Fiasco dans le studio de RDS: Benoît Brunet rate le coche

Fiasco dans le studio de RDS: Benoît Brunet rate le coche

Par David Garel le 2025-03-18

Il fallait s’y attendre. Christian Dvorak a connu une performance exceptionnelle, un match de quatre points, prouvant une fois de plus qu’il est l’un des joueurs les plus sous-estimés du Canadien et qu’il excelle dans un rôle que plusieurs croyaient impossible à combler après le départ de Phillip Danault.

Tout le monde dans L’Antichambre a reconnu l’évidence. Bruno Gervais et Gaston Therrien, d’habitude pas les plus généreux avec les non-Québécois, ont donné du crédit à Dvorak. Même eux voyaient qu’il fait exactement ce que Danault faisait à Montréal, et ce, avec plus d’impact offensif cette année.

Mais Benoît Brunet? Encore une fois, il s’est ridiculisé.

Plutôt que d’admettre ce qui saute aux yeux de tous, il a donné du bout des lèvres un minimum de reconnaissance à Dvorak… pour ensuite ramener immédiatement Danault sur un piédestal. Toujours la même cassette.

Brunet a refusé de voir ce que tout le monde voit. Il a boudé la réalité pour imposer son narratif biaisé, celui où Danault, le Québécois, est intouchable, et où Dvorak, l’oublié, ne mérite pas d’être comparé.

Ce qu’il y a de plus frustrant, c’est à quel point sa mauvaise foi est évidente.

Dvorak, plus jeune que Danault de trois ans et pourtant constamment sous-estimé, vient de dominer un match avec brio (4 points) Et malgré ça, Brunet ne peut s’empêcher de le rabaisser.

Pourquoi? Parce que son nom n’est pas Danault.

Regardons les faits.

Dvorak a huit buts cette saison, Danault en a six.

Dvorak produit dans une équipe bien moins talentueuse que les Kings, où il n’a pas un Kevin Fiala ou un Adrian Kempe pour l’aider offensivement.

Dvorak est un go-to guy en défensive, tout comme l’était Danault à Montréal.

Et pourtant, Brunet refuse de lui donner le moindre crédit.

Si on élargit l’analyse à leur carrière :

Phillip Danault : 696 matchs, 123 buts, 385 points

Christian Dvorak : 519 matchs, 101 buts, 241 points

Danault est plus âgé (32 ans contre 29 ans). Et offensivement, ce n'est pas comme s'il le domine à sens unique.

Dvorak a meilleures mains, un meilleur flair offensif, et il joue dans des conditions beaucoup plus difficiles que Danault à L.A cette saison.

Et pourtant, Brunet continue de clamer que jamais, au grand jamais, Dvorak ne pourra arriver à la cheville de Danault.

Comment expliquer un tel aveuglement?

Il n’y a plus de doute possible : Benoît Brunet est incapable d’être objectif quand un joueur québécois est impliqué.

Ce n’est pas la première fois qu’il agit de cette façon. C’est un pattern qui revient encore et encore.

Encore et toujours les Québécois avant tout.

Peu importe ce que fait Dvorak, Brunet ne lui donnera jamais raison. Si Dvorak s’appelait Christian Dubé, il aurait droit à un tout autre traitement.

Brunet n’analyse pas le hockey avec lucidité. Il choisit ses batailles en fonction de son biais régionaliste.Sa crédibilité est en chute libre

Chaque fois que Benoît Brunet ouvre la bouche à L’Antichambre, il nuit à la crédibilité de RDS.

Les amateurs de hockey ne sont pas naïfs. Ils voient son manque d’objectivité, son incohérence, son obsession à glorifier les Québécois peu importe leur rendement.

Dvorak est actuellement l’un des joueurs les plus sous-estimés du Canadien. Il fait exactement ce que Danault faisait, et il le fait même mieux offensivement.

Si RDS se demande pourquoi les cotes d’écoute sont en chute libre, qu’ils n’aillent pas plus loin que le genre d’analyses biaisées et ridicules servies par Benoît Brunet.

Les fans méritent mieux que ça. Ils méritent des analyses honnêtes, pas du chauvinisme aveugle.

