Honte publique à Ottawa: les millions de Justin Trudeau et Valérie Plante dévoilés

Honte publique à Ottawa: les millions de Justin Trudeau et Valérie Plante dévoilés

Par David Garel le 2025-05-21

C’est un des plus grands scandales de privilège politique que le Québec ait vu depuis des années. Justin Trudeau et Valérie Plante sont maintenant associés à des pratiques louches qui choquent une population déjà écrasée par l’inflation, les taxes et les pénalités.

Justin Trudeau, ex-premier ministre du Canada, est sur le point de toucher deux pensions totalisant 8,4 millions de dollars sur le reste de sa vie.

Ces montants sont financés entièrement par les fonds publics. Aucun régime privé, aucun placement personnel, aucune économie personnelle. Ce sont les Canadiens qui paieront. Par leurs impôts.

À compter de l’âge de 55 ans, Trudeau recevra 141 000 $ par année à titre d’ancien député fédéral. À 67 ans, une seconde pension s’ajoutera, cette fois en lien avec ses années comme premier ministre, soit 73 000 $ par année.

Si l’on fait le calcul jusqu’à l’âge de 90 ans, ce que permet l’estimation actuarielle retenue par la Fédération canadienne des contribuables (FCC), cela représente 6,5 millions pour la première pension et 1,9 million pour la seconde. Total : 8,4 millions de dollars.

À cela s’ajoute une indemnité de départ de 104 900 $, déjà encaissée. Cette somme est versée aux députés qui quittent la vie politique de leur plein gré, ce qui est le cas de Justin Trudeau, même s’il a été fortement poussé vers la sortie par son propre parti.

Aucun citoyen du pays, dans le secteur privé ou public, n’a droit à un tel régime. Ces pensions, en plus d’être excessivement généreuses, sont cumulables.

Cela signifie qu’un politicien peut toucher plusieurs régimes en même temps, sans plafond ni mécanisme d’harmonisation. Justin Trudeau touchera donc simultanément deux pensions, à plein rendement.

La situation est dénoncée par la Fédération canadienne des contribuables. Le directeur québécois, Nicolas Gagnon, réclame l’abolition immédiate de ce système de double pension pour tous les futurs premiers ministres du Canada. Selon lui, ces montants sont injustifiables dans le contexte économique actuel.

Le Canada est endetté à hauteur de plus de 1200 milliards de dollars. L’inflation affecte la majorité des ménages. Le coût des logements est en hausse continue.

Les familles canadiennes n’ont pas accès à des retraites garanties ni à des régimes à prestations définies comme ceux des députés et des ministres. Dans ce contexte, la retraite à 8,4 millions de dollars de Justin Trudeau est inacceptable.

Et Trudeau n’est pas seul.

La FCC estime que les 110 anciens députés sortants ou battus lors de la dernière élection toucheront collectivement environ 5 millions de dollars par année en paiements de pensions.

Parmi eux, Diane Lebouthillier, ex-ministre, recevra 80 000 $ par année, soit une pension de 2,4 millions si elle vit jusqu’à 90 ans.

Tous les députés qui ont quitté recevront également une prime de départ de 104 900 $, qu’ils aient été défaits ou qu’ils se soient retirés volontairement.

Ces sommes s’additionnent. Aucun contrôle indépendant. Aucune exigence de résultats. Aucune consultation publique. Les Canadiens financent sans même en être informés.

Pendant ce temps, la situation à Montréal ajoute à la colère.

Valérie Plante, mairesse de Montréal, reçoit actuellement un salaire de 211 864 $ par année. C’est l’un des salaires les plus élevés pour une mairesse en Amérique du Nord, et certainement au Québec.

La mairesse est donc multimilionnaire, vus qu'elle a été mairesse pendant 8 ans. Elle aura donc empoché près de deux millions de dollars si on considère qu'elle a placé une bonne partie de cet argent.

Ce salaire provient des taxes municipales imposées à l’ensemble des résidents, commerçants et entreprises de la ville.

Ce salaire ne comprend pas les avantages sociaux, les frais de représentation et les fonds alloués pour ses déplacements et sa sécurité.

