De loin, Jonathan Drouin assiste impuissant à la baisse de sa valeur....monétaire...

La réalité demeure. Si Drouin veut rester au Colorado, son portefeuille en prend également un coup.

Combien vaut vraiment Jonathan Drouin pour l'équipe ? Les dirigeants du Colorado commencent à se demander si Drouin mérite vraiment un gros salaire. Dans tous les cas, ils ont signé Casey Mittelstadt pour trois and et 5,75 M$ par année.

On continue de penser que la transaction envoyant Bowen Byram à Buffalo en retour de Mittelstadt était un vol de la part de Buffalo. Mais en même temps, elle a volé de l'argent dans le compte en banque de Drouin.

Pour Drouin, cette signature pourrait signifier une perte financière significative, car il reste de moins en moins d'argent sur la masse salriale de l'Avalanche.

Si les dirigeants du Colorado décident de revoir à la baisse leurs offres contractuelles, il se retrouvera face à un choix difficile : tester le marché des agents libres pour maximiser ses gains ou accepter moins d'argent pour rester avec une équipe qui a déjà prouvé qu'elle pouvait réussir sans lui. Il va choisir la 2e option...à rabais...

Drouin et sa famille sont heureux au Colorado, mais au point de laisser des millions sur la table ?

Et tandis qu'il lutte avec son agent dans les négociations, il sait que la signature de Mittelstadt lui fait mal financièrement.

La signature récente de Casey Mittelstadt pour trois ans a envoyé un message clair : Drouin n'est pas la priorité. Le DG de l'Avalanche, Chris MacFarland, le sait bien.

S'il veut rester au Colorado, Drouin devra accepter beaucoup moins d'argent qu'ailleurs. Le fait qu’il n’a pratiquement pas joué en séries a affecté sa valeur. Cependant, Drouin souhaite de tout coeur rester au Colorado, un fait que MacFarland connaît parfaitement et dont il profite lui en passer une petite vite.

Dans les coulisses de l'Avalanche du Colorado, une saga se dessine, mettant en lumière la priorisation des problèmes plutôt que des performances.

Au cœur de cette intrigue se trouve le Québécois, relégué au dernier plan des préoccupations de MacFarland, malgré sa santé mentale retrouvée et sa saison impressionnante.

Pendant que Drouin, en quête de stabilité mentale, cherche à rester à Denver, il semble être mis de côté, condamné à sacrifier financièrement pour le bien de l'équipe.

Pendant ce temps, l'attention médiatique est captivée par les montagnes russes d'incertitude entourant deux autres figures majeures. Gabriel Landeskog, le capitaine absent depuis deux ans, évoque avec humour son hypothétique retour sur la glace, entre septembre et mi-avril, alimentant les spéculations.

Cependant, ses deux dernières saisons ont été marquées par des blessures persistantes, le tenant éloigné du jeu depuis la conquête de la Coupe Stanley en 2022.

En parallèle, les déboires de Valeri Nichushkin avec les substances l'ont placé sous les projecteurs pour les mauvaises raisons.

Son passage dans le programme d'aide de la LNH après une deuxième récidive a semé l'incertitude sur son avenir immédiat. Avec les 13 millions de dollars représentés par Landeskog et Nichushkin en suspens, le DG MacFarland jongle avec des scénarios incertains tout en devant composer avec un plafond salarial rigide. Mais au final, c'est Drouin qui en paie le prix.

Les mots de MacFarland montre bien que Drouin est pris dans un coin. Landeskog mérite du temps pour récupérer pleinement, tandis que Nichushkin est forcé de prendre les six prochains mois pour se rétablir sans salaire.

Pourtant, malgré ses performances remarquables, Drouin semble être traité comme une non-priorité, un joueur qui devra probablement se contenter d'un contrat bien en deçà de sa valeur.

Les défis se multiplient pour MacFarland et son équipe de recruteurs.

"On voudra certainement garder certains joueurs autonomes acquis en mars dernier (Sean Walker, Brandon Duhaime, Yakov Trenin…), mais il n’y aura pas de l’argent pour tout le monde.

On devra dénicher des joueurs de remplacement à bas salaire. L’équipe ne compte, pour l’heure, que sur six attaquants et quatre défenseurs de la LNH sous contrat."

Dans ce contexte, Drouin, malgré ses 56 points pour un salaire modeste de 825 000 dollars, risque d'être relégué au second plan, même s'il était le joueur le plus sous-payé de la LNH déjà.

Mais pour lui, rester à Denver ne relève pas simplement d'une question financière, mais de sa santé mentale et de son bien-être.

Alors que l'équipe se tourne vers l'avenir, il reste à voir si Drouin finira par trouver sa place dans cette équipe en constante évolution. Selon nous, il est clair qu'il va rester...à rabais...alors que le Colorado profite de son désir de rester. Une situation injuste dans tous les sens du terme pour Joe...

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