Il fallait s’y attendre. Depuis des semaines, Jean-Charles Lajoie pousse l’idée malaisante que le Canadien doit aller chercher Ryan O’Reilly, un vétéran de 34 ans qui est en nette régression.
Mais hier, il a franchi une nouvelle étape dans l’absurdité : il a proposé d’échanger Logan Mailloux contre O’Reilly.
Et c’est là que Tony Marinaro a perdu son calme.
Dans un moment de télévision digne des grandes heures de 110%, Marinaro a éclaté en direct, incapable de contenir sa frustration face aux folies de Lajoie. C’était du jamais vu sur TVA Sports.
Ça brasse entre Jean-Charles et Tony dans nos studios!!! pic.twitter.com/wAFlrV5HeE
— TVA Sports (@TVASports) March 7, 2025
La scène était surréaliste. Marinaro, en feu, martelait que cette transaction n’avait aucun sens pour une équipe en reconstruction, tandis que Lajoie s’obstinait à défendre l’indéfendable.
Les téléspectateurs? Ils ont été abasourdis.
Un clash digne des grandes chicanes télévisées.
Dès le début du segment, on sentait la tension monter. Lajoie, fidèle à lui-même, lançait ses arguments sans la moindre nuance.
Ryan O’Reilly, c’est le vétéran qu’il faut au Canadien selon Lajoie. Si Nashville est prêt à prendre Mailloux en retour, il aurait fait l’échange demain matin.
Et là, Marinaro est sorti de ses gonds.
Marinaro n'acceptait pas que Lajoie veuille sacrifier un jeune défenseur prometteur pour un gars de 34 ans qui ralentit? Dans quel monde ça fait du sens?
Pendant plusieurs minutes, les deux hommes ont échangé des répliques de plus en plus cinglantes, Marinaro multipliant les exclamations et Lajoie s’accrochant à sa position avec entêtement.
À un moment, Marinaro a même levé les bras en l’air et s’est reculé sur sa chaise, totalement exaspéré.
Dès le début du segment, la tension était évidente.
Lajoie, refusant de voir la réalité en face, a continué à minimiser l’importance de Mailloux dans l’avenir du Canadien, insistant sur le fait que le CH devait régler son problème de deuxième centre immédiatement.
« T’es-tu plus capable de te débrouiller en te débarrassant de Mailloux ou en ne réglant pas ton problème au centre ? C’est ça la vraie question. »
Marinaro : « Je vais répondre avec une autre question : est-ce que Ryan O’Reilly va donner plus aux Canadiens dans les deux prochaines années que Logan Mailloux pourrait donner dans les dix prochaines ? »
Lajoie : « Oui. »
Marinaro n’en revenait tout simplement pas.
Marinaro : « QUOI ?! Tu ne peux pas être futuriste comme ça ! Donne-moi les six numéros du Lotto Max tant qu’à faire ! Tu penses qu’O’Reilly va nous amener en séries ? Vraiment ? Il n’a même pas été capable d’amener Nashville en séries cette année ! »
Lajoie : « Si t’as pas de deuxième centre, tu fais pas les séries cette année, ni l’année prochaine, ni dans deux ans. »
Lajoie s’entêtait. Il continuait de répéter qu’il n’y avait pas d’autres solutions disponibles sur le marché et que le CH devait sacrifier l’avenir pour une solution temporaire.
Lajoie : « Tu vas attendre que Beck se développe et que les contrats expirent ? Tu ne peux pas faire ça ! Il faut que tu bouges ! »
Marinaro : « Il y a d’autres façons de bâtir une équipe que de paniquer et d’échanger tes meilleurs jeunes défenseurs ! »
La conversation est ensuite partie en vrille lorsque Lajoie a tenté de justifier l’acquisition d’O’Reilly par son intelligence sur la glace.
Lajoie : « On aime tous Ryan O’Reilly parce que son cerveau est plus rapide que ses pieds. »
Marinaro : « Oui, mais son problème, c’est que ses pieds n’avancent plus ! »
Le ton est monté d’un cran lorsque Lajoie a comparé la situation du Canadien avec la philosophie de gestion de Julien BriseBois à Tampa Bay.
Lajoie : « BriseBois à Tampa, il donne ses choix de repêchage parce qu’il veut gagner. Il n’a pas peur de bouger. Il fait ce qu’il faut pour amener son équipe au sommet. »
Marinaro : « Oui, mais il a Kucherov, Point, Cirelli… et une équipe déjà championne ! Toi, tu veux échanger un espoir défensif majeur pour un joueur en fin de carrière ! Ce n’est PAS la même chose ! »
Finalement, la confrontation a atteint son apogée lorsque Marinaro a souligné l’absurdité de l’idée de Lajoie.
Marinaro : « La réalité, c’est que tu regardes sur deux ans au lieu de dix ans. Ça, c’est une vision à court terme qui a mené à des échecs dans le passé. »
Lajoie, incapable de répondre logiquement, a continué d’insister que s’il n’y avait pas d’autres centres disponibles, il fallait agir coûte que coûte.
Cette séquence explosive, qui rappelait les grandes années des débats enflammés de 110%, a immédiatement enflammé les réseaux sociaux, où les partisans ont été sans pitié envers Jean-Charles Lajoie.
Si TVA Sports espérait créer un moment viral, c’est réussi. Mais probablement pas de la façon dont ils l’avaient imaginé.
Dès la fin du segment, les réseaux sociaux se sont enflammés. Sur X, les commentaires étaient dévastateurs :
« Tony est le seul qui fait du sens dans ce groupe. Comment tu vas échanger Logan Mailloux pour O’Reilly pendant que tu es toujours en reconstruction? »
« Quel moron JC Lajoie. Prêt à vendre tous nos assets pour un vieux criss de joueur de 34 ans qui n’avance plus. »
• « C’est une joke? On est vraiment revenus en 2005 avec 110%?! »
Certains ont même fermé leur téléviseur, jugeant le niveau du débat indigne d’une chaîne nationale.
« Je me pensais regarder 110 %… J’ai fermé le volume deux fois. »
Même les partisans anglophones s’en sont mêlés :
« No Mailloux for O’Reilly please »
« I am with TonyMarinaro »
La grogne était immense. Jean-Charles Lajoie venait, encore une fois, de se ridiculiser en direct.
Le clash d’hier est un symptôme plus large du malaise autour de Jean-Charles Lajoie. Depuis des mois, son émission peine à attirer l’audience, et ses prises de position semblent de plus en plus déconnectées de la réalité.
En proposant d’envoyer Logan Mailloux à Nashville, Lajoie a non seulement démontré son manque total de vision, mais il a aussi prouvé qu’il était prêt à sacrifier sa crédibilité pour faire du sensationnalisme.
La direction de TVA Sports doit sérieusement se poser des questions.
Ce genre de spectacle pathétique est-il vraiment l’image qu’ils veulent projeter?
Parce que si c’est ça l’avenir de l’antenne, on peut comprendre pourquoi de plus en plus de Québécois se tournent vers RDS et Sportsnet.
Jean-Charles Lajoie voulait brasser la cage. Il a plutôt creusé sa propre tombe médiatique.
Tony Marinaro, lui, a eu raison sur toute la ligne. Il a dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.
Lajoie a-t-il perdu définitivement le respect des amateurs de hockey?
À voir la réaction d’hier, on peut dire que oui.