Un an après l'arrivée de Patrick Roy derrière le banc des Islanders de New York, le constat est sans appel : déception.
Après une qualification surprise en séries éliminatoires l'an dernier, ponctuée par une élimination au premier tour face aux Hurricanes de la Caroline, les "Isles" connaissent une saison 2024-25 catastrophique.
Actuellement derniers de la division Métropolitaine, les Islanders peinent à trouver le rythme et les blessures n'ont pas aidé.
Mais c'est un incident survenu lundi dernier lors du match contre les Blue Jackets de Columbus qui a fait le tour des réseaux sociaux.
Capturé par les caméras, Mathew Barzal, l'une des seules stars de l'équipe, a été filmé sur le banc, échangeant avec un coéquipier et laissant échapper des propos peu flatteurs à l'endroit des partisans.
Barzal aurait déclaré : « Cette place est vide. Fu...in vide. C'est une blague, "man" »
@krantzcke Mat Barzal was livid at the New York Islanders fans lack of attendance #nhl #espn #newyorkislanders #hockey #krantzcke ♬ original sound - Krantzcke
Les images semblent confirmer ces propos, jetant une véritable bombe dans le vestiaire et enflammant les réseaux sociaux.
Barzal, qui était jusqu'à présent considéré comme l'un des chouchous des fans, risque de voir sa popularité sérieusement entachée par cette grave erreur de relations publiques.
Les Islanders, eux, sont plongés dans une crise profonde, tant sur le plan sportif que sur le plan relationnel.
L'incident de Mathew Barzal n'est pas qu'une simple colère d'un joueur frustré.
Il est le symptôme d'un malaise profond qui est en train de ronger les Islanders de l'intérieur.
Les propos de Barzal, loin d'être isolés, reflètent un sentiment de frustration partagé par de nombreux joueurs envers la direction de Lou Lamoriello.
En s'en prenant à l'ambiance horrible du UBS Arena, Barzal s'est fait le porte-parole d'une génération de joueurs qui aspire à un hockey plus offensif et plus spectaculaire.
Un hockey qui contraste radicalement avec le style prudent et défensif prôné par Lamoriello. Les jeunes joueurs, comme Barzal, veulent prendre du plaisir sur la glace et remporter des victoires.
Ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent se contenter d'un jeu terne et sans âme.
Patrick Roy, avec sa personnalité flamboyante et son style de jeu offensif, incarne tout ce que les jeunes joueurs des Islanders rêvent d'être.
Son arrivée à Long Island a suscité un vent d'espoir, mais les résultats n'ont pas été au rendez-vous. Pourtant, Roy continue de bénéficier d'un soutien infini de la part de ses joueurs.
Lou Lamoriello, quant à lui, semble prisonnier de ses méthodes d'antan. Son insistance à construire une équipe basée sur la défensive et l'expérience ne fonctionne plus dans le hockey moderne.
Les jeunes joueurs ont besoin de liberté pour exprimer leur talent, et Lamoriello semble incapable de leur offrir cet environnement.
L'incident de Barzal pourrait bien marquer un tournant dans l'histoire des Islanders. Les joueurs, tannés d'un système qui les étouffe, pourraient exiger des changements radicaux.
Et ces changements pourraient bien passer par le départ de Lou Lamoriello.
L'avenir des Islanders est suspendu à un fil. Si les propriétaires décident de conserver Lamoriello, la crise sera sans précédent à Long Island la saison prochaine.
Si, au contraire, ils optent pour un changement de direction, Patrick Roy pourrait bien être l'homme de la situation.
L'affaire Barzal a mis à nu les divisions profondes qui existent au sein des Islanders. Les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants tirent chacun dans leur direction, et l'équipe en subit les conséquences.
Il est temps pour les propriétaires de prendre une décision courageuse et de choisir l'avenir.
Roy est-il le seul capable de sauver les Islanders en tant que DG ? D'autres candidats pourraient-ils prétendre à ce poste et Roy pourrait-il rester comme coach ?
Ce qui est clair, c'est que les fans ne supporteront pas encore longtemps cette situation.
L'avenir des Islanders est sombre. Et Patricl Roy est clairement tanné.
Quand il a débarqué à Long Island il y a un an, c'était avec l'espoir de redonner vie à une franchise au fond du trou.
Mais un an plus tard, l'ambiance est électrique, et la tension entre l'entraîneur étoile et le directeur général Lou Lamoriello est évidente.
Loin d'être l'union sacrée espérée, cette cohabitation vire au cauchemar, menaçant de briser cette formation jusqu'au bout.
Les rumeurs d'un conflit entre Roy et Lamoriello courent depuis des mois. Les désaccords sur la composition des lignes, la gestion des jeunes joueurs et la philosophie de jeu seraient monnaie courante.
Les propos de Roy lors de conférences de presse, souvent critiques à l'égard de la construction de l'équipe, ne font qu'alimenter les spéculations.
Cette crise de Mathew Barzal envers l'ambiance honteuse au UBS Arena, a mis le feu aux poudres.
Alors que les joueurs semblent soutenir Roy dans ce duel coach vs DG, cette sortie a prouvé encore davantage les tensions profondes au sein de l'équipe.
Barzal, l'un des visages de la franchise, aurait-il été encouragé par Roy à exprimer son mécontentement ?
Car cela envoie un message cinglant: les joueur sont tannés, Patrick Roy est tanné, les fans sont tannés.
De son côté, Lou Lamoriello, figure légendaire du hockey, est de plus en plus isolé. Ses décisions controversées, ses transactions sacrifiant le futur pour des joueurs finis et les contrats coûteux accordés à des joueurs vieillissants, sont pointées du doigt.
Les résultats sportifs désastreux de l'équipe ne font qu'accentuer la pression sur le DG.
Les partisans des Islanders, exaspérés par les performances médiocres de leur équipe, demandent des changements radicaux.
Les réseaux sociaux sont en ébullition, et les appels à congédier Lamoriello se multiplient. Les fans voient en Roy le sauveur, un homme capable de redonner de l'âme à une équipe en manque d'identité.
L'avenir des Islanders s'annonce incertain. Si le conflit entre Roy et Lamoriello perdure, il pourrait avoir des conséquences désastreuses sur le moral des joueurs et sur les résultats de l'équipe.
Il est clair que l'été sera chaud à Long Island. Dans tous les cas, les prochains mois s'annoncent mouvementés.
Les propriétaires des Islanders devront prendre des décisions difficiles, et le choix qui s'offre à eux est clair : soit ils maintiennent le statu quo et risquent de voir leur franchise sombrer davantage, soit ils prennent le risque de tout changer en se séparant de Lamoriello et en donnant les clés à Roy.
L'ère Lamoriello semble toucher à sa fin. Les Islanders sont à un tournant de leur histoire. Le choix qui sera fait aura des répercussions importantes sur les années à venir.
Un seul nom se détache pour succéder à Lamoriello : Patrick Roy.
Le Québécois a le charisme, l'expérience et la vision pour redonner aux Islanders l'envie de gagner en tant que DG.
L'histoire ne fait que commencer à Long Island.