Disparu des ondes depuis la fin octobre en raison de problèmes de santé, l'absence du journaliste sportif de renom avait suscité de vives inquiétudes parmi ses nombreux admirateurs.
Pendant des semaines, les partisans du Canadien de Montréal et les amateurs de hockey se demandaient ce qui avait bien pu arriver à celui dont les chroniques sont devenues une référence incontournable.
Finalement, la bonne nouvelle est tombée : Gagnon a pris la parole sur les réseaux sociaux pour rassurer tout le monde.
« Bonsoir, après des petits ennuis de santé - mon cœur m'a rappelé que j'aurai bientôt 62 ans et non 32 - qui m'ont mis en échec en novembre, je viens d'obtenir le feu vert pour reprendre le travail. Je saute dans la mêlée dès demain. Bon match! #RDS #CH #soulagement #merci », a-t-il écrit sur X.
François Gagnon, fidèle à lui-même, a su aborder son retour avec une touche d'humour tout en laissant transparaître une profonde émotion.
Dans un message poignant, il a confié avoir suivi la victoire en prolongation du Canadien contre les Rangers de New York (5-4) depuis le calme de son bureau, en plaisantant que s'il avait été perché sur la galerie de presse du Centre Bell, son cœur n'aurait peut-être pas tenu le rythme effréné du match.
Avec une sincérité touchante, il a expliqué que ses problèmes cardiaques l'avaient forcé à une longue pause, l'inscrivant involontairement sur la « liste des blessés à long terme ».
Ce congé forcé, survenu au début du mois de novembre, n'était pas seulement lié à des problèmes de santé physiques, mais également à une accumulation de difficultés personnelles, dont le décès de sa mère, qui ont épuisé ses réserves d'énergie.
Son cœur lui a envoyé un signal d'alarme que son cardiologue a pris très au sérieux, l'obligeant à un arrêt de travail aussi indispensable que salutaire.
Après avoir suivi un protocole médical rigoureux et observé une période de repos obligatoire, il a finalement reçu le feu vert pour reprendre son travail.
Avec beaucoup d'enthousiasme, il s'est dit prêt à replonger dans l'action pour une deuxième moitié de saison qui promet d'être aussi palpitante qu'intense.
« Très heureux de vous retrouver », a-t-il conclu, exprimant ainsi toute sa gratitude envers son public fidèle qui l'a soutenu tout au long de cette épreuve.
Les amateurs de hockey et ses collègues n'ont pas tardé à réagir, saluant son courage et son humour toujours présent malgré les difficultés traversées. François Gagnon est de retour, et avec lui, cette touche unique qui fait de lui l'une des voix les plus appréciées du journalisme sportif québécois.
En quelques minutes, les réactions ont afflué, et la toile a réagi de manière unanime : un profond soulagement mêlé à une immense joie de retrouver l'une des voix les plus respectées du journalisme sportif québécois.
Des personnalités du milieu, telles que Mikaël Lalancette, ont rapidement exprimé leur bonheur :
« Bon retour, François! », tandis que de nombreux fans ont partagé leurs anecdotes et leur attachement au journaliste.
Jad Fahd, un partisan de longue date, a avoué qu'il attendait impatiemment les chroniques quotidiennes de Gagnon depuis New York, preuve de l'influence et de la portée du travail du chroniqueur.
Des messages empreints d'humour ont aussi fleuri, comme celui de Pierre Larabie qui a ironisé sur la baisse des ventes de Coca-Cola en l'absence de Gagnon, ou encore celui d'un autre internaute qui a suggéré avec humour
« Moins de Coca-Colca sur la passerelle », en référence à une anecdote bien connue des amateurs de hockey comme quoi Gagnon est le plus grand amateur au monde de la boisson gazeuse.
D'autres ont partagé des souvenirs plus personnels :
« Vous m'aviez envoyé votre nœud papillon Hockey Fights Cancer il y a plusieurs années et je le garde précieusement », soulignant l'impact humain de Gagnon au-delà de son travail journalistique.
