C'est en train de dégénérer.
Pour Juraj Slafkovský, la catastrophe est peut-être en train de se produire sous nos yeux, au camp d’entraînement du Canadien de Montréal.
Alors que les partisans rêvaient de voir le colosse slovaque s’imposer comme un joueur dominant dans sa quatrième année, la réalité est bien plus troublante.
Il se fait littéralement « manger » par des joueurs de la ECHL selon le journaliste Anthony Martineau, affiche un comportement arrogant avec les journalistes, et refuse désormais de répondre aux médias web, une stratégie qui en dit long sur le fossé qu’il creuse avec l’environnement médiatique et les attentes des partisans.
Tout a basculé avec un commentaire choc d’Anthony Martineau de TVA Sports. En marge d’un match intra-équipe, le journaliste n’a pas mâché ses mots :
"Ce matin, je n'ai pas du tout aimé sa séance d'entraînement! Ce qui doit être uniforme et constant, c'est l'effort et l'attitude. Ce matin, je n'ai pas vu ça de la part de Slafkovsky. Il était jumelé à un gars qui s'appelle Darick Louis-Jean.
Il s'agit d'un gars qui a sensiblement joué exclusivement dans la ECHL au cours des dernières saison, et malgré tout, ça n'a pas été concluant pour Juraj Slafkovsky.
Il s'est fait complètement démolir à un contre un et plutôt que de le voir se réveiller et faire preuve d'orgueil dans son approche, on l'a vu sourire, jouer mollement... faire comme si ce n'était pas si grave de perdre une bataille contre un joueur invité au camp.
Plus tard, Louis-Jean brasse Slafkovsky le long de la rampe, lui brise son bâton... Slaf sourit... soulève son casque, sourit... Moi j'ai un problème avec ça! Montre un peu de vigueur, fâche-toi et montre que c'est toi le maître à bord!"
Ce type de déclaration, surtout venant d’un journaliste aussi respecté dans le milieu, a fait l’effet d’une bombe, et les réseaux sociaux se sont enflammés.
Les montages vidéo ont commencé à circuler, montrant Slafkovský perdre ses batailles à un contre un, errer dans sa zone, manquer de synchronisme avec ses coéquipiers.
Une vraie faillite... sportive...
La critique est telle que même en Slovaquie, les journaux locaux en parlent. Plusieurs médias reprennent la citation de Martineau et rappellent les tensions passées entre Slafkovský, les médias québécois, la fédération slovaque et même sa propre famille.
La situation actuelle a ravivé de vieux démons. En Slovaquie, plusieurs journalistes n’ont pas manqué de rappeler le scandale médiatique entourant Slafkovský, qui avait critiqué les médias de son pays lors d’une entrevue au printemps dernier, qualifiant la couverture locale de « toxique et jalouse ».
À l’époque, la réaction avait été explosive, et la fédération slovaque s’était montrée embarrassée de voir son joueur vedette au cœur d’une telle tempête.
Aujourd’hui, avec le retour des critiques, le sentiment d’inconfort et de repli de Slafkovský est palpable. Selon un journaliste slovaque, il serait « au bout du rouleau mentalement », fatigué des critiques incessantes, mais surtout, de son incapacité à livrer la marchandise malgré son contrat de 7,6 M$ par année pour 8 ans.
Son arrogance en entrevue est devenu un malaise généralisé.
Slafkovsky a tout perdu: son intensité, son attitude, sa classe. Il préfère tomber... dans le mépris...
Au lieu d’adopter un ton humble pour désamorcer la tension, Slafkovský a jeté de l’huile sur le feu. Lors d’un point de presse avec les journalistes, il s’est permis une remarque qui a glissé comme un couteau dans le cœur des partisans :
« Je ne suis pas inquiet… j’ai un bon contrat. Mon compte de banque va très bien. »
Le malaise était total. Ce n’est pas tant le fait qu’il parle d’argent, tous les joueurs sont bien payés, c’est la manière nonchalante et méprisante avec laquelle il l’a dit, dans un moment où il est critiqué pour son manque d’intensité et d’implication.
Plusieurs journalistes sur place ont noté qu’il refusait désormais de répondre aux questions des plateformes web ou des nouveaux médias numériques.
Il limite ses interventions aux médias traditionnels, notamment les télévisions accréditées. Une décision interprétée par plusieurs comme une forme de mépris ou de vengeance, surtout après les critiques sévères reçues sur les réseaux sociaux.
Selon nos informations, Kent Hughes et Jeff Gorton ont eu une discussion musclée avec Slafkovský dans les derniers jours. Le message était clair : arrête de t’en prendre aux médias. Concentre-toi sur la glace. Sois un leader, pas une victime.
Mais visiblement, le message n’est pas passé. Slafkovský continue d’afficher une posture défensive. Il prend tout personnel, et semble se replier sur lui-même au lieu d’assumer son rôle de deuxième choix au total du repêchage.
Même Martin St-Louis, habituellement protecteur et pédagogue, a laissé tomber le masque. En conférence de presse, il a lancé une bombe :
« À un moment donné, tu ne peux plus prendre un joueur par la main. »
Cette phrase, destinée clairement à Slafkovský, en dit long sur l’exaspération du coach. L’an passé, St-Louis avait tout fait pour protéger son ailier. Mais cette année, il n’y a plus de traitement de faveur. Et ça paraît.
Autre détail croustillant : selon certaines sources proches de l’équipe, Slafkovský continuerait de se coucher très tard la nuit.
L'an dernier, c'était pour surveiller sa blonde au Flyjin. Mais cette saison, difficile de savoir pourquoi. Toujours est-il que Slaf est blême et cerné comme jamais aux entraînement.
Il est encore sur le premier trio, mais cette opportunité pourrait s'envoler si son attitude ne change pas.
Slafkovský commence la première année de son contrat de 8 ans, à 7,6 M$ par saison. Un contrat gigantesque pour un joueur qui n’a toujours pas prouvé qu’il mérite sa place dans le top 6 d’une équipe aspirante.
Certains se demandent déjà si le Canadien pourra s’en débarrasser un jour, tant la combinaison de son salaire, de son attitude et de ses performances décevantes devient un problème structurel.
À notre avis, Slaf est à Montréal pour y rester. Nous avons besoin de son talent et surtout... de son gabarit...
Mais les partisans, eux, oscillent entre colère et tristesse. Colère de voir un jeune aussi talentueux se refermer sur lui-même. Tristesse de constater que la pression montréalaise, si belle quand elle est bien canalisée, peut aussi broyer des espoirs mal préparés.
Juraj Slafkovský est au bord du précipice. Il voit rouge, il se replie, il fuit les médias, il affiche son compte en banque comme une médaille, mais il oublie l’essentiel : il n’a encore rien prouvé. Il est encore temps de redresser la trajectoire. Mais le temps commence à manquer. Et à Montréal, on ne pardonne pas l’arrogance quand elle n’est pas soutenue par la performance.
Souhaitons qu’il ouvre les yeux… avant qu’il ne soit trop tard.