David Desharnais et Max Pacioretty...les PLEURNICHEURS....

David Desharnais et Max Pacioretty...les PLEURNICHEURS....

Par Nicolas Pérusse le 2020-05-22

- C'est pour ça que David Desharnais et Max Pacioretty sont de grands CHUMMÉS...

- Deux PLEURNICHEURS....ça va BEN ENSEMBLE..

«La pression est énorme à Montréal. Il faut que tu produises sur une base régulière. Tout le monde s’attend à ce que tu fasses des points à chaque match. Tu joues constamment contre les meilleurs joueurs de l’équipe adverse. Tu ne le réalises pas toujours sur le coup, mais quand j’y repense, c’était vraiment de la grosse pression. C’est amusant, de jouer chez soi. Mais ça implique beaucoup.  "

«C’est difficile. Tu as des amis qui t’appellent et te demandent comment ça va. Ils te demandent pourquoi tu n’as pas marqué depuis trois matchs. Tout ton entourage se retrouve à vivre dans ton monde à toi. Et tu dois constamment répondre aux questions. Bien peu de gens se sont déjà retrouvés dans la situation d’un Québécois qui joue pour le Tricolore. Donc ceux qui pouvaient me conseiller étaient rares."

«Parfois, j’aurais aimé avoir un ancien joueur pour me conseiller. Je crois que cette facette aurait pu être améliorée. Je ne me voyais pas vraiment appeler Guy Carbonneau chez lui. C’était peut-être à moi de le faire, cela dit...»   

«Max, c’est un gars qui est vrai. Il ne peut pas faire semblant. Il a toujours été lui-même. Il se mettait beaucoup de pression à vouloir être un bon capitaine. Il faut que les gens comprennent qu’il était notre meilleur buteur. Alors quand il passait deux matchs sans marquer, tout le monde le questionnait.    

«Max est un bon ami à moi. Il m’a toujours beaucoup soutenu. Je peux vous dire qu’il donnait son maximum. Parfois, quand tu prends les choses trop à cœur, ça commence à te peser sur les épaules. Je crois que Max s’en mettait énormément sur le dos. Je n’ai rien à dire sur son leadership. Shea Weber, quand ça va moins bien, est capable de parler à tout le monde. Max, lui, vit vraiment ses émotions et il ne les cache pas.»   

«Si Carey ne se blesse pas contre New York, on gagne peut-être la coupe Stanley! On a quand même perdu en prolongation lors d’un sixième match. Normalement, Carey peut aller te chercher un minimum d’un match lors d’une série." 

«Après, une fois en finale, on ne sait pas ce qui peut arriver. Quand tu as un Daniel Brière sur une quatrième ligne et un Brian Gionta sur une troisième unité, tu as toute une équipe! On avait une superbe profondeur, impliquant de bons jeunes et de bons vétérans. Nous nous sommes rendus loin, mais on aurait pu faire encore mieux avec un gardien en santé, je crois.»   

«Michel (Therrien) m’a donné de très belles opportunités. C’est un gars qui est dur, mais juste. C’est sûr que ce n’est pas toujours évident avec un entraîneur, mais la seule chose que tu puisses espérer, en tant que joueur, c’est que ton coach te donne une chance de bien faire. Et Michel l’a toujours fait. Il a vraiment tout mon respect. Il avait plusieurs joueurs sous la main, mais il a choisi de me faire confiance.»   

«Daniel Brière fut mon coéquipier préféré. J’ai seulement joué une saison avec lui, mais on se parle encore souvent. Il m’a tellement apporté de choses. C’est vraiment un gars extraordinaire.»   

«Quand le CH m'a échangé aux Oilers, ils n'ont pas fait ça de la bonne façon. J’étais laissé de côté et on me disait que je n’allais pas bouger. On pourrait toujours nous dire davantage la vérité. Un certain jour de match, je n’étais pas blessé, mais on m’a laissé de côté. C’était le jour de la date limite des transactions. Je suis arrivé à l’aréna pour la partie."  

«Les gars étaient sur la glace pour la période d’échauffement et je me préparais à aller m’entraîner un peu. Marc Bergevin est descendu me voir dans le gymnase et il m’a annoncé que j’avais été échangé.»   

"Ce n’est vraiment pas mon but de retourner dans la LNH. J’ai fait ce que j’avais à faire. Ça prend beaucoup de discipline et d’entraînement pour se maintenir au sommet dans cette ligue."

«Je pourrais peut-être bien évoluer sur une quatrième ligne, mais je ne pourrais plus jouer sur l’un des deux premiers trios d’une équipe et produire comme je l’ai déjà fait. Je suis maintenant ailleurs dans ma vie et je suis très heureux comme ça.»    

- Ok...alors arrête de PLEURNICHER Dave!!!!