Pendant ce temps, la Ville de Montréal impose une politique de contraventions massives. Du 14 au 24 février 2025, soit sur une période de 10 jours, la Ville a distribué 6 663 constats d’infraction, dont 5 754 avec remorquage.

Le coût moyen d’une contravention avec remorquage à Montréal est de 189 $, incluant une amende de 79 $ et des frais de remorquage de 110 $. Une contravention sans remorquage coûte en moyenne 79 $.

Voici le calcul :

5 754 contraventions x 189 $ = 1 087 506 $

909 contraventions x 79 $ = 71 811 $

Total : 1 159 317 $ encaissés en 10 jours.

Cet argent va directement dans les coffres de la Ville. Il permet de financer, entre autres, les salaires des élus, les dépenses du conseil municipal, et les projets d’infrastructure.

La population, elle, vit un tout autre quotidien. Les rues sont encombrées, les travaux routiers n’en finissent plus, les pistes cyclables coûtent des millions, les itinérants sont de plus en plus visibles, et les commerces ferment les uns après les autres.

Mais la priorité de la Ville, semble-t-il, est d’émettre des contraventions et de maintenir une pression fiscale constante sur les contribuables.

Les politiciens comme Justin Trudeau et Valérie Plante vivent dans un système fermé. Ils se votent eux-mêmes leurs avantages.

Ils n’ont aucune obligation de performance réelle. Il n’existe aucun mécanisme de réduction automatique de leur salaire ou pension en cas de mauvaise gestion. Ils ne subissent aucune conséquence financière personnelle pour leurs erreurs.

Pendant ce temps, le reste du pays subit l’austérité, l’inflation, l’endettement, les hausses de taxes et les pénalités administratives.

Tout le monde chiale sur les salaires des joueurs de hockey. Que c’est indécent, que ça n’a pas de bon sens, que personne ne devrait gagner 10 ou 12 millions de dollars par année pour taper sur une rondelle.

Mais ce qu’on oublie, c’est que ces joueurs ne nous prennent rien. Ils ne sont pas payés avec nos taxes. Ils ne reçoivent pas une pension garantie jusqu’à 90 ans.

Ils ne nous imposent pas des hausses de stationnement, des amendes de 309 $ ou des augmentations rétroactives de taxes foncières. 

Au contraire. Ils nous divertissent. Ils nous donnent du spectacle. Ils remplissent les bars, les restos, les amphithéâtres. Ils génèrent des revenus.

 Justin Trudeau et Valérie Plante, eux, ne donnent rien. Ils prennent. Ils imposent. Ils facturent. Ils partent avec des retraites dorées qu’aucun travailleur normal ne pourra jamais se permettre. Et ils osent appeler ça du service public.

La pension de Justin Trudeau doit être revue. Elle ne reflète ni la performance de son gouvernement, ni l’état actuel des finances publiques.

La double pension devrait être abolie pour tous les futurs premiers ministres. Aucun élu ne devrait recevoir deux pensions publiques financées par les mêmes contribuables.

Le salaire de Valérie Plante doit aussi être réévalué. Il n’est pas acceptable que la mairesse d’une ville en déclin structurel touche un salaire de 211 864 $, soit trois fois plus que le revenu moyen des ménages montréalais, alors que la Ville multiplie les amendes et les hausses de taxes.

Ces situations alimentent le cynisme. Elles creusent un fossé entre les élus et les citoyens. Elles détruisent la confiance dans le système démocratique. Elles doivent cesser.

Ce n’est pas au peuple de payer l’addition des retraites politiques dorées. Ce n’est pas à la classe moyenne d’assurer le confort de ceux qui quittent leurs fonctions après avoir échoué à livrer des résultats.

Tant que ces excès continueront, le sentiment d’injustice grandira. Et ce sentiment, lui, finira par avoir un coût politique, électoral, et institutionnel. Trudeau et Plante l’ont ignoré.

Ce sera leur héritage. Ils seront riches... mais toujours les plus pauvres dans leur propre coeur...