Serge Savard, autrefois célébré comme l'un des plus grands défenseurs du Canadien de Montréal et respecté pour ses succès en tant que directeur général, est de plus en plus perçu comme une figure grincheuse, qui chiâle sur tout et rien, à la moindre occasion.
Ses critiques incessantes, ses contradictions flagrantes et son obsession pour un passé révolu ont fait de lui une voix que beaucoup ne prennent plus au sérieux.
Un internaute l'a récemment exprimé avec une certaine lucidité :
« Beaucoup de respect pour M. Savard, mais des gros doutes sur son jugement des dernières années. »
Cette réflexion résume bien le sentiment qui gagne du terrain au Québec, un sentiment que l'homme qui fut autrefois un pilier du Canadien est aujourd'hui plus préoccupé par le fait de se plaindre que par une analyse constructive et pertinente de la situation actuelle.
Savard n'a jamais caché son attachement aux joueurs québécois et à l'importance du bilinguisme au sein du Canadien.
Il ne cesse de critiquer l'absence de francophones et de bilinguisme dans l'équipe, mais il refuse de voit que les choses ont changé.
Notre internaute continue sur sa lancée:
"En 1986 plusieurs équipes n’avaient même pas de dépisteur au Québec. Dans le temps, il y avait seulement 21 équipes donc, c'était beaucoup plus facile de repêcher des Québécois. 4 équipes sur 5 faisaient les séries dans chaque section. C'étaot très facile de faire les séries".
Cela prouve que Savard n'est plus en phase avec le hockey d'aujourd'hui. Ses interventions récentes, où il critique la lenteur du processus de reconstruction du Canadien, ignorent les réalités actuelles du sport.
Aujourd'hui, la compétition est plus féroce, et la reconstruction d'une équipe peut prendre beaucoup plus de temps.
Savard semble également s'isoler par ses commentaires déconnectés, comme lorsqu'il a suggéré que Benoît Brunet ferait un bon directeur général pour le Canadien.
Pour beaucoup, ce genre de déclaration est la preuve que Savard est devenu complètement déconnecté par rapport aux réalités actuelles du sport et des compétences nécessaires pour diriger une équipe dans la LNH d'aujourd'hui.
La critique la plus dure à l'égard de Savard concerne sa tendance à "chiâler" sur tout ce qui touche de près ou de loin au Canadien.
Ce n'est plus seulement Marc Bergevin qui faisait les frais de ses critiques ; désormais, même Kent Hughes et Jeff Gorton, les nouveaux leaders de la reconstruction du CH, ne trouvent pas grâce à ses yeux.
Savard semble incapable de voir les progrès réalisés et continue de se focaliser sur ce qu'il perçoit comme des erreurs, au point de devenir une voix négative quasi systématique.
À 78 ans, Serge Savard aurait tout intérêt à adopter une approche plus positive et à reconnaître que le hockey d'aujourd'hui n'est plus celui de ses années de gloire.
Savard risque de voir son héritage terni par ses propres paroles. La sagesse et l'expérience, deux qualités qui devraient le guider vers une réflexion plus équilibrée, semblent parfois absentes de ses interventions récentes.
Au lieu de renforcer sa stature de légende du hockey, Savard court le risque de devenir une figure amère, attachée à un passé révolu, incapable de s'adapter aux réalités du présent.
Il ne fait que s'enfoncer dans une spirale de critiques qui ne fait que l'éloigner de la réalité et des fans qui l'ont autrefois tant admiré.
Et s'il veut vraiment s'accrocher au passé, on a envie de lui dire: deux poids, deux mesures.
Car Serge Savard, malgré son statut légendaire en tant que joueur et directeur général du Canadien de Montréal, traîne avec lui une ombre qui assombrit son héritage : sa gestion controversée du départ de Guy Lafleur, l’un des plus grands joueurs de l’histoire du hockey.
Ce qui devait être une transition en douceur pour l'icône québécoise s'est plutôt transformé en une sortie forcée, teintée de ressentiment et de frustration, un chapitre sombre qui continue de hanter l’image de Savard.
Guy Lafleur, surnommé "Le Démon Blond", était plus qu’un simple joueur pour les Canadiens de Montréal. Il était une légende vivante, un symbole de fierté pour toute une génération de Québécois.
Son talent sur la glace, sa vitesse fulgurante et son tir redoutable faisaient de lui l'une des figures les plus respectées et aimées du sport.
Mais à la fin des années 1980, alors que sa carrière commençait à décliner, les relations entre Lafleur et la direction du Canadien, sous la direction de Serge Savard et de l'entraîneur Jacques Lemaire, se sont rapidement détériorées.
Sous la direction de Savard, Lafleur a été de plus en plus relégué sur le banc, voyant son temps de jeu considérablement réduit.
Malgré les cris de la foule scandant son nom, "Guy! Guy! Guy!", Lemaire, avec l’approbation évidente de Savard, a souvent ignoré les appels des fans, laissant Lafleur sur le banc pendant de longues périodes.
Lors de l'une de ses dernières saisons avec le Canadien, Lafleur a dû se contenter de quelques présences par match, une situation humiliante pour un joueur de sa stature.
Cette gestion du cas Lafleur, où il a été poussé vers la sortie de manière cavalière, est souvent citée comme une grande tâche noire dans le dossier de Serge Savard.
Pour beaucoup, ce n’était pas seulement une erreur de gestion, mais une trahison envers un joueur qui avait tant donné au club.
Lafleur lui-même a exprimé sa frustration et son ressentiment, affirmant que la manière dont il a été traité a précipité sa retraite anticipée en 1985.
Ce n’est qu’après avoir quitté Montréal et pris une pause de trois ans qu’il a retrouvé l’envie de jouer, signant avec les Rangers de New York et plus tard avec les Nordiques de Québec.
Cette décision de Savard de se débarrasser de Lafleur, combinée à la manière dont cela a été fait, a laissé un goût amer chez de nombreux fans du Canadien.
Pour certains, c'était une preuve que Savard, malgré son succès en tant que joueur et directeur général, pouvait faire preuve d’un manque de compassion et de respect envers les icônes du sport.
Le fait que Lafleur, une légende vivante, ait été traité avec si peu de considération a terni l'image de Savard, et cette tâche reste marquée au fer rouge dans l’esprit de ceux qui ont vécu cette époque.
Au-delà de cette gestion désastreuse, cette histoire met en lumière un paradoxe dans la carrière de Serge Savard.
Alors qu'il est souvent vanté pour ses succès en tant que DG, y compris ses deux Coupes Stanley en 1986 et 1993, la manière dont il a traité Lafleur révèle une facette moins reluisante de son leadership.
Ce chapitre, aussi sombre soit-il, est une partie intégrante de l’héritage de Savard et continue d’influencer la perception que les fans et les observateurs ont de lui aujourd’hui.
Au final, l'affaire Lafleur est un rappel poignant que même les plus grands peuvent faire des erreurs, et que ces erreurs peuvent avoir des répercussions durables.
Pour Serge Savard, la gestion du départ de Guy Lafleur restera une tâche sur son palmarès autrement impressionnant, une leçon sur l’importance de traiter les légendes avec le respect et la dignité qu’elles méritent.
Donc, la prochaine fois qu'il voudra brasser le passé, critiquer la reconstruction de Kent Hughes et Jeff Gorton ou encore de se plaindre du manque de Québécois dans l'équipe, il va falloir lui rappeler comment il a traité Guy Lafleur.
Toujours plus facile de se plaindre d'autrui...que de se regarder dans le miroir...