Il y a des matchs qui révèlent les grands joueurs. Des rencontres où l’intensité atteint un niveau insoutenable, où seuls ceux qui possèdent un véritable ADN de gagnant parviennent à s’élever.
Samedi soir, Mitch Marner a prouvé qu’il n’en faisait pas partie.
Dès les premières secondes du match entre le Canada et les États-Unis, on a compris que ce duel ne serait pas une partie de hockey comme les autres.
Trois bagarres éclatent en l’espace de neuf secondes, les mises en échec sont brutales, le niveau de jeu est d’une intensité rare. Une guerre sur glace, une bataille digne des plus grands affrontements internationaux.
Mais au moment où certains joueurs embrassaient cette rivalité et se dressaient comme des guerriers de leur équipe, Marner, lui, a disparu. Dès qu’il a senti que le match allait être physique, il a cessé d’exister. Une éclipse complète, une fuite honteuse.
Ce n’est pas la première fois que Mitch Marner s’efface quand la pression monte. On l’a vu à maintes reprises dans les séries éliminatoires de la LNH, particulièrement en 2021 lorsque le Canadien de Montréal a renversé les Maple Leafs après avoir été mené 3-1 dans la série.
À cette époque, Toronto était censé être une équipe de champions. Marner et Matthews étaient les fers de lance d’une attaque redoutable.
Mais alors que les matchs devenaient plus durs, que Shea Weber et Joel Edmundson imposaient leur loi devant le filet de Carey Price, Marner s’est évaporé.
Incapable de composer avec l’intensité, il a joué avec la peur au ventre, refusant de s’engager physiquement et évitant le contact comme un joueur de saison estivale.
Chaque fois qu’il s’approchait de la zone payante, il recevait un bon vieux double-échec dans le dos. Il grimaçait, il protestait aux arbitres, mais il n’osait pas répliquer.
Ce que les fans des Leafs savaient déjà, le Canada au complet l’a vu hier soir.
Le contexte était idéal pour qu’il fasse mentir ses détracteurs. Le genre de match où un joueur talentueux comme lui pouvait prouver qu’il pouvait s’élever à la hauteur des grands.
Mais Marner a fait exactement ce qu’il fait toujours dans les moments cruciaux : il s’est effacé.
Sur les réseaux sociaux, l'effondrement est total. Ce n’est pas juste un mécontentement local des partisans de Toronto. C’est une nation entière qui s’est retournée contre lui.
Les commentaires sont sans appel. Marner est devenu la risée du hockey canadien.
« Ce gars-là n’a aucune fierté. Il a laissé tomber son pays. »
« On ne gagne pas de tournois internationaux avec des joueurs mous comme ça. »
« Il veut 13 millions par année? Pour faire quoi? Pour être un figurant quand ça chauffe? »
« Marner est la raison pour laquelle les Leafs n’ont jamais rien gagné. Un joueur de saison régulière, un zéro en séries. »
Le pire, c’est que ce n’est pas juste au Canada que Marner est ridiculisé. Les médias américains aussi s’en donnent à cœur joie.
Des analystes de ESPN et de The Athletic ont mentionné à quel point Marner avait été inutile contre une équipe américaine qui n’a pas hésité à jouer du hockey robuste.
Ils se sont même moqués de lui en le comparant à un joueur de finesse incapable de jouer dans les conditions où le Canada doit normalement exceller.
Marner arrive à un tournant crucial de sa carrière. Il lui reste une saison sous contrat à Toronto avant de devenir agent libre. Son camp voudrait qu’il signe une prolongation avoisinant les 13 à 14 millions de dollars par saison.
Mais après ce qu’on a vu hier soir, qui va vraiment vouloir investir une telle somme sur un joueur qui disparaît dans les moments critiques?
C’est bien beau d’empiler les points en saison régulière, mais qu’en est-il quand les matchs deviennent physiques, quand chaque présence sur la glace demande du courage?
À ce moment-là, Marner n’est plus qu’un figurant.
