David Savard : un cauchemar pour lui et sa famille

David Savard : un cauchemar pour lui et sa famille

Par Marc-André Dubois le 2025-02-13

David Savard n’échappera pas à la tempête.

Selon Sportsnet, son échange est une certitude, et il ne fait désormais aucun doute que ses jours à Montréal sont comptés.

Ce qui devait être une simple rumeur de fond s’est transformé en véritable tourbillon médiatique, et chaque jour qui passe rapproche un peu plus Savard de son départ forcé.

Le journaliste Eric Engels a même osé avancer que la valeur de Savard sur le marché pourrait être plus élevée qu’on le pense.

Avec la rareté des défenseurs droitiers disponibles et l’expérience que Savard apporte, il n’est pas impossible que le Canadien puisse obtenir un choix de deuxième ronde en retour.

Cela marque un revirement majeur, car jusque-là, on s’attendait à ce que Savard ne vaille guère plus qu’un choix de troisième ronde ou un espoir marginal.

Mais peu importe le retour, une chose est sûre : David Savard sera échangé. C’est désormais une question de quand, et non de si. Sportsnet a été clair : Kent Hughes est en pleine négociation et les offres se multiplient. 

Les Oilers d’Edmonton sont les grands favoris, eux qui cherchent désespérément un défenseur droitier fiable et robuste pour solidifier leur désavantage numérique.

Mais ils ne sont pas seuls : les Jets de Winnipeg et les Sénateurs d’Ottawa restent à l’affût, espérant devancer Edmonton dans la course.

Dallas, longtemps considéré comme un prétendant potentiel, a quant à lui abandonné la course en faisant l’acquisition de Cody Ceci.

Pour David Savard, cette situation est un véritable cauchemar. Depuis des mois, il endure les rumeurs et l’incertitude qui pèsent lourdement sur lui et sa famille.

Mais ce qui le brise le plus, ce n’est pas seulement l’idée de quitter Montréal. C’est le sentiment d’avoir été trahi par Kent Hughes.

L’an dernier, Hughes assurait publiquement qu’il gardait Savard pour son rôle de mentor auprès des jeunes défenseurs du Canadien.

Pourtant, Elliotte Friedman a révélé que Hughes avait tenté d’échanger Savard pour un choix de premier tour, mais qu’il n’avait pas trouvé preneur. 

Savard se rend compte aujourd’hui qu’il n’a jamais été un élément essentiel du plan de l’équipe. Il était simplement là parce que la transaction espérée n’a pas abouti.

Lui qui pensait être un pilier du vestiaire, un joueur respecté et protégé par son organisation, se retrouve brutalement confronté à la réalité du business du hockey.

Savard comprend maintenant qu’il n’a jamais été dans les plans à long terme de Kent Hughes, et cette prise de conscience est cruelle.

La famille est à bout de souffle : le stress est devenu insupportable.

Si la situation est difficile pour Savard, elle l’est encore plus pour sa famille. Depuis des mois, sa femme et ses trois enfants vivent dans l’angoisse d’un départ soudain.

Chaque matin, ils se réveillent en se demandant si aujourd’hui sera le jour où tout basculera. Ce n’est plus vivable.

Sa femme, qui tente tant bien que mal de protéger les enfants de cette instabilité, doit être épuisée mentalement.

Entre les rumeurs incessantes, l’incertitude grandissante et la peur d’un déménagement précipité, le stress est devenu une ombre constante sur leur quotidien.

Savard, lui, voit bien l’impact de la situation sur sa famille, et cela lui brise encore plus le cœur. Il ne pensait pas que sa dernière saison à Montréal se transformerait en une telle épreuve psychologique.

Peu importe la destination, le sort de David Savard est déjà scellé. Sportsnet ne laisse plus place au doute : il ne terminera pas la saison à Montréal.

Edmonton reste favori, mais Winnipeg, le Colorado et Ottawa restent des options crédibles. Ce qui est certain, c’est que le processus est enclenché et qu’il n’y aura pas de retour en arrière.

Savard vit actuellement les pires semaines de sa carrière. Il sait que son départ est inévitable, il sait qu’il a été trahi, et il voit sa famille souffrir chaque jour un peu plus à cause de cette incertitude.

Pour lui, l’espoir de terminer sa carrière à Montréal s’est envolé.

Le hockey est un business impitoyable, et David Savard en fait les frais aujourd’hui. D’ici quelques jours, il portera un nouvel uniforme. Mais à quel prix ?

David Savard vit une période que tout joueur de la LNH redoute. Depuis des semaines, son nom circule dans les rumeurs de transactions avec une insistance qui ne laisse plus aucun doute sur son sort. 

Lui-même sait qu’il sera échangé. Il le voit, il l’entend, il le ressent. Mais malgré toute son expérience et sa maturité, cela ne rend pas la situation plus facile à vivre.

Savard est un vétéran respecté, un joueur qui a tout donné sur la glace pour le Canadien de Montréal. Il s’est imposé comme un modèle de professionnalisme, un homme prêt à bloquer des tirs et à jouer malgré la douleur pour protéger ses coéquipiers. 

Il a porté le chandail du CH avec fierté et honneur. Mais aujourd’hui, il se retrouve à jouer un rôle qu’il n’avait jamais imaginé : celui du joueur que l’on essaie de refiler ailleurs, celui dont on veut se débarrasser.

Ce qui est le plus difficile à encaisser pour lui, ce n’est pas tant l’idée d’un échange en soi – il savait que cela arriverait tôt ou tard. Ce qui lui brise réellement le cœur, c’est la façon dont tout se déroule.

Kent Hughes lui a menti.

L’an dernier, le directeur général du CH affirmait qu’il gardait Savard pour encadrer les jeunes et les aider à progresser. Mais la vérité, révélée par Elliotte Friedman, est bien différente. 

Hughes a tout fait pour échanger Savard contre un choix de premier tour, mais n’a pas trouvé preneur. Savard était un bouche-trou, une solution temporaire en attendant un échange.

Cette prise de conscience est brutale. Il réalise qu’il n’a jamais fait partie du plan d’avenir du Canadien. Il comprend que s’il est encore à Montréal aujourd’hui, c’est uniquement parce que la bonne offre n’est jamais venue. Ce n’est pas par choix, ni par respect pour lui.

C’est une claque en pleine figure.

Et pour un joueur aussi attaché à son équipe et à sa ville, c’est une douleur difficile à gérer. Savard a toujours été un joueur d’équipe. Il a accepté son rôle de mentor avec sérieux, il a pris sous son aile des jeunes comme Arber Xhekaj et Kaiden Guhle. Mais maintenant, il se sent trahi.

Il sait que son départ est imminent. Il sait que bientôt, il devra emballer ses affaires, dire adieu à ses coéquipiers, et recommencer ailleurs. Il sait aussi qu’il ne pourra probablement pas revenir à Montréal après la fin de son contrat.

Et c’est là que le cauchemar prend tout son sens.

Peu importe où il aboutira – Edmonton, Winnipeg, Ottawa, Colorado – il ne sera plus jamais un joueur du Canadien de Montréal. Son aventure au Québec prendra fin non pas parce qu’il l’a voulu, mais parce que son organisation l’a décidé.

Le hockey est un monde cruel où même les joueurs les plus loyaux et les plus respectés peuvent être sacrifiés en un instant. Et David Savard en est la victime parfaite.