La valeur de Patrik Laine est en train de diminuer de jour en jour, surtout lorsque son directeur général sort publiquement pour annoncer que son joueur est sur le marché des transactions.
Lorsqu’on examine l’historique des équipes coincées avec un contrat et un joueur indésirable, et que le DG en parle ouvertement dans les médias, c’est généralement un signe de désespoir pour se départir de lui.
Prenons l'exemple des Flames de Calgary avec le contrat de Sean Monahan.
Coincés avec ce dernier, les Flames ont pratiquement dû se mettre à genoux devant Kent Hughes et les Canadiens pour qu’ils acceptent de prendre Monahan.
Cette transaction a coûté un choix de première ronde aux Flames.
Toutefois, cela démontre qu’un mauvais contrat ne signifie pas nécessairement que le joueur est fini.
Monahan a rendu de précieux services aux Canadiens de Montréal, relançant même sa carrière au point de signer un nouveau contrat lucratif.
Il est passé d’un joueur indésirable à 6 millions avec les Flames à un joueur prisé à près de 5,5 millions par année avec les Blue Jackets.
Cette situation soulève une question pertinente concernant Patrik Laine : sera-t-il capable de relancer sa carrière comme Monahan ?
À 26 ans, Laine possède encore le talent nécessaire pour y parvenir.
Cependant, la pression sur Don Waddell, le DG des Blue Jackets de Columbus, ne cesse de croître, réduisant la valeur potentielle de Laine dans une transaction.
Kent Hughes devra se montrer patient et stratégique pour tirer le meilleur parti de cette opportunité rare.
La situation de Patrik Laine a attiré beaucoup d'attention cet été.
Libéré du programme d'assistance aux joueurs de la LNH, Laine a suscité l'intérêt de plusieurs équipes, malgré une saison difficile marquée par des blessures et des problèmes de santé mentale.
Son avenir à Columbus est incertain, bien que son talent de buteur demeure indéniable.
Anaheim, avec une masse salariale flexible, pourrait l’accueillir sans que Columbus conserve une partie de son salaire.
Vegas, Pittsburgh et Colorado sont également intéressés, mais des contraintes salariales compliquent les négociations.
Montréal semble toujours dans la course tout en faisant preuve de prudence et patiente.
En plus, Don Waddell n'a pas pu s'empêcher d'ajouté de l’huile sur le feu.
Après avoir évoqué son successeur comme DG des Hurricanes de la Caroline, Eric Tulsky, Waddell n’a pas pu s'empêcher de révéler un détail lors de la réunion de la Centennial Authority de Raleigh, jeudi.
«[Eric Tulsky] est bien plus intelligent que je n’aurais jamais rêvé de l’être», a-t-il affirmé dans des propos relayés par le journaliste Luke DeCock. «Je n’ai aucun doute qu’il fera un excellent travail. Nous essayons de faire un échange en ce moment, alors...»
Ces déclarations ont naturellement attiré l’attention sur Patrik Laine, renforçant l’impression que les Blue Jackets cherchent désespérément à l’échanger.
Waddell, embauché par l’équipe de l’Ohio en tant que DG, président des opérations hockey et gouverneur adjoint le 28 mai dernier, n’a pas exclu un retour de Laine à Columbus si aucune offre ne convient.
Les rumeurs et spéculations continuent de circuler sur les destinations potentielles pour Laine.
Avec son salaire élevé de 8,7 millions de dollars sur les deux prochaines saisons et ses récents antécédents médicaux, les négociations sont complexes.
Bien que les Canadiens de Montréal aient été évoqués, les réalités économiques et les risques liés à la santé physique et mentale de Laine rendent cette option moins probable.
L’intérêt pour Laine reste élevé, mais les Blue Jackets doivent jongler avec les demandes de l’attaquant et les limitations salariales des équipes intéressées.
Les discussions de transaction s’intensifient à l'approche du camp d’entraînement, mais il est difficile de prédire où Laine atterrira finalement.
Les partisans des Canadiens de Montréal peuvent trouver séduisante l’idée de voir un buteur de la trempe de Laine rejoindre leur équipe, mais Kent Hughes devra faire preuve d'ingéniosité et de prudence s'il décide de tenter le coup.
À suivre…