Elias Pettersson s’effondre en conférence de presse alors qu'un journaliste lui demande ce qu'il faisait de différent avant, lorsqu'il produisait, par rapport aux trois derniers mois, où il a été tout simplement horribles, séries comprises.

Pettersson fige, son regard se perd dans le vide, et après quelques secondes de silence gênant, il murmure "bonne question", mais ne donne pas de réponse.

Le journaliste, insistant, lui demande une fois de plus s'il a une réponse. Pettersson, visiblement abattu, répond simplement... "non...". Malaisant comme jamais...

Le Suédois est en train de laisser tomber son équipe. Comme s'il chokait sa vie.

Après une défaite particulièrement déchirante lors du match 4, l'entraîneur-chef des Canucks de Vancouver, Rick Tocchet, a été cinglant en critiquant son effectif, y compris le centre Elias Pettersson.

S'adressant aux journalistes après avoir perdu le match sur un tir décisif en toute fin de match du défenseur des Oilers, Evan Bouchard, Tocchet a été franc lorsqu'on lui a demandé des nouvelles sur les difficultés de Pettersson en séroes.

"Il doit se mettre en marche. Je ne sais pas quoi dire d'autre."

Contrairement à certains autres joueurs de premier plan de l'effectif des Canucks, Pettersson a eu du mal à faire la différence au cours du premier tour et demi de ces séries éliminatoires, avec seulement un but et quatre points en 10 matchs — se classant sixième ex aequo de l'équipe.

Tout ça avec un salaire annuel de 11,6 millions de dollars par année à partir de la saison prochaine...sur 8 ans...

Lors du match 4, Pettersson n'a inscrit aucun point et n'a cadré que deux tirs au but.

Cependant, le Suédois de 25 ans n'était pas le seul à attirer les foudres de l'entraîneur.

"Nous avons besoin de cinq ou six gars pour se mettre en marche ici. Je veux dire, c'est les séries éliminatoires de la Coupe Stanley — certains gars, je ne sais pas s'ils pensaient que ce n'était pas les séries. On ne peut pas jouer avec 12 gars."

"C'est une question de volonté pour récupérer la rondelle. Ce n'est pas une question de stratégie, c'est une question de volonté. Par moments, nous avons des gars... vous savez où la rondelle va aller, il faut juste y arriver avant l'autre gars. Je pense que certains jouent en pause ou ont peur de se frapper. Vous ne pouvez pas gagner si vous avez cinq ou six passagers."

Un peu plus d'une minute après que les Canucks aient égalisé le score à 2-2, Bouchard a marqué le but gagnant après quelques erreurs de Vancouver.

Avec la série de deuxième tour maintenant à égalité 2-2, le regard se tourne vers le match 5 à Vancouver. 

Et Pettersson doit se retourner comme un poulet sans tête dans ses cauchemars. À voir sa réaction de perdant, on dirait bien qu'il est cuit....

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