Depuis l’annonce du congédiement de Jim Montgomery par les Bruins de Boston, les réseaux sociaux se sont enflammés.
Pour une grande majorité des partisans du Canadien de Montréal, la solution à la crise actuelle porte un nom : Jim Montgomery.
Pendant ce temps, Martin St-Louis est plongé dans un véritable cauchemar public. Les appels au changement ne se limitent plus aux discussions de salon ou aux débats télévisés; ils ont envahi les réseaux sociaux et les plateformes de discussion en ligne, où les partisans sont catégoriques : St-Louis doit partir.
Les critiques envers Martin St-Louis et l’engouement pour Jim Montgomery ne se limitent pas aux discussions en ligne. À l’interne, au Canadien de Montréal, l’organisation est littéralement inondée de courriels, de messages et de demandes concernant Montgomery.
Les responsables des réseaux sociaux, les équipes de marketing, et même les relations publiques du club sont confrontés à un flux constant de réactions.
Même avant le congédiement officiel, des messages se multipliaient sur les plateformes numériques du Canadien. Depuis qu'il est devenu libre, les demandes pour l'embaucher atteignent des sommets.
Les commentaires et publications s’accumulent, créant une vague d’opinion quasi unanime en faveur de Montgomery. Voici un aperçu des réactions virales :
« Jim Montgomery est libre. Pas besoin de chercher plus loin. Gorton, Hughes, réveillez-vous! »
« Imaginez Montgomery derrière le banc avec cette jeune équipe. Ça ferait toute la différence. Désolé, Marty, mais ton temps est écoulé. »
« Les Bruins congédient un coach de premier plan et nous, on garde un amateur? C’est une blague! Montgomery à Montréal, tout de suite. »
« La décision est facile. Montgomery connaît la division, il sait comment gagner. On attend quoi? »
Si Kent Hughes et Jeff Gorton n’ont aucune intention de congédier Martin St-Louis pour le moment, ils ne peuvent ignorer la tempête médiatique qui secoue l’organisation.
Selon des sources internes, les dirigeants du CH seraient bien conscients de l’impact de cette situation sur l’image du club et sur la perception des fans.
« Les messages se rendent. Pas seulement dans nos boîtes courriel, mais aussi dans nos réunions. Les fans parlent, et ils sont bruyants », aurait confié un membre du département marketing de l'équipe sous le couvert d’anonymat.
« C’est hors de contrôle. On reçoit plein de courriels par jour qui mentionnent Montgomery. Les gens écrivent au sujet de St-Louis, mais c’est souvent pour dire qu’il doit être remplacé par Montgomery. C’est devenu leur obsession. »
Sur X (anciennement Twitter), le mot-clic #Montgomery est devenu tendance au Québec. Des vidéos et des photos montées par des partisans circulent, imaginant Montgomery derrière le banc du Canadien.
Sur Facebook, des groupes de discussion entièrement dédiés à la comparaison entre St-Louis et Montgomery fleurissent.
Même sur Instagram, des publications de fans montrent des montages où Montgomery porte une veste du Canadien.
« Quand Montgomery est libre et qu’on garde St-Louis, c’est comme garder une voiture brisée au lieu d’acheter une Ferrari. »
« Montgomery pourrait transformer cette équipe en championne. Donnez-lui les rênes et regardez le CH voler! »
Les partisans vont même jusqu’à "taguer" directement le compte officiel du Canadien, exigeant une réponse de la direction. Cette pression constante ne passe pas inaperçue.
La situation a des répercussions bien au-delà du vestiaire du Canadien. La famille et les proches de Martin St-Louis seraient également affectés par cette frénésie.
Ça commence à peser sur ses épaules. Il fait tout pour rester concentré, mais c’est impossible d’ignorer tout ce qui se dit. Sa famille voit tout ça, et c’est dur pour eux.
Les critiques pleuvent, souvent cruelles, et certaines vont même jusqu’à remettre en question la légitimité de St-Louis comme entraîneur :
« Martin St-Louis, c’est un bon gars, mais pas un coach de la LNH. Montgomery ferait du CH une vraie équipe. »
« Quand t’as Montgomery disponible et que tu préfères garder St-Louis, c’est du sabotage. »
Lors de ses dernières conférences de presse, St-Louis a laissé transparaître une fragilité inhabituelle. Son ton défensif, ses cernes jusqu'au cou et ses réponses brèves ont trahi une nervosité grandissante :
Il sait qu’il y a beaucoup de critiques. Il ne peut pas contrôler ce que les gens disent. Il se concentre sur son travail et sur ce qu'il peut faire pour aider cette équipe.
Mais malgré ses efforts pour cacher son malaise, les fans et les médias n’ont pas tardé à remarquer une différence dans son attitude.
« On dirait que St-Louis est à bout de souffle. Peut-être qu’il sait que son temps est compté. »
Jim Montgomery est vu par beaucoup comme l’antithèse parfaite de Martin St-Louis. Ancien entraîneur des Bruins, il a su bâtir une équipe compétitive et disciplinée, et il est reconnu pour sa capacité à tirer le meilleur de ses joueurs.
Les partisans n’hésitent pas à faire des comparaisons brutales :
« Montgomery, c’est un vrai coach. St-Louis, c’est un gars qui apprend sur le tas. Le CH mérite mieux. »
Pour l’instant, Kent Hughes et Jeff Gorton restent silencieux face à cette agitation. Mais leur patience pourrait être mise à rude épreuve si les résultats ne s’améliorent pas rapidement.
Les deux victoires de suite (3 victoires en 4 matchs) font du bien. St-Louis peut respirer. Sa famille un peu moins en voyant tous les commentaires sur Montgomery.
Martin St-Louis doit non seulement affronter les critiques sur son système et ses décisions, mais aussi sur sa capacité à gérer la pression dans un marché aussi sans pitié que Montréal.
Si la situation actuelle ne change pas, il est probable que la rumeur Montgomery continue de grandir, au point de devenir une option incontournable pour la direction.
En attendant, St-Louis navigue dans des eaux troubles, avec l’ombre de Montgomery qui plane sur son poste et l’avenir incertain de son mandat à la tête du Canadien.
À lui de relever la tête. Car d"ici les prochaines semaines, à chaque défaite, le Québec va demander Montgomery.
Pauvre Marty.