Drame à Sunrise : Barkov n’en revient pas de voir Marchand dans son vestiaire

Drame à Sunrise : Barkov n’en revient pas de voir Marchand dans son vestiaire

Par André Soueidan le 2025-03-08

Cauchemar éveillé à Sunrise. Aleksander Barkov est encore sous le choc. Il entre dans le vestiaire, lève les yeux, et là, sous ses yeux horrifiés… le nom de Brad Marchand au-dessus d’un casier.

C’est pas un mauvais rêve. Ce n’est pas une hallucination. C’est bien réel.

Marchand, le plus gros rat de la Ligue nationale, a changé de terrier et débarque chez les Panthers.

L’ironie du destin. En 1996, les partisans des Panthers jetaient des rats en plastique sur la glace pour célébrer leurs exploits en séries. Aujourd’hui, c’est un vrai rat qui débarque dans leur vestiaire.

Le choc est brutal. Même Barkov, d’habitude stoïque, lâche une déclaration remplie de malaise :

“Pour l’instant, c’est un peu bizarre.”

Oui, Aleksander. Nous aussi.

L’ennemi d’hier devient l’allié d’aujourd’hui

Les Panthers et les Bruins ont développé une haine viscérale au fil des ans.

Deux années de suite, ces deux clubs se sont battus en séries avec une rage incontrôlable.

Marchand était la peste absolue, celui qui plantait ses dents dans les poignets des adversaires (parfois littéralement), celui qui s’attaquait verbalement et physiquement à tout ce qui bougeait.

Et aujourd’hui, il est là, à Sunrise, en train de mettre son stock dans le vestiaire des Panthers.

“C’est un gagnant”, a concédé Barkov en serrant les dents. “Il a gagné la Coupe Stanley avec Boston et chaque année, il a fait partie de très bonnes équipes. Il amène de l’expérience dans les matchs importants.”

Traduction : “Je veux vomir, mais je vais essayer de faire semblant d’être content.”

Paul Maurice, lui, essaie de vendre la salade autrement :

“Je comprends que c’est anormal de parler de Marchand ainsi, mais il a formé le meilleur duo possiblement avec Patrice Bergeron pendant des années. Il fait partie de l’élite dans ce département.”

Pardon ?! Paul Maurice qui défend Brad Marchand ?! Ça y est, l’apocalypse est officiellement enclenchée.

Un vol à peine déguisé

Et que dire du prix ridicule payé pour acquérir Marchand ?

Un choix conditionnel de deuxième tour en 2027, qui pourrait devenir un premier tour en 2027 ou 2028 si les Panthers font une belle run en séries. C’est donné.

Boston vient de se débarrasser de son âme diabolique, et en échange, les Panthers viennent d’acquérir 15 ans de sale karma dans leur vestiaire.

“Tout le monde connaît le genre de joueur et l’être humain qu’il est. C’est bien de l’avoir de notre bord, pour une fois.” – Barkov

Ce “genre de joueur”, Aleksander, c’est un gars qui a déjà léché un adversaire sur la glace.

Un gars qui a fauché des jambes et ruiné des carrières à lui tout seul. Un gars qui a répandu plus de haine que le botin téléphonique des Maple Leafs.

Brad Marchand, c’est le Darth Vader de la LNH. Un gars qui a transformé la tricherie en art.

Et maintenant, il va jouer pour les Panthers, dans une équipe où les joueurs sont d’une classe exemplaire, où la discipline règne… ou du moins, régnait.

Les partisans des Bruins sont déjà en train d’organiser des funérailles pour son numéro 63. Et en Floride, on se demande déjà comment Marchand va gérer l’humidité et les alligators.

Mais une chose est sûre :

À 36 ans, Brad Marchand n’est plus tout jeune, mais il a encore assez de venin dans le sang pour pourrir la vie de ses adversaires.

21 buts et 26 passes en 61 matchs cette saison. Toujours efficace, toujours en train de foutre la pagaille sur la glace.

Les Panthers, eux, rêvent de remporter leur deuxième Coupe Stanley consécutive, et Marchand pourrait être l’ingrédient X qui les mène jusqu’au sommet…

Ou alors, il pourrait exploser leur vestiaire en mille morceaux.

Si ça marche, Brad Marchand pourrait être le plus grand “move de génie” de la Floride.

Si ça explose… on parlera pendant des décennies de la fois où les Panthers ont signé un pacte avec le diable.

Préparez le popcorn. Le cirque Marchand en Floride vient de commencer. 

Haha!!