Comment Gallagher, qui traîne de plus en plus son corps épuisé de manière malaisante, peut-il encore avoir un poste assuré dans cette équipe alors que des gars comme Olivier Kapanen, Emil Heineman, Alex Barré-Boulet, et Michael Pezzetta l'ont tout simplement détruit pendant le camp d'entraînement?
Sérieusement, où est la justice là-dedans?
Kapanen a montré qu'il est prêt. Il a tout donné à chaque match, chaque entraînement, chaque présence.
Heineman? Sa robustesse et sa vitesse ajoutent une dimension nouvelle à cette équipe.
Et Barré-Boulet, qui s'est battu pour chaque pouce de glace, a prouvé qu'il mérite sa chance, même en tant que 13e attaquant que ce soit pour ses efforts défensifs ou sa vision offensive sous-estimée.
Même Pezzetta, le guerrier qui ne recule devant rien, a plus que mérité son rôle avec son énergie contagieuse. Ces gars-là sont affamés, et pourtant, Gallagher est toujours là, intouchable. Pourquoi?
La vérité est cruel, mais il faut la dire : Brendan Gallagher est en train de voler une place.
Une place qu’il ne mérite plus. Il a fait son temps, oui. Il a donné son cœur et son âme pour cette équipe, mais il faut savoir quand lâcher prise.
Aujourd'hui, Gallagher, avec ses blessures à répétition, son corps amoché, ses performances qui ne sont plus dignes de la LNH, n’a tout simplement plus les jambes pour suivre le rythme effréné de cette ligue.
Ce qui rend la situation encore plus frustrante, c’est de voir Martin St-Louis, un gars qu’on croyait courageux, éviter de prendre la décision difficile.
Pourtant, St-Louis a vécu la même chose que Barré-Boulet. Pris dans la ligue américaine jusqu'à l'âge de 25 ans, car on ne lui faisait pas de place.
«J’en ai parlé un peu avec lui. Il a vécu une expérience similaire. Il faut continuer d’y croire, parce que le jour que tu arrêtes de le faire, c’est le jour où ça se finit. » a affirmé St-Louis aux médias, en parlant du Québécoisl
Il devrait savoir que Gallagher ne mérite un poste de régulier dans son alignement. Au fond de lui, il sait trop bien que Barré-Boulet mange le vétéran fini au petit déjeuner.
Où est le courage de St-Louis? Pourquoi ne pas laisser les jeunes talents, ceux qui ont tout prouvé pendant ce camp, prendre la relève? Pourquoi s’accrocher à un vétéran qui n’a plus sa place sur la glace?
Gallagher est devenu ce joueur qu’on ne peut plus ignorer dans la conversation, mais pour toutes les mauvaises raisons.
C’est l’éléphant dans la pièce, celui dont personne n’ose vraiment parler, mais tout le monde sait ce qui se passe. Il est là, à occuper une place précieuse, pendant que des jeunes, beaucoup plus méritants, regardent depuis les coulisses.
Kapanen mérite d'être dans l'alignement dès le jour 1. Heineman, avec son jeu physique, va donner des maux de tête aux défenseurs adverses.
Barré-Boulet, qui a tout prouvé dans la AHL, mérite enfin de voir son travail récompensé.
Et même Pezzetta, avec son courage de lion, devrait être là bien avant Gallagher.
En ce moment, ces quatre joueurs se battent pour les positions de 12e et 13e attaquants. Alors que Gallagher est bien au chaud avec son fauteuil de 11e attaquant.
À Mont-Tremblant, on parle de postes à gagner, d’opportunités à saisir. Mais en réalité, c’est une place déjà prise par quelqu’un qui ne la mérite plus.
Et ça, c’est rageant. Martin St-Louis manque de courage. C’est aussi simple que ça. Il a l’opportunité de faire ce qu’il faut, de laisser place à la relève, mais il choisit de protéger un vétéran au détriment de l’équipe.
Gallagher n’est plus un joueur de la LNH. Ce n’est pas de la cruauté, c’est un fait. Il est temps de l’accepter, pour le bien de l’équipe et des jeunes qui méritent vraiment de faire partie de ce club.
Le malaise a assez duré.