À l’approche des séries éliminatoires dans la KHL, l’inquiétude entourant Ivan Demidov ne fait qu'augmenter.
Alors que le jeune prodige russe est censé être l’un des visages du futur du Canadien de Montréal, son présent en Russie devient de plus en plus préoccupant.
Le jeune prodige russe du Canadien de Montréal vient d’être mis à l’écart pour le prochain match. Une décision étrange, voire inquiétante, prise par l’entraîneur-chef Roman Rotenberg, officiellement sous prétexte que Demidov aurait besoin de plus de temps au gymnase et que l’adversaire du SKA privilégie un style de jeu physique.
Avec 49 points en 64 matchs, Demidov demeure le meilleur pointeur de son équipe, et pourtant, il se retrouve relégué à l’écart à un moment critique de la saison.
Ce traitement laisse planer un doute inquiétant : s’agit-il d’une pression supplémentaire exercée sur lui pour qu’il prolonge son contrat avec le SKA et repousse son départ vers l’Amérique du Nord ? À mesure que la tension monte, les comparaisons avec l’affaire Ivan Fedotov deviennent inévitables.
Déjà mis à l’écart plusieurs par son entraîneur, soumis à une pression psychologique inhumaine et forcé de naviguer un environnement hostile, Demidov est dans une situation qui rappelle des précédents inquiétants.
Tant que le joueur et sa conjointe n’auront pas mis les pieds au Québec, il y aura une ombre de doute et d’anxiété quant à son avenir.
Roman Rotenberg, l’entraîneur-chef du SKA, continue de jongler avec l’avenir de son meilleur joueur comme s’il s’agissait d’un pion sur un échiquier politique.
Laisser de côté un attaquant qui a inscrit le plus grand nombre de points en une saison pour un joueur de moins de 20 ans dans l’histoire de la KHL est une décision qui défie toute logique sportive.
Son explication ? Demidov aurait besoin de gagner en masse musculaire et ne serait pas adapté aux affrontements physiques à venir.
Une justification qui sonne faux, surtout lorsque l’on sait que l’attaquant a déjà prouvé qu’il pouvait dominer des adversaires plus âgés et plus expérimentés.
Cette mise à l’écart s’inscrit dans un schéma bien plus large : une tentative à peine voilée de le forcer à plier et à signer un contrat qui prolongerait son séjour en Russie.
Ce n’est pas la première fois que la KHL agit ainsi avec un joueur souhaitant quitter le circuit pour la LNH. On l’a vu dans le passé avec Kirill Kaprizov, et encore plus récemment avec Ivan Fedotov, dont l’histoire devrait faire frissonner tous les partisans du Canadien.
L’histoire d’Ivan Fedotov est un rappel brutal que la situation géopolitique actuelle peut avoir des conséquences bien réelles sur la carrière des joueurs de hockey russes.
Fedotov, qui devait rejoindre les Flyers de Philadelphie en 2022, a été arrêté en pleine rue par les forces de l’ordre, soupçonné d’avoir tenté d’échapper à son service militaire obligatoire.
Résultat : un an perdu, coincé sur une base militaire dans le nord de la Russie, incapable de poursuivre son rêve en LNH.
Si la Russie décidait d’adopter la même approche avec Demidov, la situation pourrait rapidement virer au cauchemar pour le Canadien.
Le contexte est encore plus délicat aujourd’hui, alors que les tensions entre le Canada et la Russie ne cessent de croître, notamment après que notre oays ait réaffirmé son soutien sans limite à l’Ukraine lors d’un sommet du G7.
Dans cet environnement tendu, l’obtention d’un visa canadien pour Demidov et sa copine Ekaterina Yakovleva pourrait se révéler encore plus difficile que prévu.
L’inquiétude ne se limite pas à Demidov lui-même. Sa copine, autrefois très active sur les réseaux sociaux, a soudainement disparu des radars.
Plus aucune publication sur YouTube et sur Instagram… Comme si elle cherchait à éviter les projecteurs ou, pire encore, comme si on lui avait fait comprendre qu’elle devait se faire discrète.
Voilà un autre élément qui vient renforcer l’inquiétude qui entoure la situation d’Ivan Demidov : le silence soudain de sa copine. Autrefois très active sur Instagram et YouTube, elle s'est évaporé dans l'air.
