Crise dans le vestiaire à Laval : Pascal Vincent s’en prend à Luke Tuch

Crise dans le vestiaire à Laval : Pascal Vincent s’en prend à Luke Tuch

Par André Soueidan le 2024-12-27
rocket

Alors, chers amateurs de hockey, vous sentez cette odeur? Oui, celle-là, l’odeur d’un vestiaire où tout n’est pas tout à fait au beau fixe.

Cette fois, c’est à Laval que ça se passe. La cible du jour? Luke Tuch, un joueur qui, à l’époque de son repêchage, était vendu comme un futur pilier du Canadien.

Aujourd’hui, il est plutôt pilier du banc. Et pas juste parce qu’il chauffe la galerie.

Pascal Vincent, entraîneur-chef du Rocket, a visiblement décidé qu’il était temps de faire une déclaration choc. Une déclaration que, d’habitude, tu gardes pour un vétéran désabusé dans la LNH, pas pour un jeune espoir perdu dans la Ligue américaine.

Imaginez la scène. Luke Tuch, assis là dans le vestiaire, apprend qu’il est un « healthy scratch ».

Oui, healthy, parce que sa santé n’a rien à voir dans l’affaire. C’est juste qu’il n’est pas assez bon pour jouer.

Et comme si ça ne suffisait pas, son coach en remet une couche devant les médias : « Il s’est éloigné de son identité. »

Rien de moins. Vous imaginez un coach vous dire ça? Traduction : « On ne sait même plus quel genre de joueur tu es. »

Ajoutez à ça les mots magiques : gestion de la rondelle douteuse, trop de revirements, besoin de retrouver sa vraie nature.

Ah oui, parce qu’il paraît qu’avant, il avait une identité. Quelque chose de physique, d’efficace, un gars qui jouait simple.

Maintenant, c’est un mystère. Tuch est un joueur en pleine crise existentielle et, clairement, Pascal Vincent a décidé de le jeter sous l’autobus pour lui donner une chance de réfléchir.

Mais là, soyons clairs : ça ne sent pas juste la frustration d’un entraîneur. Ça sent la fin de parcours. Le gars a été repêché en deuxième ronde, 47e au total, en 2020.

On parle de la même cuvée où Kaiden Guhle est arrivé en première ronde, solide comme un roc. Et puis là, dans la même cuvée, on a décidé de miser sur Tuch.

Voyez-vous, des joueurs comme Will Cuylle et Alex Laferrière, repêchés après lui, sont déjà en train de s’amuser au rythme de la LNH.

Pendant ce temps, Luke Tuch, lui, offre une performance discrète : 4 buts, 4 passes en 21 matchs. Oui, 8 points.

Et ce n’est pas tout. Vous savez ce qui rend la chose encore plus savoureuse? Quand tu regardes le passé de Tuch.

À Boston University, il n’a jamais marqué plus de 10 buts en une saison. Sa meilleure année? 30 points en 39 matchs.

Correct, mais rien qui justifie un choix de deuxième ronde. Et pourtant, le Canadien a décidé de miser sur lui, en pensant peut-être qu’il était le prochain Tom Wilson ou quelque chose comme ça. Spoiler alert : il ne l’est pas.

Alors là, on arrive à ce moment délicieux où tu te dis : mais pourquoi Pascal Vincent a-t-il ressenti le besoin de sortir ça dans les médias?

Parce qu’il y a des choses que tu dis en privé, dans le confort de ton bureau. Mais non. Il a décidé de faire passer un message public.

Et le message est clair : « Si tu ne changes pas rapidement, tu es fini. » Et c’est là qu’on se demande si Tuch est encore récupérable.

Parce qu’un jeune joueur qui perd confiance, ça devient vite une pente glissante. Et quand ton entraîneur dit que tu as perdu ton identité, ce n’est pas le genre de commentaire qui te redonne un coup de boost.

Si tu ne peux pas te tailler une place régulière dans une équipe de la Ligue américaine, bonne chance pour faire le saut dans la LNH.

Ce n’est pas méchant, c’est juste la réalité. Et avec des choix fait cette année-là  dans la même ronde comme J.J. Peterka ou Émile Heineman, qui performent déjà bien mieux que Tuch —, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’ils ont vu en lui.

Alors voilà, Luke Tuch est maintenant dans une position où il doit soit renaître de ses cendres, soit finir dans les limbes du hockey professionnel.

On parle d’un gars qui, au mieux, pourrait devenir un joueur de profondeur.

Mais pour l’instant, il ne semble même pas capable de s’élever à ce niveau.

Pendant ce temps, Pascal Vincent, lui, peut se frotter les mains : il a envoyé un message clair non seulement à Tuch, mais à tout le vestiaire.

Si tu ne joues pas bien, tu es remplaçable. Même dans une ligue où l’objectif principal est de développer des talents, ce genre de message frappe fort.

Est-ce que cette crise va motiver Tuch? Peut-être. Mais une chose est sûre : si tu es un espoir et que ton coach dit publiquement que tu n’as pas d’identité, il est peut-être temps de reconsidérer ton avenir.

Parce que la Ligue nationale, c’est un rêve, mais pour Luke Tuch, ça commence à ressembler à un rêve qui s’éloigne.

Crise, vous dites? Oui, et pas juste dans le vestiaire.

Misère!