Filip Mesar se trouve actuellement au cœur d'une controverse.
Dans une récente entrevue avec le journaliste slovaque Tomas Prokop de « Dennik Sport », Mesar a affirmé être un bon coéquipier, toujours prêt à aider les jeunes joueurs.
Malheureusement, ses propos passés semblent indiquer le contraire. À la fin juin, Mesar avait fait des déclarations laissant entendre qu'il était trop fort pour la Ligue junior de l’Ontario et que ses coéquipiers des Rangers de Kitchener ne pouvaient pas suivre son rythme.
«Quand je tentais de créer quelque chose, mes coéquipiers étaient là un peu en retard et ça me frustrait légèrement, mais j'ai dû m'en remettre».
Dans l'entretien avec le journaliste slovaque, Mesar a nié ces accusations, assurant que les gens et les joueurs qui le connaissent savent qu'il n'est pas comme ça.
«Les gens et les joueurs qui me connaissent comprennent que je ne suis pas comme ça. J’étais le premier à aider si des coéquipiers plus jeunes avaient de la difficulté.», a-t-il déclaré.
Il a également ajouté :
« Il ne faut pas croire tout ce qu’il y a sur l’internet. »
"Les gens ont affirmé que j'étais fâché de revenir dans la junior alors qu'on m'avait promis que j'allais rester à Laval."
«Je l’ai pris comme une motivation à prouver que je n’avais pas d’affaire dans le junior. Cette saison a été meilleure que la précédente, même si ça peut toujours être mieux.»
Pourtant, les faits parlent d'eux-mêmes. Ses propos de juin ont été énoncés lors d'un entrevue avec un autre média slovaque, "Tvnoviny", et a clairement jeté ses coéquipiers sous l'autobus, insinuant que leur niveau de jeu était en inférieur au sien.
Plutôt que d'admettre ses erreurs, Mesar a choisi de mentir, essayant de redorer son image auprès d'un autre média. Mais nous ne sommes pas nés de la dernière pluie.
Dans la vie, il est essentiel d'avouer ses erreurs. Mentir ne fait qu'aggraver la situation et érode la confiance que les autres peuvent avoir en vous.
Pour Mesar, reconnaître qu'il a fait des commentaires inappropriés aurait pu être une première étape vers la réconciliation avec ses coéquipiers et les fans.
En choisissant de mentir, Mesar a manqué une occasion précieuse de montrer sa maturité et son intégrité. Admettre ses erreurs aurait pu laver sa réputation et renforcer son image de leader, capable de reconnaître ses faiblesses et de travailler pour s'améliorer.
Mesar a également annoncé son retour au Canada le 8 août prochain, afin de rejoindre les Canadiens à la mi-août pour se préparer avec les entraîneurs avant le camp.
«Je devrais rejoindre les Canadiens à la mi-août. Ils m’ont appelé et m’ont dit qu’ils voudraient que je revienne plus tôt pour me préparer avec les entraîneurs avant le camp.»
Même s'il aspire à atteindre la LNH cette année (absolument impossible), son premier objectif reste de se faire une place avec le Rocket de Laval et ne pas retourner dans le junior, où il va devoir affronter ses fantômes...et les coéquipiers qu'il a trahis.
«J’essaie de travailler fort et de faire tout ce que je peux pour saisir ma chance dans la Ligue américaine. Je ne priorise pas la LNH, en ce moment.»
Filip Mesar se trouve déjà à un tournant de sa carrière. Choisira-t-il de continuer à mentir pour protéger son image, ou décidera-t-il d'assumer ses erreurs et de travailler pour regagner la confiance de ses coéquipiers, de ses dirigeants et des fans qui se font de plus en plus rares?
Parfois, l'honnêteté et l'humilité sont les meilleurs chemins vers la rédemption et le respect. Si le karma existe, il va l'envoyer à Winnipeg avec Justin Barron ou Jordan Harris dans un "package deal" pour Rutger McGroarty.
À suivre...