Evgeni Malkin rêve au Canadien de Montréal

Evgeni Malkin rêve au Canadien de Montréal

Par Marc-André Dubois le 2025-01-15

Evgeni Malkin a jeté de l'huile sur le feu des rumeurs de transactions à Pittsburgh.

Après un revers dévastateur des Penguins contre le Kraken de Seattle, une défaite de 4-2 à domicile, le centre russe a laissé entendre que l'équipe avait perdu espoir.

« Nous voyons le classement. Nous savons que nous raterions les séries. Et nous avons dépassé la mi-saison. On comprend tout… », a-t-il confié, visiblement frustré.

Pendant ce temps, les déclarations d’Evgeni Malkin après la défaite contre le Kraken ont profondément irrité les partisans des Penguins.

Certains fans l’ont accusé d’être un lâche, un joueur qui abandonne son équipe en pleine tempête. Sur les réseaux sociaux et les tribunes télévisées, les commentaires acerbes fusent :

« Il ne mérite plus de porter cet uniforme »,

« Malkin a baissé les bras avant même que la saison soit terminée. »

Ces critiques sévères pourraient bien pousser le Russe à envisager sérieusement de quitter Pittsburgh pour une équipe compétitive.

Les Penguins traversent une crise sans précédent. Avec une séquence de trois défaites consécutives par un score combiné de 14-4, ils n’ont remporté qu’un seul de leurs huit derniers matchs.

Avec quatre points de retard sur une place en séries éliminatoires et deux matchs de plus joués que les Blue Jackets, la situation devient critique.

Le Canadien, les Sénateurs, les Red Wings, les Flyers, les Rangers et les Islanders, eux aussi en lutte pour une place en séries, ont des matchs en main, ce qui complique encore davantage le tableau pour Pittsburgh.

Il est clair que les Penguins sont à bout de souffle.

Le DG Kyle Dubas semble préparer une vente massive.

Josh Yohe de The Athletic rapporte qu’aucun joueur, à l’exception de ceux possédant une clause de non-échange comme Sidney Crosby et Evgeni Malkin, n’est à l’abri d’être échangé.

Mais voilà que Malkin et Crosby commencent à songer à lever leur clause de non-échange pour quitter le navire qui coule.

Malkin, lui, suscite un vif intérêt malgré sa saison horrible.

Avec un salaire annuel de 6,1 millions de dollars jusqu'en 2026 et une production en chute libre (8 buts et 33 points en 42 matchs, avec un différentiel de -18), le centre russe pourrait pourtant trouver preneur quand même, surtout si les Penguins acceptent de retenir une partie de son salaire.

Des équipes comme les Stars de Dallas, les Maple Leafs de Toronto, le Wild du Minnesota, l’Avalanche du Colorado et les Jets de Winnipeg seraient toutes intéressées.

Cependant, la clause de non-échange complique les choses.

Malkin aurait une préférence pour les Maple Leafs de Toronto, une équipe qui l’a toujours fascinée. Son intérêt pour jouer au Canada pourrait ouvrir une porte à des discussions sérieuses.

Rappelons que le Russe a toujours été fasciné par Montréal et l’ambiance unique qui règne au Centre Bell.

Chaque été, les médias russes rapportaient ses éloges à l’égard de la métropole québécoise. Il décrivait souvent le Centre Bell comme la place la plus "électrisante" pour jouer au hockey, un endroit où la passion des partisans transcende le sport.

Malkin n’a jamais caché son admiration pour cette ville où le hockey est une religion, et cette fascination a alimenté des rumeurs à maintes reprises au fil des ans.

Marc Bergevin avait d’ailleurs exploré la possibilité de faire venir Malkin à Montréal. À une époque où les Penguins semblaient ouverts à de légères discussions sur leur noyau, Bergevin s’était informé de la disponibilité du centre russe.

Bien que ces discussions n’aient jamais mené à une transaction, elles démontrent que Montréal a déjà identifié Malkin comme un joueur capable de transformer l’équipe.

Malgré l’admiration de Malkin pour Montréal, les Canadiens ne semblent pas intéressés à faire de lui une pièce maîtresse de leur reconstruction actuelle. Kent Hughes cherche à bâtir une équipe jeune et dynamique, et le profil vieillissant de Malkin, combiné à son lourd contrat, ne correspond pas aux besoins actuels du CH.

Si Malkin rêve encore de jouer un jour au Centre Bell comme joueur du Canadien, il devra peut-être attendre une autre époque ou un autre contexte.