Sa dernière publication Instagram remonte à 29 semaines, une éternité pour quelqu’un qui partageait régulièrement du contenu.
Quant à YouTube, sa dernière vidéo date d’il y a 8 mois, alors qu’elle documentait leur quotidien avec un certain enthousiasme.
Ce silence est troublant. Pourquoi aurait-elle soudainement cessé toute activité en ligne ? La première hypothèse, et la plus inquiétante, est qu’elle subit des pressions, directement ou indirectement, en lien avec la situation contractuelle de Demidov.
On sait que dans certains cas, l’entourage des joueurs est utilisé comme un levier de pression, surtout lorsqu’il y a des tensions avec des organisations puissantes comme le SKA de Saint-Pétersbourg.
Son retrait des plateformes pourrait être un choix forcé, une façon d’éviter d’attirer trop d’attention sur sa relation avec Demidov, alors que ce dernier refuse toujours de signer une prolongation de contrat.
Ce genre de disparition médiatique n’est jamais anodin. Si elle a choisi de se taire, c’est qu’elle ressent peut-être une menace ou qu’on lui a fortement conseillé de ne pas faire de vagues. Cela ajoute une nouvelle couche d’inquiétude à une situation déjà extrêmement préoccupante.
Ce silence soudain est un autre signal d’alarme. Si des pressions sont exercées sur elle, c’est que le cercle autour de Demidov commence à être ciblé.
On a vu des cas où des proches d’athlètes ont été instrumentalisés pour influencer leurs décisions. Le Canadien doit absolument rester vigilant et anticiper tout scénario où Ekaterina Yakovleva pourrait être utilisée comme levier de pression pour pousser Demidov à prolonger son séjour en Russie.
Pourquoi Ivan Demidov n’a-t-il toujours pas reçu son visa canadien ? Pourquoi n’a-t-il pas pu visiter Montréal après le repêchage, alors que d’autres joueurs russes, comme Matvei Michkov, ont pu le faire sans problème avec Philadelphie ?
La bureaucratie canadienne traîne, et cela ne joue pas en faveur du Tricolore. Plus les délais s’étirent, plus le SKA et la KHL peuvent en profiter pour lui mettre la pression.
Ce n’est pas une simple formalité administrative. Il s’agit d’un enjeu crucial qui pourrait déterminer si Demidov pourra ou non s’extirper de la Russie dès la fin de son contrat.
Le CH doit s’assurer que tout soit prêt à temps. Dès que la saison du SKA sera terminée, il faudra que Demidov puisse immédiatement embarquer dans un avion pour Montréal, sans la moindre complication bureaucratique.
Demidov est prêt pour Montréal… mais Montréal est-elle prête pour lui ?
Pendant que tout cela se joue en coulisses, Ivan Demidov continue de se préparer à son avenir dans la LNH. Malgré la pression, malgré les entraves qu’on lui impose, il travaille sur son jeu, il reste concentré… et surtout, il apprend le français.
Mais en vérité, ses efforts linguistiques sont bien secondaire face aux véritables enjeux. La priorité absolue du CH doit être de sécuriser la venue de Demidov et de le sortir de Russie avant qu’il ne soit trop tard.
Tant que Demidov est coincé en Russie, son avenir reste en péril.
L’histoire de Demidov est encore en train de s’écrire, mais chaque jour qui passe sans un plan clair pour son arrivée à Montréal augmente le risque d’un retournement de situation dramatique.
La guerre n’est jamais loin. Le service militaire obligatoire n’est jamais loin. Tant qu’il n’aura pas traversé l’Atlantique, tant qu’il ne sera pas physiquement à Montréal, il existera toujours une incertitude sur son avenir.
Le Canadien de Montréal ne peut pas se permettre d’attendre passivement en espérant que tout se règle de lui-même.
Il faut que toutes les démarches soient accélérées immédiatement. Si l’organisation ne met pas en place un plan béton dès maintenant, elle pourrait bien voir son espoir le plus talentueux disparaître dans les rouages d’un système qui ne veut pas le voir partir.
Le CH a misé gros sur Ivan Demidov. Il est temps de s’assurer qu’il puisse jouer pour eux.
Et que sa copine puisse le suivre...en sécurité...