Gilbert Delorme a fait des vagues sur les ondes aujourd'hui avec des déclarations qui ont choqué le monde du hockey.
Delorme a affirmé sans détour que la mise en échec de Jacob Trouba sur Justin Barron était « parfaite » et qu’il l’utiliserait même comme exemple dans ses formations aux jeunes joueurs.
Cette prise de position audacieuse a rapidement déclenché un débat houleux en direct avec Renaud Lavoie, qui n’était absolument pas du même avis.
@bpmsportsradio Petite prise de bec ce matin entre Gilbert et Renaud… 😅 #radio #hockey #canadiens #trouba #barron #fyp #foryou ♬ son original - BPMSPORTSRADIO
Delorme, fidèle à son style direct, a insisté que le geste de Trouba respectait toutes les règles du hockey traditionnel.
« Si je devais enseigner une mise en échec parfaite, c’est cette séquence que je montrerais, » a-t-il affirmé, clamant que Barron aurait dû mieux se protéger en restant vigilant.
"Si je pouvais enseigner une mise en échec, moi je montrerais Jacob Trouba. Quand tu joues un contre un, mon homme, tu joues ça comme ça."
"C' est un contre un, tu ne regardes pas le puck, tu baisses la tête et bang, c' est ton "trigger" pour y aller. C' est exactement ce qu' il faut que tu fasses."
Delorme a minimisé les critiques sur le contact avec la tête, arguant que le hockey reste un sport physique où les joueurs doivent assumer leurs responsabilités sur la glace et surtout se protéger.
Cette déclaration a immédiatement suscité l’indignation de Renaud Lavoie, qui a répliqué de manière cinglante.
Lavoie a rappelé que le principal point de contact était la tête de Barron, ce que la LNH tente justement d’éliminer.
"Il y a des façons de frapper qui sont autres que « je vais te détruire le corps, je vais te détruire la tête, je m' excuse ».
"Sinon, des coups comme ça, on en verrait à tous les matchs. Mais c' est toujours les maudits mèmes qui le font. C' est parce que c' es eux autres qui vont être dangere" a martelé Lavoie, en ajoutant qu’une telle action devrait au moins faire l’objet d’un examen par le département de la sécurité des joueurs.
Ce débat entre Delorme et Lavoie illustre bien l’écart entre les partisans du hockey traditionnel et ceux qui prônent une modernisation du sport.
Pour Delorme, cette mise en échec est un exemple classique de jeu intense et légitime, tandis que Lavoie dénonce la dangerosité de ces gestes à l’ère moderne, où la protection des joueurs doit primer.
Martin St-Louis, entraîneur du Canadien, avait lui aussi mentionné en conférence de presse que le contact avec la tête de Barron était indéniable.
St-Louis a soulevé une question clé : ce genre de coup ne va-t-il pas à l’encontre des efforts de la LNH pour réduire les commotions cérébrales?
Les partisans se divisent également. Certains, comme Delorme, estiment que Trouba a simplement fait son travail en exerçant une mise en échec légale. (dure, mais légale).
D'autres, appuyés par Lavoie, croient que cette action devrait au minimum faire l’objet d’une enquête du département de la sécurité des joueurs, ne serait-ce que pour envoyer un message clair aux autres joueurs.
L’échange passionné entre Delorme et Lavoie est la preuve des tensions entourant le jeu physique et la gestion des mises en échec dangereuses dans la LNH.
Faut-il privilégier l’intensité et l’impact physique au risque de mettre en danger la santé des joueurs?
Ou, au contraire, faut-il moderniser le sport en renforçant les règles de sécurité, quitte à sacrifier une partie de l’identité "old school" du hockey?
Évidemment, Gilbert Delorme a provoqué un véritable scandale parmi les partisans du Canadien après ses commentaires incendiaires.
Sur les réseaux sociaux et dans les médias, les réactions ne se sont pas fait attendre : Delorme est critiqué pour avoir qualifié ce coup dangereux de "parfait" et pour sa suggestion qu’il l’utiliserait comme exemple pour enseigner aux jeunes joueurs.
Les fans montréalais ont été cinglants.
Plusieurs ont accusé Delorme de manquer de respect non seulement envers Barron, mais aussi envers les efforts de la Ligue nationale pour protéger la santé des joueurs.
Certains l’ont même traité d'irresponsable, affirmant qu’il ne comprend pas l’importance de limiter les commotions cérébrales dans le hockey moderne.
« Delorme est resté coincé dans les années 80 », ont écrit plusieurs internautes, évoquant son approche dépassée du jeu physique.
D’autres critiques pointent l’insensibilité des propos de Delorme, notamment en clamant qu’il soutient des gestes dangereux qui peuvent avoir des conséquences à long terme sur la santé des joueurs.
« Ce genre de commentaire n’a plus sa place dans le hockey d’aujourd’hui »
Delorme, connu pour son franc-parler, a tenté de justifier ses propos en soulignant que les joueurs doivent apprendre à se protéger et être conscients de la présence d’un joueur aussi redoutable que Trouba.
Mais cela n’a fait qu’aggraver la situation, plusieurs partisans l’accusant de blâmer la victime au lieu de condamner le geste violent.
Cette polémique a plongé Delorme dans l’eau chaude. Son image en tant qu’expert respecté est désormais mise à mal, et plusieurs se demandent si BPM Sports devra intervenir.
Delorme pourrait être contraint de clarifier ses propos ou même de s’excuser publiquement, au risque de perdre une partie de son auditoire.
Alors que le débat autour de la violence dans le hockey continue d’enflammer les discussions, une chose est claire : Gilbert Delorme a franchi une ligne délicate.
Son soutien à la mise en échec de Trouba, perçu comme un geste légitime, l’a isolé dans un paysage médiatique de plus en plus sensible aux enjeux de santé des joueurs.
Même si au fond, il a raison: cette mise en échec était légale. Mais Delorme aurait dû se garder une petite gêne en montrant de la fierté envers le geste de Trouba.
Ça fait jambon sur les bords....