Cet élan de soutien massif montre à quel point François Gagnon est une figure aimée et respectée dans le paysage sportif québécois.
Son retour est une bouffée d'air frais pour les amateurs de hockey, qui peuvent à nouveau compter sur ses analyses pointues et sa passion contagieuse pour le sport.
L’annonce du retour de François Gagnon chez RDS n’est pas seulement une bonne nouvelle pour les amateurs de hockey, c’est une véritable bouée de sauvetage pour un réseau en grande difficulté.
Alors que les nuages noirs s'accumulent au-dessus du diffuseur sportif, le retour de leur journaliste vedette est perçu comme une opportunité inespérée de stabiliser un navire en pleine tempête.
Depuis plusieurs mois, RDS peine à maintenir sa crédibilité et sa pertinence face à une concurrence accrue et à une chute dramatique de ses abonnements.
Les pertes financières de 22 millions de dollars avant impôts lors de la dernière année, la baisse de 7 % du nombre d’abonnés, et la montée en puissance de TVA Sports, malgré ses propres défis, sont autant de signaux d’alarme qui démontrent que le réseau est en difficulté.
L’absence de François Gagnon, une figure de proue du journalisme sportif québécois, n’a fait qu’aggraver la situation.
Privé de l’une de ses voix les plus respectées et les plus influentes, RDS a perdu une partie de sa crédibilité et de son autorité éditoriale, laissant un vide que personne n’a su combler.
Les fans en conviennent : le réseau a besoin de Gagnon pour remettre le bâteau à flot… avant qu’il ne coule pour de bon.
Le départ temporaire de François Gagnon depuis la fin octobre a mis en lumière les lacunes d’une rédaction qui peine à se renouveler et à s’adapter aux nouvelles réalités du journalisme sportif.
L’époque où RDS dominait sans partage le paysage médiatique québécois n'est plus.
Pendant son absence, la couverture de l’équipe montréalaise a souffert d’un manque de profondeur et d’un angle critique incisif, laissant la place à des analyses répétitives et souvent teintées d’un optimisme exagéré.
Les téléspectateurs fidèles ont souligné que sans Gagnon, les discussions à RDS ressemblaient davantage à des échanges de "mononcles" qu’à une véritable analyse de hockey.
Car Gagnon, malgré ses 62 ans, a toujours eu une approche jeune du sport.
Face à cette effondrement de la qualité, le retour de Gagnon est perçu comme la seule option crédible pour redorer le blason du réseau et offrir aux partisans une analyse équilibrée et pertinente.
François Gagnon représente plus qu’un simple journaliste : il est celui qui peut encore attirer les amateurs de hockey désillusionnés et redonner au réseau une partie de son lustre d’antan.
Toutefois, le retour de François Gagnon ne suffira pas à lui seul à sauver RDS.
Si le réseau espère éviter la catastrophe, il devra moderniser sa grille de programmation, donner plus de place à des contenus numériques et interactifs, et surtout, se débarrasser de certaines figures vieillissantes qui n’attirent plus la nouvelle génération.
Gagnon, avec son expertise et son franc-parler, pourrait jouer un rôle clé dans cette transition en proposant des formats plus dynamiques et en intégrant davantage les tendances numériques dans ses chroniques.
RDS est à un tournant de son histoire. Le retour de François Gagnon est une excellente nouvelle, mais il ne doit pas être perçu comme une solution miracle.
Sans une remise en question profonde de son modèle, le réseau pourrait bien disparaître sous le poids de ses propres erreurs et de l’évolution rapide du paysage médiatique sportif.
Les fans attendent beaucoup de ce retour, mais si RDS ne capitalise pas sur cette opportunité pour réinventer son offre et reconnecter avec les amateurs de hockey québécois, le bateau continuera de couler.
Le retour de Gagnon peut sauver le réseau des sports.
Nos pensées sont avec lui et sa famille.
Bon retour, François, et surtout, bonne santé!