Le richissime fondateur canadien du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, fait à nouveau parler de lui, mais cette fois-ci dans un contexte qui pourrait bien réjouir les amateurs de hockey de la région de Québec.

Après avoir été condamné pour détention et usage de cannabis sur son atoll privé des Tuamotu en Polynésie française, Laliberté pourrait s'impliquer dans le retour tant attendu des Nordiques.

Interrogé par les procureurs lors de l'audience, Laliberté a expliqué que sa consommation de cannabis était principalement à des fins médicales, soulageant ainsi ses douleurs chroniques.

« Je n’aime pas la fumée. Je fais des huiles et du miel et je les prends en infusion » a affirmé l'homme d'affaire, qui va devoir payer 25 000 dollars canadiens d'amende.

Pourtant, on parle d'une pratique parfaitement légale au Canada et au Québec, sa terre d'origine, ce qui va lui donner envie de revenir au pays.

Cependant, le problème réside dans le fait qu'il a  dans un pays où le cannabis est strictement interdit, ce qui lui a valu une condamnation pour détention et usage. Voici le témoignage de l'Agence France-Presse.

"En 2019, l’un des employés de Nukutepipi, où Guy Laliberté a fait bâtir des bungalows de luxe, avait été interpellé à Tahiti en possession de cannabis, destiné à d’autres employés de cet atoll isolé.

Sur le téléphone de cet employé, les gendarmes avaient découvert les photos d’un conteneur abritant 48 pieds de cannabis. Ce conteneur permettait des cultures de tous types et avait pour vocation, selon l’un des employés, d’assurer « l’autonomie alimentaire » de l’atoll."

Malgré cette controverse, l'entrepreneur n'a pas perdu de vue ses ambitions, notamment celles liées au monde du sport.

Alors que François Legault, premier ministre du Québec, ordonne à Pierre-Karl Péladeau, président de Québecor, à trouver des partenaires solides pour ramener les Nordiques, Laliberté pourrait bien être un acteur clé dans cette entreprise.

Laliberté, qui se rend régulièrement aux États-Unis, est conscient de l'importance des implications juridiques de sa condamnation sur ses déplacements internationaux. Toutefois, il n'y aurait aucun problème à ce qu'il revienne au Canada.

Cela pourrait donc aider indirectement son engagement potentiel dans le projet de ramener une équipe de hockey à Québec.

Avec les commentaires de Legault mettant en lumière le besoin de partenariats solides et d'offres sérieuses pour convaincre la Ligue nationale de hockey et surtout son commissaire, Gary Bettman, Laliberté pourrait apporter à la table une expertise entrepreneuriale et des ressources financières considérables, malgré les défis personnels auxquels il fait face.

Alors que Québecor envisage de se joindre à des partenaires pour renforcer ses chances de réussite dans cette entreprise, les propos récents de Martin Tremblay, chef d'exploitation du groupe Sports et Divertissement de Québecor, suggèrent que l'intérêt pour le retour des Nordiques reste vif au sein de l'entreprise.

Les récents développements dans le monde du hockey professionnel, y compris le déménagement des Coyotes de l'Arizona à Salt Lake City, ajoutent une dimension supplémentaire à la dynamique changeante de la LNH, rendant le moment propice pour une proposition sérieuse de retour des Nordiques à Québec.

Ainsi, malgré les péripéties judiciaires de Guy Laliberté, sa volonté de s'impliquer dans des projets d'envergure, tels que le retour des Nordiques, pourrait contribuer à raviver l'espoir des partisans de hockey de la ville de Québec et à renforcer les efforts visant à concrétiser ce rêve sportif que tout le monde attend depuis des lunes.

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