Evgeni Malkin à Montréal: Michel Therrien lance une bombe médiatique

Evgeni Malkin à Montréal: Michel Therrien lance une bombe médiatique

Par Marc-André Dubois le 2025-04-10

Et si la surprise de l’été 2025 n’était pas Sidney Crosby… mais Evgeni Malkin?

Et si l’avenir du Canadien de Montréal passait, ne serait-ce que pour un instant, par les mains expérimentées d’un vétéran russe de 38 ans prêt à transmettre le flambeau à son jeune compatriote, Ivan Demidov?

Ce scénario qui semblait, il y a quelques mois à peine, improbable voire absurde, prend désormais une tournure presque inévitable.

Car Evgeni Malkin s’apprête à vivre sa dernière saison dans la LNH, et tout indique qu’il quittera l’Amérique du Nord après 2025-2026 pour retourner au Metallurg Magnitogorsk, son club natal dans la KHL.

Mais avant ce départ programmé, il rêve d’un dernier printemps électrisant, dans une ville mythique du hockey. Et Montréal l’appelle.

Malgré une saison décevante (15 buts, 48 points en 65 matchs, différentiel de -24), Malkin refuse de quitter la LNH dans l’anonymat.

Son orgueil brûle toujours. Il veut rejouer en séries éliminatoires, ressentir une dernière fois l’adrénaline des grands soirs… avant de rentrer chez lui. Il a un contrat raisonnable (6,1 M$), un statut de vétéran respecté, et une soif de rédemption dans les veines.

Et dans cette équation, le Canadien de Montréal devient une option de plus en plus crédible.

C’est Michel Therrien, ancien entraîneur-chef des Penguins et du CH, qui a lancé la mèche dans une déclaration qui n’a rien d’anodin sur TVA Sports.

En évoquant l’arrivée de Demidov à Montréal, Therrien a ouvert la porte à un parallèle saisissant avec Malkin. Il sait de quoi il parle : c’est lui qui a guidé Malkin lors de ses débuts en 2006-2007.

« L’arrivée d’Ivan Demidov dans le giron du Canadien est tout simplement sensationnelle pour l’organisation et ses partisans, car il est clair que ce type de joueur aura un impact fort sur l’équipe pendant de nombreuses années. »

« Pour le moment, ce jeune homme de 19 ans demeure un diamant à polir et cela représente un beau défi pour l’entraîneur-chef Martin St-Louis. Malgré son potentiel, le hockeyeur a besoin d’enseignement, et en tant qu’instructeur, vous ne voulez pas le dépersonnaliser. »

« Personnellement, j’ai vécu une expérience similaire avec Evgeni Malkin, qui a gagné le trophée Calder en 2006-2007. À Pittsburgh, nous soutenions bien nos jeunes de talent afin qu’ils soient bien entourés, sur la glace et à l’extérieur. »

Et là, le parallèle devient évident :

« Sidney Crosby demeurait chez Mario Lemieux, Jordan Staal vivait avec Mark Recchi, tandis que Sergei Gonchar avait pris ‘Geno’ sous son aile. Au dire de Malkin, il a côtoyé l’un des meilleurs vétérans qu’il ait connus dans la Ligue nationale. »

Le Canadien a besoin d’un grand frère russe pour Demidov

Kent Hughes est en quête d’un deuxième centre expérimenté pour soutenir Nick Suzuki la saison prochaine, en attendant que Michael Hage soit prêt.

Et il doit trouver un mentor pour Ivan Demidov, jeune prodige russe débarquant dans une ville intense, avec une culture étrangère et des attentes démesurées.

Qui de mieux que Malkin, joueur flamboyant, star russe respectée, idole nationale et homme de défis?

« Il faut lui donner la chance de s’adapter au hockey nord-américain et à ses patinoires plus petites. Le coach doit communiquer avec lui, tout en gérant les attentes à son égard », a encore souligné Therrien au sujet de Demidov.

Ce portrait ressemble étrangement à celui de Malkin à son arrivée en 2006, et il n’est pas fou d’imaginer que le vétéran voudrait jouer ce rôle de parrain pour le nouveau joyau russe de la LNH.

Depuis des années, les médias russes rapportent l’admiration que Malkin voue à Montréal. Il a souvent décrit le Centre Bell comme la patinoire la plus électrisante de la LNH.

Il adore la passion des partisans québécois, leur passion, leur exigence. Et il rêverait de terminer son périple nord-américain dans cet écrin légendaire.

Une source proche du joueur affirme même :

« S’il reçoit l’appel, Malkin viendrait à Montréal demain matin. »

Et pendant ce temps, à Pittsburgh, le climat est devenu toxique.

« Nous voyons le classement. Nous savons que nous raterions les séries depuis longtemps. On comprend tout… »

Cette déclaration, perçue comme un ras-le-bol, a déclenché une tempête chez les partisans. Il a été accusé de trahir, de ne plus croire au projet. Et certains ont même exigé qu’on l'échange.

Le moment est parfait pour Kent Hughes. Il peut obtenir Malkin à faible coût, avec salaire retenu, dans un échange où Pittsburgh pourrait même vouloir lui rendre hommage en facilitant son départ.

Le plan est limpide : donner à Demidov un modèle. Un repère. Un grand frère.

Et donner à Malkin le public qu’il mérite pour son dernier tour de piste.

Il ne s’agit pas ici d’une simple transaction de profondeur. Il s’agit d’une mission. D’une passation de flambeau. Ce serait une histoire unique. Touchante. En russe.

Malkin quittera la LNH en 2026. Il retournera à Magnitogorsk. Il entrera au Temple de la renommée comme l’un des plus grands talents bruts de l’histoire du hockey moderne.

Mais s’il fait un détour par Montréal, ce ne sera pas anodin. Ce sera un dernier acte de grandeur. Une opportunité en orpour un Canadien qui rêve grand.

Le duo Malkin-Demidov pourrait devenir l’un des chapitres les plus mémorables du hockey moderne. Un choc des générations. Un choc des cultures. Et peut-être, le début de la plus grande ère russe jamais vue à Montréal.

La balle est dans le camp de Kent Hughes. Et Malkin, lui, est prêt.