Geoff Molson se retrouve dans une situation délicate alors que le président américain Donald Trump a annoncé l'imposition de tarifs douaniers de 25 % sur le Canada dès le 1er février.
Une décision qui risque d'avoir des répercussions considérables sur l'économie canadienne, et particulièrement sur les finances du Canadien de Montréal.
Avec la chute imminente du dollar canadien face au billet vert américain, Geoff Molson n'aura pas d'autre choix que d'augmenter le prix des billets au Centre Bell.
Réjean Tremblay, toujours en avance sur les autres, affirme que ce n'est pas seulement les tarifs de 25 % qui sont inquiétant pour Molson.
Actuellement évalué à environ 70 cents pour un dollar américain, Tremblay prévoit que le taux de change pourrait chuter jusqu'à 64 cents, voire moins, si les politiques énergétiques de Trump provoquent une baisse des prix du pétrole.
Tremblay a vu juste encore une fois. Il explique que la principale raison qui empêche le dollar canadien de chuter encore plus est la production pétrolière en Alberta.
En effet, le cours du dollar canadien est fortement influencé par le prix du baril de pétrole sur le marché international, qui joue un rôle clé dans la stabilité de notre devise.
Mais ce sont les propos du journalistes qui sont de plus en plus effrayants pour Geoff Molson, mais surtout tous les fans du Canadien de Montréal.
"Avec son «drill, baby, drill», Trump veut faire baisser les prix de l’énergie, donc du transport, donc des biens et marchandises et ainsi contrôler l’inflation.
Si le prix de l’énergie baisse… votre Canadian Tire dollar pourrait valoir 64 ou 65 cents. D’ici moins de deux ans." (crédit: Punching Grace)
Une situation qui ajouterait une pression insoutenable sur les finances du club.
Le problème majeur pour le Canadien, comme pour toutes les équipes canadiennes de la LNH, réside dans le fait que les joueurs sont payés en dollars américains tandis que la majorité des revenus du club provient du marché canadien.
Une chute du dollar signifie donc une augmentation significative des coûts d'exploitation pour l'organisation, notamment en ce qui concerne les salaires des joueurs, les frais de déplacement et les infrastructures.
Dans sa chronique publiée sur Punching Grace, Réjean Tremblay n'a pas caché son inquiétude face aux répercussions économiques liés à Donald Trump pour le Canadien de Montréal.
Selon lui, cette mesure va forcément affecter le Canadien de Montréal et ses partisans.
Geoff Molson n'a pas le choix. Il va refiler la facture aux partisans. C'est toujours comme ça dans le sport. Mais à un moment donné, les amateurs vont dire : assez, c'est assez.
Tremblay souligne que la chute prévue du dollar canadien va inévitablement entraîner une augmentation des prix au Centre Bell.
Quand ton dollar vaut à peine 70 cents US, t'as pas le choix, tu paies plus cher, mais le produit, lui, reste le même.
Il ajoute que l'organisation du CH devra jongler avec des décisions difficiles pour maintenir sa compétitivité tout en évitant d'alourdir davantage le fardeau financier des amateurs.
Si tu commences à vider les poches du monde pour voir un club qui ne fait pas les séries, ça va brasser.
Pour Tremblay, la pression est immense sur Geoff Molson, qui devra trouver des solutions créatives sans pour autant décourager ses partisans les plus fidèles.
On aime le CH, mais il y a des limites. Molson doit comprendre que l'amour des partisans n'est pas inépuisable.
Face à ces défis, l'avenir financier du Canadien de Montréal s'annonce incertain, et la direction devra naviguer avec prudence pour éviter un exode de ses supporteurs.
Comme le fait remarquer Tremblay, actuellement, un billet de luxe pour un match du samedi soir contre les Maple Leafs de Toronto coûte environ 400 dollars canadiens.
Comme le fait remarquer si bien Tremblay, avec la dépréciation du dollar, ce prix pourrait atteindre des sommets inaccessibles pour le fan moyen.
Un amateur américain paierait l'équivalent de 275 dollars américains pour le même billet, ce qui accentue l'inégalité des coûts d'accès.
Face à cette réalité économique brutale, Molson n'aura d'autre choix que de réviser à la hausse le prix des billets, ce qui risque de susciter la colère des partisans déjà échaudés par le prix des billets et de la nourriture.
L'organisation pourrait également envisager des mesures drastiques, telles que la réduction des dépenses opérationnelles ou la recherche de nouvelles sources de revenus, notamment en renforçant les partenariats avec des entreprises américaines.
De plus, cette situation place Molson dans une position délicate vis-à-vis de la Ligue nationale de hockey, qui pourrait réévaluer la viabilité des marchés canadiens si la situation monétaire ne s'améliore pas.
Dans les coulisses, des voix s'élèvent déjà pour critiquer la gestion financière du club et l'absence d'anticipation face aux fluctuations économiques internationales.
Alors que la pression s'intensifie sur l'équipe, les partisans se demandent si l'organisation saura naviguer à travers ces eaux troubles.
Le Canadien est non seulement confronté à un défi économique, mais aussi sportif, alors que l'équipe cherche à retrouver sa gloire d'antan.
En attendant, les amateurs de hockey montréalais doivent s'attendre à des billets plus coûteux, et pour beaucoup, assister à un match de la Sainte-Flanelle deviendra un luxe réservé à une élite fortunée.
La question qui demeure est de savoir jusqu'à quel point les partisans accepteront cette nouvelle réalité sans se révolter.
L'été s'annonce chaud pour Geoff Molson, et la pression ne fait que commencer.