Le 98,5 FM, autrefois château fort inébranlable de la radio montréalaise, se trouve aujourd'hui à un carrefour critique.
La retraite de Paul Arcand, véritable monument du paysage radiophonique québécois, a laissé un vide immense, et les tentatives pour combler ce vide se révèlent de plus en plus infructueuses.
L'audience s'érode jour après jour, et le sentiment de désillusion grandit parmi les auditeurs. La situation actuelle au 98,5 FM rappelle étrangement celle du Canadien de Montréal lorsque Patrick Roy a été échangé, et que Jocelyn Thibault a été choisi pour le remplacer.
Ce choix, malheureusement, n'a jamais permis de retrouver la gloire d'antan, et il semble que le 98,5 FM soit en train de vivre un scénario similaire.
Depuis le départ de Pierre-Yves McSween, une autre figure populaire de la station, c'est Michele Boisvert qui a été choisie pour le remplacer en tant que chroniqueuse économique.
Mais le choix de Boisvert ne fait pas l'unanimité. Les critiques fusent de toutes parts, et les auditeurs expriment leur nostalgie pour McSween, qui savait captiver son public par son style direct et accessible.
Michele Boisvert, bien que compétente, peine à combler l'espace laissé par McSween. Pour beaucoup, elle n'a pas le charisme ni l'impact nécessaire pour maintenir l'audience à son niveau antérieur.
Les commentaires sur les réseaux sociaux sont cinglants :
"On s'ennuie de McSween. Michele Boisvert n'a pas la même énergie. Pourquoi avoir changé une formule qui fonctionnait?"
"C'est comme si on remplaçait une Ferrari par une vieille berline. Rien contre Boisvert, mais ce n'est pas la même chose."
"Michele Boisvert, c'est le choix facile, mais pas le bon. Elle n'a pas l'énergie ni la présence de McSween. C'est plat, on s'ennuie déjà."
"La chronique économique est devenue monotone depuis que Boisvert a pris la place de McSween. On ne retrouve plus cette passion qui faisait que l'économie devenait compréhensible pour tout le monde."
"Ils auraient dû chercher quelqu'un avec plus de charisme. McSween avait une manière de rendre les sujets compliqués accessibles et intéressants. Maintenant, c'est juste des chiffres sans âme."
Patrick Lagacé, qui a succédé à Paul Arcand à la barre de l'émission matinale, se trouve sous une pression immense.
Comparé à l’icône qu’était Arcand, Lagacé peine à convaincre les auditeurs fidèles qui, pour beaucoup, ont du mal à s'adapter à ce changement.
Le départ d'Arcand a été un choc, et Lagacé, bien que talentueux, n'a pas encore réussi à faire sa place dans le cœur des auditeurs comme l’avait fait son prédécesseur. Les critiques ne se font pas attendre :
"Patrick Lagacé n'est pas Paul Arcand. On ne retrouve pas cette même assurance, ce même ancrage matinal."
"Ça ne décolle pas. Arcand nous manquait déjà, mais maintenant, c'est encore pire."
"Lagacé essaie trop d'être Paul Arcand, mais il n'a pas ce qu'il faut. On dirait qu'il joue un rôle qu'il ne comprend pas vraiment. Il manque cette profondeur qu'Arcand apportait chaque matin."
"J'ai essayé de donner une chance à Lagacé, mais il n'a pas ce petit quelque chose qui fait qu'on reste accroché. J'ai fini par changer de poste après quelques jours."
"Patrick Lagacé n'est pas mauvais, mais ce n'est pas Paul Arcand. On s'attendait à ce qu'il prenne la relève, mais il manque de substance et de cette aura d'autorité qu'Arcand avait."
Ces commentaires rappellent tristement la situation du Canadien de Montréal après l’échange de Patrick Roy. Jocelyn Thibault, malgré ses efforts et son potentiel, n'a jamais pu combler le vide laissé par Roy, et les performances de l’équipe s'en sont ressenties pendant des années.
De la même manière, le 98,5 FM semble maintenant à la dérive, cherchant désespérément à retrouver son chemin sans sa figure de proue.
Le départ de Paul Arcand a eu un effet domino sur la station. Les auditeurs, désorientés, expriment de plus en plus leur mécontentement sur les réseaux sociaux et les forums de discussion.
Ils se sentent trahis par la direction, qui n’a pas su préparer une transition en douceur et qui, en tentant de remplacer des figures clés avec des choix moins populaires, semble avoir précipité la chute de la station.
"Le 98,5 FM n'est plus ce qu'il était. Les choix de la direction sont incompréhensibles."
"On a perdu notre boussole. C'est comme si tout s'effondrait."
"Cogeco est en train de ruiner ce qui était la meilleure station de radio du Québec. Tous les changements qu'ils ont faits récemment ont été des erreurs. Ça devient de plus en plus difficile de rester fidèle."
"On dirait que Cogeco ne comprend pas son public. Les auditeurs ne veulent pas juste des changements pour faire des changements, ils veulent de la qualité. Là, c'est juste une série de mauvaises décisions."
"Le 98,5 FM était une institution, mais depuis le départ d'Arcand et les congédiements de McSween et MC Gilles, c'est un vrai gâchis. Où est passé l'esprit de cette station?"
La situation rappelle les difficultés du Canadien de Montréal après le départ de Patrick Roy. L’équipe, de réputation légendaire dans la LNH, a vu ses performances décliner, les partisans se détourner, et la franchise perdre son lustre.
Paul Arcand était Patrick Roy. Patrick Lagacé est...Jocelyn Thibault...
On pourrait aussi comparer les dirigeants de Cogeco Média à Réjean "Peanut" Houle et Mario Tremblay, le pire duo DG-coach qu'a connu le Canadien de Montréal dans toute son histoire.
Le 98,5 FM, autrefois la forteresse fort de la radio montréalaise, semble suivre le même chemin. Les cotes d'écoute, autrefois inébranlables, montrent des signes inquiétants de faiblesse, et la station lutte pour conserver son audience fidèle.
Le départ de Paul Arcand a marqué la fin d'une époque dorée pour le 98,5 FM. Comme pour le Canadien de Montréal après Patrick Roy, la station se retrouve à devoir se réinventer, mais les tentatives pour le faire jusqu'à présent se soldent par des échecs.
Le public, nostalgique, exprime son mécontentement, et les figures choisies pour remplacer les légendes ne parviennent pas à convaincre.
Le 98,5 FM se trouve à un moment charnière de son histoire. Le château fort de la radio montréalaise vacille, et la question reste en suspens : sera-t-il capable de se relever et de retrouver sa place au sommet, ou assiste-t-on à la fin d'une ère ?
Seul le temps nous le dira, mais pour l'instant, les signaux ne sont guère encourageants.
Ils sont même...catastrophiques. Comme l'effondrement d'un monument. Jocelyn Thibault doit se reconnaître en Patrick Lagacé au moment où l'on se parle...