- Wow...
- En entrevue avec la Presse...
- Dominique Ducharme s'en prend à Jesperi Kotkaniemi et Victor Mete..
- Les deux princesses de bas-étage..
Il reste qu’au cours des deux dernières années, le Canadien a connu des difficultés à gérer et développer plusieurs espoirs. Ryan Poehling a très mal pris son renvoi à Laval. Victor Mete a fait pression pour être inséré dans la formation. Jesperi Kotkaniemi n’était pas le plus patient – ni le plus mature – non plus. À son arrivée en Caroline, il a d’ailleurs écorché la direction du Canadien pour son développement.
Les jeunes joueurs sont-ils plus impatients ?
Dominique Ducharme ne nomme personne. Mais il insiste fortement sur l’importance de l’adversité.
« Des fois, ceux qui arrivent sans en avoir vécu, ça leur prend plus de temps [pour se développer].
« Ça fait partie de notre rôle de les faire grandir. Il ne faut pas avoir peur. Pour qu’un joueur progresse, peu importe le niveau, même s’il est le meilleur de l’équipe, il faut que tu le coaches. S’il fait quelque chose de pas correct, tu dois le prendre [à l’écart] et l’asseoir un peu pour qu’il comprenne. Moi, j’ai des enfants. Ils font du sport. Je veux qu’ils vivent des expériences. Qu’ils traversent de l’adversité. Je ne veux pas que ce soit tout le temps facile, même si des fois, ce n’est pas le fun. »
C’est vrai qu’au moment de faire le saut chez les professionnels, les meilleurs espoirs ont vécu peu d’adversité. La plupart sont des « premiers de classe ». C’est-à-dire qu’ils dominaient dans le pee-wee. Dans le bantam. Dans le midget. Dans le junior majeur ou à l’université. Tout au long de leur parcours, ils ont eu un statut privilégié.
Ces premiers de classe sont-ils plus difficiles à gérer ?
« L’important, répond Ducharme, c’est qu’ils sentent qu’ils ont un impact dans le résultat de l’équipe. Astheure…
— … faut que tu le veuilles ?
— Oui, c’est ça. Je ne peux pas juste donner, puis il ne se passe rien. On a un deal ensemble. Je vais te mettre dans une situation. Après, c’est à toi d’agir. »
Dominique Ducharme se penche vers nous, pour être certain qu’on saisisse bien la métaphore qui s’en vient.
« Je dis souvent aux gars : quand le match commence, moi, je joue aux cartes. C’est une image qu’ils comprennent, car ce sont des joueurs de cartes. Je leur dis : je ne veux pas avoir un 10 qui devient un roi ni un 10 qui devient un 5. Si tu es un 10, sois un 10. Quand je t’envoie sur la glace, je n’espère pas que tu fasses la job. Tu VAS faire la job. Ça s’apprend. C’est sûr que quand tu as un jeune joueur en progression […], il doit d’abord devenir un 7. Puis un 8. Puis un 10. »
Il reste prudent, ne nomme personne.
Mais je présume que ni Mete ni Kotkaniemi n’était devenu un roi.
- C'est des DEUX DE PIQUE!!!!!