Mais cette admiration qu’il a toujours eue pour Montréal renforce l’idée qu’il serait prêt à considérer des options en dehors de Pittsburgh, pourvu qu’elles lui offrent une chance de retrouver la passion et l’excitation qu’il associe à une ville de hockey.

Bien qu’il accepterait également une transaction à Montréal, alors qu'il toujours affirmé aux médias russes que le Centre Bell était la place la plus "hot" où jouer au hockey, le Canadien ne fait pas partie des prétendants.

Kent Hughes est en quête d'un centre sous contrat capable d'aider l'équipe dans l'immédiat, mais les performances déclinantes de Malkin et son contrat lourd ne cadrent pas avec les besoins à long terme du CH.

Pittsburgh ne peut plus cacher la réalité : cette équipe vieillissante est sur le déclin.

L’équipe est incapable de maintenir un niveau de jeu compétitif. Les rumeurs entourant Malkin et d’autres joueurs vedettes comme Rickard Rakell ne sont que le reflet d’une organisation qui doit amorcer une reconstruction.

Rakell, avec 22 buts et 38 points en 45 matchs cette saison, pourrait aussi être échangé. 

Pour Malkin, l’avenir semble incertain. Bien qu’il ait manifesté son attachement à Pittsburgh, son discours mélancolique révèle une frustration croissante.

Si Toronto ou une autre équipe ambitieuse lui offrait une chance de revivre des moments glorieux, il pourrait être tenté de lever sa clause de non-échange.

Mais pour l’instant, il reste coincé dans une équipe qui ne fait que regarder ses chances s’évanouir jour après jour.

Les Penguins doivent rapidement prendre des décisions cruciales. Si la reconstruction est inévitable, Evgeni Malkin pourrait bien être le prochain à quitter le navire.

Et dans ce cas, la LNH tout entière observera avec attention les prochaines étapes de cette équipe en pleine chute libre.

Il viendrait à Montréal demain matin. Mais chez le CH, l'amour n'est pas réciproque. 

Ce n'est pas Malkin le FINI qu'on veut...mais bien Crosby la légende...

Pendant ce temps, à Toronto, on voit en Malkin la pièce manquante pour compléter une formation déjà redoutable.

Les Maple Leafs, qui cherchent désespérément à briser leur malédiction en séries, voient son expérience et ses habiletés offensives comme des atouts majeurs pour enfin soulever la Coupe Stanley.

Kyle Dubas, désormais en charge des Penguins mais avec des liens historiques avec Toronto, pourrait faciliter une transaction avec son ancien club.

Malkin, de son côté, serait plus qu’enthousiaste à l’idée de jouer dans une équipe ambitieuse et de retrouver l’effervescence d’un marché canadien.

Outre Toronto, deux autres destinations se détachent clairement : les Stars de Dallas et l’Avalanche du Colorado. Ces deux équipes, bien positionnées dans la course aux séries et avec des aspirations élevées, pourraient offrir à Malkin la possibilité de redevenir un joueur d’impact.

Leur besoin de renforts au centre, combiné à leur profondeur, en fait des options attrayantes pour le vétéran.

En revanche, les rumeurs liant Malkin au Wild du Minnesota et aux Jets de Winnipeg semblent hautement improbables.

Ces deux équipes, bien que compétitives, ne correspondent pas aux standards de vie et aux aspirations de Malkin.

« Deux trous au milieu de nulle part », comme certains observateurs l’ont décrit, ces destinations risquent d’être rapidement écartées par le joueur, qui privilégie les marchés plus séduisants.

Avec un contrat lourd et des performances en déclin, Evgeni Malkin reste néanmoins un joueur capable de contribuer dans un rôle spécifique pour une équipe prête à le soutenir.

Mais pour les Penguins, garder un joueur frustré et critiqué par ses propres partisans ne semble pas être une option viable.

Si une transaction devait survenir, elle marquerait la fin d’une ère pour Pittsburgh, mais offrirait à Malkin une dernière chance de briller sur la plus grande scène de la LNH.

Reste à voir si Toronto, Dallas ou le Colorado appuieront sur la gâchette pour acquérir celui qui, malgré une saison en demi-teinte, demeure l’un des joueurs les plus talentueux de sa génération.

Mais une chose est sûre : la relation entre Malkin et les Penguins semble brisée, et la question n’est plus de savoir si il partira, mais quand.