Lors de la première émission de la 21e saison de Tout le monde en parle, Martin St-Louis, l'entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, a quitté le plateau plus tôt que prévu, créant une situation inattendue pour Pablo Rodriguez.
St-Louis, invité vedette de l'émission, devait partir pour se coucher tôt parce que le CH avait son premier match préparatoire le lendemain, un détail qui semble anodin mais qui a eu des répercussions surprenantes sur le déroulement de l'entrevue de Rodriguez.
À son départ, Mario Dumont, ancien chef de l'Action démocratique du Québec, allait se retrouver assis juste à côté du politicien
Ce changement de place a été perçu par plusieurs observateurs comme un facteur perturbateur pour Rodriguez, qui faisait une annonce cruciale : sa candidature à la direction du Parti libéral du Québec.
Nathalie Normandeau, ancienne vice-première ministre du Québec qui est maintenant journalistes sur les ondes du 98,5 FM, n'a pas manqué de souligner l'impact de ce changement.
Selon elle, Rodriguez a totalement raté son entrevue.
« Sa posture, ses gestes, son énergie...», a-t-elle affirmé, attribuant en partie cette maladresse à la pression implicite exercée par la présence de Dumont, dont les regards appuyés semblaient juger chaque réponse.
Certains téléspectateurs ont noté que Dumont, avec sa moue caractéristique et son air sceptique, volait presque la vedette à Rodriguez.
Ce dernier, pourtant habitué aux projecteurs après une carrière marquée par plusieurs fonctions importantes au sein du gouvernement de Justin Trudeau, semblait déstabilisé par la situation.
Il tentait de convaincre le public de sa crédibilité en tant que futur leader du PLQ, mais les réactions mitigées sur les réseaux sociaux laissaient croire qu'il n'avait pas pleinement réussi à saisir l'occasion.
Les regards appuyés de Mario Dumont, selon plusieurs commentaires, ajoutaient une tension palpable à l'entrevue.
« C'était comme si Dumont testait chaque mot de Rodriguez », a noté un internaute, tandis qu'un autre a écrit : «
"Si St-Louis était resté, Rodriguez n'aurait pas eu cette pression. Dumont lui soufflait presque dans le dos. »
Ce départ de St-Louis a donc indirectement influencé l'un des moments les plus attendus de la soirée. Pablo Rodriguez, qui cherchait à se présenter sous un nouveau jour pour les Québécois, n'a pas réussi à tirer son épingle du jeu comme il l'espérait.
Quant à Martin St-Louis, sans le savoir, il a peut-être contribué à rendre cette entrevue plus difficile pour l'ancien ministre des Transports.
Ainsi, cette première émission de la saison a offert aux téléspectateurs une soirée mémorable, entre sport, politique et culture, mais a surtout mis en lumière comment des détails imprévus peuvent influencer le cours d'une entrevue, surtout lorsqu'on a Mario Dumont à ses côtés.
Surtou qu'une dynamique inattendue s’est installée entre Mario Dumont et Martin St-Louis, qui a permis à Dumont de profiter d’un moment d'échappatoire bienvenu.
En effet, la présence de l’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal a permis à Dumont de détourner l'attention des téléspectateurs d’un sujet autrement plus épineux : les cotes d'écoute de QUB Radio.
Depuis plusieurs semaines, Patrick Lagacé, animateur à la station concurrente, lui donne une véritable leçon en maintenant sa position de leader en termes d’audience.
Au lieu d’affronter cette réalité gênante en direct, Dumont a su saisir l’occasion d’évoquer son admiration pour Martin St-Louis, qu’il a qualifié de véritable idole.
Cette diversion a permis de changer le ton de la conversation et de reléguer la question des cotes d’écoute au second plan.
En rendant hommage à St-Louis, Dumont a non seulement pu éviter un sujet inconfortable, mais il a également renforcé son lien avec le public québécois, qui voue une affection particulière au coach du CH.
Pablo Rodriguez, quant à lui, aurait certainement pu bénéficier d'une stratégie similaire. En restant attentif à la présence de St-Louis, si admiré au Québec, il aurait eu l’opportunité de se détendre et de détourner la tension que Mario Dumont faisait peser sur lui durant l’entrevue.
Au lieu de cela, Rodriguez s’est retrouvé seul, sans l'appui de St-Louis pour alléger l’atmosphère ou détourner les regards perçants de Dumont, qui semblait évaluer chacun de ses mots.
Si St-Louis était resté sur le plateau, Rodriguez aurait pu profiter de l’aura positive du coach pour apaiser son stress et éviter cette impression d’avoir Dumont constamment dans le rétroviseur.
Ainsi, la sortie anticipée de St-Louis a non seulement privé Rodriguez d’un allié potentiel, mais elle a aussi donné à Dumont l’occasion de se recentrer sur un sujet plus léger, à un moment où les projecteurs étaient prêts à le mettre face à ses propres défis en matière d’audimat.
Le départ du coach aura donc eu des conséquences plus profondes que prévu pour les deux invités, l'un profitant de la situation, tandis que l'autre en subissait le poids.
Il est fascinant de penser que Martin St-Louis, ancien joueur étoile devenu entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, n'aurait jamais pu imaginer l'ampleur de son influence bien au-delà du monde du sport.
Aujourd'hui, St-Louis est bien plus qu'une figure respectée du hockey; il est devenu une véritable icône québécoise capable d'influencer des sphères aussi diverses que la bataille médiatique des cotes d'écoute et même le climat politique.
Son départ précipité de Tout le monde en parle a permis à Mario Dumont de détourner l'attention des discussions embarrassantes sur les audiences de radio, prouvant à quel point la présence ou l'absence de St-Louis peut changer le ton d'une émission.
Quant à Pablo Rodriguez, il a perdu une opportunité en or d'utiliser la popularité de l'entraîneur pour alléger l'atmosphère de son entrevue politique cruciale.
St-Louis, par son aura et son parcours inspirant, a réussi à devenir un pilier d'influence dans des domaines auxquels il n'aurait jamais pensé contribuer.
Qu'il s'agisse d'un plateau de télévision ou de débats politiques, son nom et son image continuent de marquer les esprits, prouvant que sa légende dépasse aujourd'hui les frontières du hockey.
Dans un Québec où chaque mot et geste sont scrutés, il est devenu une référence, un modèle que même les médias et les politiciens peuvent utiliser à leur avantage, parfois sans même qu'il le sache.
Incroyable.