu’il lui manquait à Edmonton : le budget, le marché, la liberté.
Il n’a plus à convaincre les proprios.
Il n’a plus à prouver qu’il peut gagner.
Il est dans une mission de clôture de carrière. Et cette mission s’appelle Marner & McDavid.
D’ici l’an prochain, Los Angeles pourrait devenir l’épicentre du hockey mondial.
Et si ça se produit?
Tout le crédit reviendra à un vieux renard de Vernon, Colombie-Britannique. Un homme qu’on pensait à la retraite. Mais qui n’était qu’en train de préparer son retour grandiose.
Ken Holland veut marquer l’histoire.
Et il a commencé en ciblant Mitch Marner.
La prochaine balle, c’est Connor McDavid.
Nous en avons des frissons dans le dos.