C’est ce qu’on appelle une réplique de maître.
Après des semaines de critiques injustifiées provenant de certains cercles médiatiques canadiens-anglais, et notamment d’un Darren Dreger complètement à côté de la plaque, Kent Hughes a décidé de sortir les gants. Fini les politesses, place à une réponse claire, limpide et sans détour.
Alors que l’arrivée d’Ivan Demidov à Toronto a généré une véritable vague d’émotion et un élan d’amour de la part des partisans du Canadien de Montréal, Darren Dreger, journaliste de TSN, n’a rien trouvé de mieux que de s’en moquer.
Il a qualifié les amateurs du CH de « groupies », affirmant que leur enthousiasme était exagéré, presque ridicule, et que toute cette frénésie causait un véritable cauchemar à Martin St-Louis.
Dreger a déclenché une commotion à Montréal avec ses propos méprisants envers les partisans du Canadien.
Selon lui, l’accueil réservé à Ivan Demidov est tout simplement « trop intense » et relève d’une hystérie mal placée. Dreger a clamé que toute cette passion autour de Demidov est devenue une distraction inutile pour l’équipe.
Il a aussi déclaré que « Martin St-Louis est en furie » et que l’entraîneur-chef « se tire les cheveux » à cause de toute cette attention médiatique, alors que son seul objectif est de qualifier son équipe pour les séries éliminatoires.
Pour Dreger, l’arrivée de Demidov n’est pas une célébration, mais un cauchemar pour le Canadien.
Mais voilà que Kent Hughes, dans une déclaration aussi sobre que puissante, est monté au front pour défendre ceux qui méritent le plus grand respect : les fans.
« C’est ce qui fait de Montréal la meilleure ville de hockey au monde. »
Boum. D’entrée de jeu, le directeur général du CH a planté le décor. Là où Dreger voit de l’hystérie, Hughes voit de la passion.
En conférence de presse, le DG du CH a rapidement remis les pendules à l’heure, en défendant non seulement son organisation, mais aussi les partisans québécois.
Le directeur général du Canadien a ensuite comparé l’engouement à ce qu’on voit dans d’autres sports :
« C’est le genre de chose que l’on voit au soccer quand les partisans sont excités par rapport à l’arrivée d’un joueur important. » Enfin, Hughes a conclu avec une note humaine et chaleureuse : « Je pense qu’Ivan s’est senti bien accueilli. »
Là où TSN parle de distraction, le DG du Canadien parle d’un privilège. Celui de jouer dans une ville qui vit pour son équipe.
Hughes ne s’est pas contenté de défendre l’accueil réservé à Demidov, il l’a valorisé. Il a osé comparer l’euphorie montréalaise à ce qui se fait de plus fort ailleurs dans le monde du sport.
À l’image des tifosi italiens, des fans argentins ou des foules déchaînées en Angleterre lors de l’arrivée de stars planétaires, les supporters du CH ont accueilli Demidov comme on accueille un roi.
D’un revers de main, Kent Hughes a balayé toutes les insinuations de Dreger, toutes les caricatures d’une base partisane qui serait soi-disant hors de contrôle.
La vérité, c’est que Demidov a été touché, ému, "boosté" par cet accueil. Il a senti, dès sa descente d’avion, qu’il arrivait dans un endroit unique au monde.
Pendant que les fans attendaient dans le froid, que les enfants brandissaient des pancartes, que les médias francophones captaient chaque seconde de son passage, Darren Dreger se réfugiait derrière son clavier pour répandre du mépris.
Mais la réponse de Kent Hughes vient de changer la donne.
Car soyons honnêtes : cette sortie de Dreger n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un pattern récurrent, celui d’un mépris évident envers Montréal, envers le hockey québécois, envers la passion d’un peuple qui ose vibrer plus fort que les autres.
Si Demidov avait atterri à Toronto, il aurait eu droit à une émission spéciale de trois heures sur TSN. Dreger aurait été sur place, sourire aux lèvres, prêt à couvrir « le plus grand moment de l’histoire récente des Maple Leafs ».
Mais comme il est arrivé à Montréal, il fallait minimiser, ridiculiser, diminuer.
Ce deux poids, deux mesures, Kent Hughes ne l’accepte plus. Et il l’a dit haut et fort.
En un seul point de presse, il a non seulement défendu son organisation, mais aussi ses partisans. Il a redéfini ce que signifie porter le chandail du CH : ce n’est pas seulement jouer au hockey, c’est embrasser une culture, une passion, une intensité unique en Amérique du Nord.
Et pendant ce temps, Martin St-Louis, lui aussi pointé du doigt par Dreger, continue son travail en silence. Il veut faire gagner son équipe.
Il protège son vestiaire. Mais on peut imaginer que les propos de son DG lui ont fait du bien. Parce que dans cette tempête médiatique, Hughes a agi comme un vrai capitaine.
En d'autres mots : Darren, ferme-la
Soyons francs, le journaliste n’est plus le bienvenu au Québec. Ses propos sont la goutte de trop. Et ce n’est pas du chauvinisme, c’est un ras-le-bol collectif.
Il ne comprend rien à la culture montréalaise. Il ne comprend rien à la passion des partisans. Et surtout, il n’a pas la décence de se taire quand il ne comprend pas.
Qu’il reste dans son studio de TSN à parler du clip TikTok d’Auston Matthews ou de la nouvelle coupe de cheveux de Mitch Marner. Qu’il laisse Montréal vibrer pour ce qu’elle aime.
Parce qu’ici, on aime notre hockey, on célèbre nos héros, on accueille les prodiges comme Ivan Demidov avec tout l’amour et l’espoir du monde. Et si ça dérange les puristes torontois ? Tant pis.
Comme l’a dit Kent Hughes :C’est ça, Montréal. Et c’est pour ça qu’on est la meilleure ville de hockey au monde.