Mais tant que RDS continuera de donner une tribune à Brunet, on continuera d’assister à ce genre de mascarade.

Benoît Brunet s’est encore ridiculisé en direct, prouvant une fois de plus qu’il n’a pas sa place sur un panel d’analystes sérieux.

Dvorak a prouvé sa valeur. 

Dvorak a rempli le vide laissé par Danault. 

Dvorak produit plus que Danault en ce moment.

Mais Brunet refuse de l’admettre.

Et c’est exactement pour ce genre de mauvaise foi flagrante que RDS est en perte de vitesse.

Il serait peut-être temps que quelqu’un dans ce réseau se réveille et comprenne que les amateurs de hockey veulent des analyses, pas des pamphlets nationalistes.

Dvorak a fait fermer des bouches ce soir, mais pas celle de Brunet. Et c’est là tout le problème.

Cet épisode n’est que le symptôme d’un problème bien plus profond au sein de RDS. Un réseau figé dans ses vieilles habitudes, qui préfère recycler les mêmes analyses dépassées plutôt que d’évoluer avec le hockey moderne.

Là où les autres médias sportifs tentent d’innover et de proposer des analyses basées sur les statistiques avancées, sur les tendances actuelles du jeu et sur une vision objective du sport, RDS s’accroche à une mentalité passé date, où l’on juge encore les joueurs en fonction de leur passeport plutôt que de leur rendement sur la glace.

Il y a une raison pour laquelle RDS perd du terrain, pourquoi son influence diminue année après année.

Le manque de renouvellement dans son équipe d’analystes. 

Une stagnation évidente dans la qualité des discussions. 

Un refus d’accepter que le hockey a changé et que l’analyse doit suivre cette évolution.

Les fans sont plus informés que jamais. Ils ne se contentent plus de discours biaisés et de comparaisons absurdes. Ils savent reconnaître un joueur efficace, et ils voient clairement l’incohérence de Benoît Brunet et de ceux qui s’accrochent à une vision dépassée du hockey.

Pendant ce temps, d’autres réseaux, d’autres plateformes, prennent la place laissée vacante par RDS. Les amateurs se tournent vers d’autres sources pour obtenir des analyses sérieuses et pertinentes.

RDS, en refusant de se moderniser, s’approche dangereusement du précipice.

Le cas de Benoît Brunet n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Il est la face visible d’un problème systémique, d’un réseau qui se complaît dans la médiocrité et qui ne voit pas que son influence est en train de disparaître.

Les cotes d’écoute sont en baisse.

Les amateurs désertent en masse.

Les analyses sont de plus en plus critiquées.

Pendant que TVA Sports mise sur des jeunes analystes comme Anthony Martineau, qui comprennent l’évolution du hockey et savent la communiquer aux fans, RDS continue de nous imposer des figures qui n’ont plus rien de pertinent à dire.

Benoît Brunet incarne cette stagnation, cette incompréhension du hockey d’aujourd’hui, où des joueurs comme Christian Dvorak sont dénigrés simplement parce qu’ils n’ont pas la bonne origine pour entrer dans le petit cercle fermé des « favoris » du réseau.

Et cette mentalité pourrait bien finir par coûter cher à RDS.

L’acharnement de Benoît Brunet contre Christian Dvorak est le reflet parfait de l’incapacité de RDS à suivre l’évolution du hockey moderne.

Dvorak fait le travail, il performe, il comble le vide laissé par Danault, et pourtant, il ne mérite même pas un minimum de reconnaissance.

Pourquoi? Parce qu’il ne rentre pas dans la vision limitée et chauvine qui domine encore à RDS.

Non, les amateurs de hockey québécois n'ont pas de poignée dans le dos.. Ils voient la mauvaise foi. Ils voient le manque de crédibilité.

Et à force de fermer les yeux sur la réalité, RDS finira par perdre complètement son public.

L’avenir appartient aux réseaux, aux analystes et aux journalistes qui osent évoluer, qui comprennent le hockey d’aujourd’hui et qui sont capables d’en parler avec intelligence et objectivité.

Il est temps pour Ben Brunet d'arriver en 2025.