- Guillaume Latendresse...en LARMES...
- Wow...
"Je jouais mon 2e match après 1 mois d'absence. Je frappais tout ce qui bougeais."
"Après une dizaine de minutes, j'ai l’impression que ma tête est prise dans un étau. Je suis confus, ne sait plus comment me positionner sur la glace. Puis, l’entracte venu, je m’asseois sur une table dans le vestiaire, couvre ma tête et fond en larmes. « Sans savoir pourquoi, j’ai braillé comme un enfant de 2 ans. C’était incontrôlable. »
« Aux cinq ou six matchs, quand je finissais une mise en échec, je voyais noir, je perdais mes jambes et j’avais mal au cœur ».
"Quand je n'ai pas voulu affronter Ryan White en séries, mon avant-dernier match dans la LNH, je me suis fait traiter de peureux, de poule mouillée. Mais la réalité, c’est que oui, j’avais la chienne. Pas de perdre le combat. De perdre ma vie. »
« Je n’ai pas de rancœur ni d’amertume face aux situations qui sont arrivées ; je vis bien avec les décisions que j’ai prises »
"À l’époque, chez le Canadien, « il n’y avait pas de psychologue sportif, pas de suivi ». « Personne ne nous aidait. On se fiait aux vétérans, et c’est tout. Aujourd’hui, on est dans une autre ère ».
« Un psychologue dirait probablement à mon coach : ce gars-là a scoré des buts toute sa vie, ne lui demande pas de se battre. »
« Ce n’est pas parce que tu es gros qu’il faut que tu te battes. Comme ce n’est pas parce que tu viens d’un milieu dur qu’il faut que tu te battes. »
"Il faut juste prendre chaque personne pour ce qu’elle est. Moi, je ne suis pas méchant. Par mon physique, on m’a obligé à faire des choses qui ne cadraient pas avec ma personnalité. Comme si, quand j’enfilais mes épaulettes, mon casque et mes patins, je devais devenir une autre personne."