C’est une onde de choc. Un tremblement de terre qui commence à secouer l’Ouest canadien, et dont la tempête… est en train de migrer vers Montréal.
Evan Bouchard. Offre hostile. Canadien de Montréal. Boom.
Ce n’est pas un fantasme. Ce n’est pas une rumeur farfelue lancée par un pseudo-insider pour faire le buzz un mardi après-midi alors que le CH est éliminé. C’est du sérieux. Du concret. Du brutal. Et les Oilers d’Edmonton sont en état de panique.
Pourquoi?
Parce que Jeff Gorton, pour la première fois, a ouvertement laissé entendre que le Canadien est prêt à frapper. Pas demain. Pas dans cinq ans. Maintenant. Et dans le monde codé de la LNH, une phrase comme « avec le plafond salarial qui monte, il y a maintenant des possibilités qu’on ne pouvait même pas envisager »… c’est une déclaration de guerre.
Et dans cette guerre, le premier soldat ciblé s’appelle Evan Bouchard.
L’élément déclencheur? Il vient tout juste d’être dévoilé par la LNH : les nouveaux seuils de compensation pour les offres hostiles. Et mon dieu que ça change la donne.
Voici la nouvelle grille pour 2025 :
Jusqu’à 1 544 424 $ : Aucune compensation
De 1 544 425 $ à 2 340 037 $ : 1 choix de 3e ronde
De 2 340 038 $ à 4 680 076 $ : 1 choix de 2e ronde
De 4 680 077 $ à 7 020 113 $ : 1 choix de 1re et 1 choix de 3e ronde
De 7 020 114 $ à 9 360 153 $ : 1 choix de 1re, 1 choix de 2e et 1 choix de 3e ronde
De 9 360 154 $ à 11 700 192 $ : 2 choix de 1re, 1 choix de 2e, 1 choix de 3e ronde
Plus de 11 700 192 $ : 4 choix de 1re ronde
Et maintenant, tu te poses la question : pourquoi est-ce si important?
Parce que Kent Hughes a la main parfaite.
Il pourrait donc structurer une offre entre 10 M$ et 11,7 M$ par saison sur 7 ans pour Evan Bouchard… et la compensation serait parfaite : deux 1ers, un 2e, un 3e. Pas besoin de sacrifier Slafkovsky. Pas besoin de démolir son noyau.
Et encore mieux : le CH garderait l’un de ses deux de première ronde 2025… car la convention collective exige que les offres hostiles soient déposées en même temps que le marché des agents libres... après le repêchage...
Maintenant, parlons d’Edmonton.
La situation des Oilers est catastrophique. Avec un plafond à 95,5 M$, ils auront 9,125 M$ de marge, mais doivent signer Bouchard, Podkolzin et probablement un gardien.
Et Evan Bouchard, avec ses 238 points en 347 matchs et ses 70 points en 63 matchs, est en train de jouer son contrat sur la lune.
AFP Analytics estime que son prochain contrat avoisinera les 10,8 M$ par saison. Tu vois où ça mène?
Si Hughes propose 10,9 M$ sur cinq ans : les Oilers ne peuvent pas égaler. C’est aussi simple que ça. Ils devront soit faire un tour de magie comptable, soit laisser filer l’un des meilleurs quarts-arrières offensifs de la LNH.
Et c’est là que Montréal frappe un coup de circuit.
Parce qu’il est le fit parfait pour cette équipe.
Evan Bouchard, c’est :
6’3, 195 livres
Un tir frappé des ligues majeures.
Une vision offensive élite.
Une machine à l’avantage numérique.
Un droitier, ce qui manque cruellement à Montréal.
Avec Hutson à gauche, Guhle comme polyvalent, et Reinbacher en développement… Bouchard serait le quart-arrière pur rêvé. Et qui complèterait à merveille Hutson et sa vision magique (et son tir faible).
Dans son balado DFO Rundown, Seravalli a lâché la bombe :
« Si une offre hostile se matérialise cet été, le CH est en tête de liste pour Evan Bouchard. »
Et attention : Seravalli n’est pas un amuseur public. Il est connecté aux agents, aux DG, aux salles de conférence. Quand il mentionne une équipe… c’est qu’il y a de la fumée. Et souvent, du feu.
Jason Gregor, journaliste sur le beat des Oilers, a lui aussi confirmé que la nervosité est palpable à Edmonton. Ils savent qu’ils ne peuvent pas offrir plus de 9 M$… alors que le marché s’excite à Montréal.
Et le CH? Il attend. Il aiguise ses crocs.
Bien sûr, Bouchard n’est pas seul.
Mason McTavish, Noah Dobson, Marco Rossi, Gabriel Vilardi, JJ Peterka, Will Cuylle, Matthew Knies, K’Andre Miller… tous sont sur le radar. Et tous sont vulnérables.
Mais Bouchard, c’est plus qu’un coup médiatique. C’est le move qui redéfinit le CH.
Imagine un alignement où Suzuki, Caufield et Demidov sont alimentés par un quart-arrière de la trempe de Bouchard et un magicien comme Hutson.
On pourrait enfin tasser Juraj Slafkovky de l'avantage numérique. Le "power play" devient invincible. La transition défensive s’accélère. Le CH passe d’un club prometteur à un aspirant sur-le-champ.
Depuis des années, on critique le Canadien pour son manque d’audace. Pour ses décisions frileuses. Pour son incapacité à sortir des sentiers battus.
Mais cet été, tout peut changer.
Avec Jeff Gorton, le requin, et Kent Hughes, le stratège, le CH peut mettre à genoux une puissance de l’Ouest et voler un joueur de franchise.
Et surtout : il peut le faire sans trahir son plan.
Pas besoin d’échanger Hage. Pas besoin de sacrifier Reinbacher. Il suffit de payer le bon prix… et de respecter le système. Et avec les nouveaux seuils de compensation, la LNH vient de donner à Kent Hughes les clés du paradis.
Quand un agent comme Allain Roy — qui gère 390 M$ de salaires — dit à TVA Sports : « J’ai l’impression qu’on va vivre un été d’offres hostiles », ce n’est jamais anodin.
C’est exactement ce qu’Hughes prépare.
Et Roy en rajoute : « Ça coupe les coins ronds. Tu reconstruis en 1 an au lieu de 4. »
Boom.
2025 ne sera pas une intersaison comme les autres. C’est le moment-charnière du règne Hughes-Gorton.
Et si ce tandem veut frapper fort, il n’y a pas de meilleure cible qu’Evan Bouchard. Pas de meilleur timing que maintenant. Pas de meilleur outil que les nouvelles compensations.
Le CH a tout en main. L’argent. Les choix. Le plan. La faim.
Il ne manque qu’un geste.
Un coup de crayon. Une signature. Une bombe.
Et Evan Bouchard pourrait devenir le plus gros coup du Canadien depuis Guy Lafleur.
La LNH n’est pas prête.
Mais Montréal, lui, l’est.