Crise à RDS: Norman Flynn sacrifié au profit de Benoît Brunet

Crise à RDS: Norman Flynn sacrifié au profit de Benoît Brunet

Par David Garel le 2025-02-19

Les années passent, les critiques s’accumulent, mais rien ne change chez RDS.

Tandis que les amateurs de hockey québécois réclament du renouveau, une nouvelle génération d’analystes et d’animateurs plus dynamiques, le réseau semble figé dans une époque révolue.

Norman Flynn a été sacrifié, coupé de plusieurs heures à l’antenne, mais les autres figures controversées du réseau continuent de dominer les émissions.

Gaston Therrien a toujours autant de temps d’antenne. Benoît Brunet est toujours là, avec le même ton monocorde et les mêmes analyses passé date. Le message est clair : RDS refuse d’évoluer.

Les réseaux sociaux regorgent de critiques envers les analystes vieillissants de RDS. Les amateurs de hockey réclament du sang neuf, des voix plus pertinentes et connectées à la réalité du hockey moderne.

Pourtant, la direction du réseau continue d’ignorer ces demandes, préférant s’accrocher à des figures d’un autre temps. Les débats sont les mêmes, les analyses sont les mêmes, et la passion semble artificielle...pour ne pas dire endormante.

Pendant que TVA Sports, malgré ses défauts, tente d’innover en donnant plus de place à de nouveaux visages comme Anthony Martineau et Alexandre Picard, RDS s’enlise dans son modèle dépassé.

Le problème ne vient pas seulement des analystes eux-mêmes, mais d’une culture qui refuse le changement, une vision archaïque qui ne reflète plus les attentes du public d’aujourd’hui.

Norman Flynn a été la seule victime de cette crise. Son temps d’antenne a été drastiquement réduit, non pas parce que RDS veut vraiment changer, mais parce qu’il était devenu trop impopulaire pour être défendable.

Flynn a été sacrifié pour calmer la tempête, mais les autres ont été protégés. Gaston Therrien continue de répéter les mêmes analyses depuis 20 ans. Benoît Brunet livre des commentaires sans profondeur. Seul Vincent Damphousse est pertinent, alors que Françous Gagnon est le seul journaliste qui reste d'actualité.

Au final, RDS a joué la carte du bouc émissaire, sans toucher au vrai problème : un renouvellement générationnel nécessaire. Tant que la direction refusera d’écouter son public, elle continuera de perdre en crédibilité et en pertinence.

Le pire dans tout ça? Les fans n’ont pas vraiment d’alternative. TVA Sports couvre moins de matchs, et il n’existe pas de véritable concurrence francophone à RDS pour la couverture du Canadien de Montréal.

Ce monopole permet au réseau de maintenir son statu quo, sans conséquence immédiate. Mais à long terme, cette surdité aux critiques risque de lui coûter cher.

Les amateurs de hockey évoluent. Le journalisme sportif aussi. RDS, lui, reste bloqué dans le passé.

Benoît Brunet est l’incarnation parfaite de cette stagnation. Pendant que Norman Flynn a payé le prix, Brunet, lui, a survécu.

Il continue de réciter ses analyses fades, sans jamais remettre en question sa place. Sa façon de s’exprimer, souvent incompréhensible, où les phrases s’embrouillent et les idées restent en surface, est devenue une source de frustration pour de nombreux amateurs de hockey.

RDS semble déterminé à le protéger, comme si l’ancien joueur du Canadien était intouchable. Peu importe les critiques, peu importe les moqueries sur les réseaux sociaux, il conserve sa place, imperturbable, récitant des évidences avec le même ton monocorde.

Un simple regard sur les réseaux sociaux pendant une de ses interventions suffit pour comprendre l’ampleur du problème : les plaintes sont nombreuses, les sarcasmes fusent, et pourtant, RDS ne bouge pas.

Ce qui irrite le plus, c’est cette absence totale d’évolution. Benoît Brunet, c’est du copier-coller depuis des années. Ses analyses sont figées dans le temps, son regard sur le jeu est limité, et son manque de préparation est évident.

Il ne propose rien de nouveau, il ne décortique pas les tendances modernes du hockey, il ne pousse jamais plus loin la réflexion. Il se contente de commenter le jeu comme un spectateur des années 80, sans réelle valeur ajoutée.

Pire encore, son manque de dynamisme affecte le rythme des émissions. Les segments d’analyse deviennent des moments creux, où l’intérêt s’effondre.

À une époque où les podcasts et les nouvelles plateformes offrent du contenu détaillé, percutant et innovant, RDS s’accroche à un analyste qui semble avoir arrêté d’évoluer il y a plus d’une décennie.

Alors pourquoi est-il toujours en poste? Parce qu’à RDS, on fonctionne en circuit fermé. Le réseau ne se renouvelle pas, il recycle.

Un analyste peut être critiqué, décrié, moqué, mais tant qu’il fait partie du « country club », il garde sa place. On préfère la sécurité au changement, la complaisance à la remise en question.

Pendant ce temps, les jeunes talents qui pourraient apporter une nouvelle vision du hockey restent dans l’ombre.

On préfère donner du temps d’antenne à un Brunet dépassé qu’à une nouvelle voix qui pourrait réellement enrichir l’expérience des amateurs.

Ce refus de changer, cette peur d’innover, c’est ce qui tue lentement RDS. À court terme, le réseau peut encore survivre grâce à son monopole.

Mais à long terme, ce mépris du renouveau, cette protection des figures usées, va lui coûter cher. Les amateurs de hockey évoluent, ils recherchent du contenu pertinent, des analyses fines, une compréhension plus profonde du jeu.

Benoît Brunet n’incarne rien de tout ça. Il est le symbole d’un réseau qui regarde en arrière plutôt que d’avancer. Et tant que RDS persistera dans cette voie, il continuera de perdre son audience, sa pertinence… et son avenir.