Il y a des images qui en disent long, bien plus que les statistiques ou les analyses techniques. Et hier soir, la caméra ne pouvait pas s’empêcher de revenir sur Mitch Marner, assis sur le banc, le regard fuyant, les épaules basses.
Dès les premières secondes du match, alors que Matthew et Brady Tkachuk lançaient les hostilités avec des combats enragés, on a vu un Marner complètement figé.
Il ne regardait pas la glace, il ne parlait pas à ses coéquipiers. Il avait la peur dans les yeux, une peur viscérale, celle qui paralyse un joueur et l’empêche de jouer à son plein potentiel.
Et cette peur, on l’avait déjà vue.
Un match Canada-États-Unis, c’est une guerre. C’est un affrontement où chaque joueur doit être prêt à y laisser sa vie.
Mais Marner, lui, n’a jamais voulu embarquer. Il a essayé de se cacher dans les replis du banc, espérant que la tempête passe sans qu’on le remarque.
Sauf que tout le monde l’a remarqué.
La peur est contagieuse, et Marner l’a transmise à son équipe.
Le pire dans tout ça, ce n’est pas seulement que Marner ait eu peur. C’est que cette peur a eu un effet domino sur toute l’équipe.
Dans un match comme celui-là, ton attitude, ton langage corporel, ton énergie, tout ça se transmet à tes coéquipiers.
Et quand un joueur étoile comme Marner se cache, tremble sur le banc, évite les contacts, refuse de se salir les mains, ça envoie un message négatif à toute l’équipe.
Connor McDavid, Sidney Crosby, Nathan MacKinnon… ces gars-là avaient besoin de sentir que tout le monde était prêt à se battre pour la victoire.
Mais Marner, au lieu de donner l’exemple, était un fantôme.
Et ça, les Américains l’ont vu. Ils l’ont senti. Ils savaient exactement à qui ils pouvaient imposer leur jeu physique sans craindre de réponse.
Les Leafs le savent déjà. Ils ont perdu trop souvent en séries à cause de joueurs comme lui. Mais maintenant, toute la planète hockey a compris.
Marner n’est pas un joueur de grands moments. Il n’a pas ce feu intérieur, cette rage de vaincre qui caractérise les champions. C’est un joueur de surface, incapable de plonger dans la guerre quand elle éclate autour de lui.
Ce tournoi des 4 nations est censé représenter la crème du hockey canadien. Une équipe bâtie pour rivaliser avec les meilleures puissances du monde.
Dans un match aussi intense, le Canada n’a pas besoin de passagers. Le Canada a besoin de guerriers. Hier soir, Marner a prouvé une chose : il n’est pas un guerrier, mais bien une ballerine.
Ce qui est arrivé hier soir est un symbole de ce qui arrive à Toronto depuis des années.
Les Maple Leafs sont une équipe bâtie pour dominer la saison régulière, pour accumuler les victoires contre des équipes qui ne jouent pas du hockey de séries.
Mais dès que ça devient sérieux, dès que la robustesse et l’intensité entrent en jeu, ils s’écrasent. Et qui incarne mieux cette mentalité que Mitch Marner?
Invisible en séries.
Invisible dans un match intense entre le Canada et les États-Unis.
Invisible dès que ça commence à brasser.
Si les Maple Leafs veulent gagner un jour, ils devront se débarrasser de ce genre de joueur.
Hier soir, Marner a eu l’occasion de faire taire les critiques. Il avait l’occasion de montrer qu’il pouvait être un leader, un joueur de grands moments.
Il a prouvé l’inverse.
Et maintenant, il est l’ennemi public numéro un du hockey canadien.
Le cauchemar public de Marner ne fait que commencer Après une telle performance, Marner n’aura plus jamais la même crédibilité internationale.
Dans un an, lorsqu’il arrivera sur le marché des agents libres, l'équipe qui va lui offrir un contrat mirobolant va le regretter longtemps.
Parce que la vérité est désormais incontestable : Marner est un joueur de saison régulière, rien de plus. Quand la vraie guerre commence, il disparaît.
Et le Canada ne pardonne pas ce genre de lâcheté.