Effondrement à la télé: la ministre du tourisme Caroline Proulx commet une bourde monumentale

Effondrement à la télé: la ministre du tourisme Caroline Proulx commet une bourde monumentale

Par David Garel le 2024-09-29

Caroline Proulx, notre chère ministre du Tourisme, va mal dormir ce soir.

Elle pensait probablement qu’elle allait briller sur les ondes de Radio-Canada.

Mais au lieu de cela, elle s’est retrouvée coupable d'une bourde monumentale. Sans le savoir, elle allait devenir la clownesse du week-end.

Olivier Niquet, toujours prêt à ridiculier et souligner les absurdités des politiciens, n’a pas manqué de la ridiculiser en direct sur les ondes de Radio-Canada.

Imaginez la scène : Caroline Proulx, tout sourire, vantant l’effet « Need for Speed » sur la popularité du Grand Prix de Formule 1 du Canada.

Oui, vous avez bien lu. « Need for Speed », le jeu vidéo de course automobile sorti dans les années 90, que Madame Proulx confond allègrement avec Drive to Survive, le documentaire de Netflix qui, lui, a effectivement eu un impact sur la popularité de la F1 en attirant une clientèle plus jeune.

« Il y a quelques années, ils ont lancé sur Netflix Need for Speed, résultat, au Grand Prix de Formule 1 du Canada, une clientèle beaucoup plus jeune, qui était une clientèle qui ne venait pas », a-t-elle déclaré fièrement, sûre d’elle.

Le problème, c’est qu’à ce moment précis, tout le monde a compris que la ministre venait de s’enfoncer toute seule.

Olivier Niquet, toujours sur le coup pour pointer du doigt les bourdes politiques, a sauté sur l’occasion. Il l’a gentiment mais fermement ridiculisée en direct, soulignant à quel point cette confusion entre un jeu vidéo et une série documentaire était non seulement maladroite, mais révélatrice d’un manque flagrant de compréhension de son propre dossier.

Et il faut dire qu’on n’est pas surpris. Ce n’est pas la première fois que la ministre du Tourisme semble déconnectée des réalités qu’elle est censée gérer.

Que ce soit en justifiant des subventions à des événements sportifs internationaux controversés ou en se mêlant malhabilement de sujets comme la Coupe des Présidents, elle a déjà montré qu’elle avait parfois du mal à suivre le rythme.

Mais cette gaffe avec « Need for Speed »? C’est un chef-d'œuvre du genre.

C’est le genre de moment où l’on se demande si la ministre a vraiment pris le temps de se documenter avant de s’aventurer dans des explications où elle s'humilie elle-même.

Confondre un jeu vidéo avec un documentaire qui a revitalisé l’intérêt pour la F1, c’est un peu comme confondre la Coupe Stanley avec un épisode d'Occupation Double : ça ne passe tout simplement pas.

Et bien sûr, cette bourde n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. En quelques heures, les internautes se sont emparés de cette citation mémorable, multipliant les moqueries et les railleries.

Les fans de jeux vidéo se sont bien amusés, tout comme ceux de la F1, qui ont dû se demander dans quel univers parallèle leur sport préféré était lié à « Need for Speed ».

La question qui se pose maintenant : comment Caroline Proulx va-t-elle se relever de cette humiliation publique? Parce qu’après s’être fait corriger publiquement par Olivier Niquet et Radio-Canada, il ne reste plus qu’à espérer qu’elle prenne un peu plus de soin dans ses prochaines interventions.

Peut-être qu’un petit visionnage de « Drive to Survive » s’impose?

En tout cas, cette gaffe restera gravée à jamais et Olivier Niquet, lui, a réussi à transformer une intervention ministérielle maladroite en un grand moment de radio.

Bravo, Madame Proulx. La prochaine fois, un petit coup d’œil sur Wikipédia avant de parler, ça ne ferait pas de mal!

Ouch.

Et comme si la bourde monumentale de Need for Speed ne suffisait pas, la fin de semaine de la ministre Caroline Proulx ne s'est pas arrêtée là.

Non, ce serait trop simple. 

Il faut dire que la Coupe des Présidents n’a pas exactement été un modèle de succès pour elle non plus. Alors qu'elle justifiait fièrement les subventions accordées à l'événement, voilà que les embouteillages monstres, les navettes stoppées en pleine route et les critiques sur la gestion de l'afflux touristique ont transformé ce qui devait être un coup d'éclat en fiasco logistique.

Des touristes coincés dans le trafic pendant des heures, des résidents furieux de l’Île-Bizard qui n'arrivaient même plus à rentrer chez eux, et des spectateurs frustrés qui voyaient les navettes stoppées par des contrôles routiers impromptus...

Ce n'était pas un week-end tranquille pour Caroline Proulx, c'est le moins qu'on puisse dire. En ce dimanche soir, elle a dû se demander où tout cela avait dérapé.

Et que dire de sa justification maladroite pour toutes ces subventions, où elle nous assure que les retombées économiques seront « extraordinaires »?

Avec des files interminables et des autobus stoppés pour inspection, les Montréalais, eux, n'ont sans doute pas vu ces fameuses retombées.

Ils ont plutôt vu des routes bouchées et une ville incapable de gérer un événement de cette envergure. Mais bon, dans les chiffres officiels, tout ça n’apparaîtra pas.

La ministre pourra toujours dire que c'était un succès, du moins sur papier.

Au final, cette fin de semaine marquera probablement un tournant pour Caroline Proulx. Non seulement elle a prouvé qu'elle pouvait faire des erreurs de communication spectaculaires, mais elle a aussi démontré qu'il lui restait encore beaucoup à apprendre sur la gestion d’événements d'envergure internationale.

Peut-être que la prochaine fois, elle prendra le temps de réviser ses classiques (et de vérifier la différence entre un jeu vidéo et un documentaire) avant de s’aventurer dans de nouvelles déclarations hasardeuses.

Parce que, sincèrement, ce week-end, pour elle, c'était plus Need for Sleep que Drive to Survive.