St-Louis est revenu sur ses propos cinglants visant les critiques des partisans, et en particulier ceux de Jean-Charles Lajoie, qui avaient alimenté une saga mémorable il y a quelque temps.
Lors de sa fameuse sortie en conférence de presse, St-Louis avait répliqué avec intensité aux suggestions de Lajoie, qui affirmait que l'entraîneur-chef du Canadien de Montréal devait s'entourer d'un adjoint plus expérimenté.
À l'époque, la réplique de St-Louis avait été cinglante :
« Pourquoi j'écouterais les critiques de gens que je n'irais pas voir pour des conseils? »
Une phrase qui avait suscité un tollé dans les médias et parmi les partisans.
Lajoie n'avait pas hésité à tourner en ridicule les déclarations de St-Louis, notamment lorsque le coach avait prononcé la fameuse phrase : « Quand on va flipper, on va être dangereux. »
Un commentaire qui avait été reçu avec scepticisme alors que le Canadien stagnait dans les bas-fonds du classement.
Lajoie s'était moqué ouvertement, renforçant l'idée que St-Louis refusait d'admettre la réalité du classement.
Cependant, aujourd'hui, les temps ont changé. Le Canadien est l'équipe de l'heure dans la LNH, enchaînant les victoires et prouvant que le plan de St-Louis porte ses fruits.
Lorsqu'un journaliste lui a rappelé ses propos passés, St-Louis a répondu en riant :
« Bien, je dis pas toute la vérité, mais je conte pas de menterie. »
L'extrait vidéo suivant est cinglant:
Une réponse pleine d'assurance qui montre à quel point il a gagné sur toute la ligne face à ses détracteurs, et en particulier face à Jean-Charles Lajoie.
Cette déclaration, remplie d'ironie et de confiance, illustre parfaitement la revanche que St-Louis a prise sur ses critiques.
Martin St-Louis n'a jamais caché que le doute des autres a toujours été un moteur pour lui. Depuis ses débuts dans la LNH jusqu'à son poste d'entraîneur-chef du Canadien de Montréal, il a fait de la remise en question extérieure une source de motivation inépuisable.
« J'ai toujours tassé les obstacles et les gens qui ont douté de moi. Et ça me nourrit », avait-il déclaré avec conviction, rappelant que son parcours n'a jamais été pavé de certitudes, mais bien de défis relevés à force de persévérance.
Cette philosophie a été mise à rude épreuve lorsque Jean-Charles Lajoie, animateur reconnu pour ses prises de position tranchantes, avait prédit que St-Louis ne passerait pas le mois de décembre à la barre du Canadien.
Selon lui, le manque d'expérience du coach et les résultats décevants de l'équipe allaient précipiter sa démission. Cette déclaration, qui avait fait grand bruit dans les médias montréalais, était perçue par plusieurs comme une condamnation prématurée.
Pourtant, loin de céder sous la pression, St-Louis a utilisé ces critiques comme un carburant supplémentaire pour prouver que ses détracteurs avaient tort.
Malgré les moments difficiles et les remises en question, il a maintenu le cap, insistant sur l'importance du processus et de la progression collective.
Son approche a finalement porté ses fruits, avec un Canadien en pleine ascension, défiant les attentes et imposant un style de jeu qui porte sa signature.
Aujourd'hui, alors que le CH s'impose comme l'équipe de l'heure dans la LNH, la prédiction de Lajoie prend des allures de mauvais présage non réalisé. St-Louis, avec son calme habituel et son regard déterminé, peut savourer cette victoire morale sans jamais renier sa ligne directrice.
Il est la preuve vivante que le doute des autres peut devenir une force inébranlable lorsqu'on sait comment l'utiliser.
Martin St-Louis n'a pas seulement survécu à la tempête médiatique, il l'a domptée. Il a démontré que ceux qui doutent de lui ne font que nourrir sa détermination, et aujourd'hui, il est en position de force, tandis que ses détracteurs, eux, doivent faire face à leurs propres erreurs de jugement.
Lajoie avait vu sa démission en décembre; St-Louis, lui, voit plus loin, beaucoup plus loin.
Il a su imposer sa vision, faire évoluer son équipe et prouver que sa philosophie basée sur le développement et l'éthique de travail était la bonne.
Les résultats parlent d'eux-mêmes : le Canadien joue un hockey inspiré, les jeunes joueurs progressent à un rythme effréné, et l'équipe se positionne désormais comme une menace sérieuse pour ses adversaires.
La saga qui opposait St-Louis à Lajoie est aujourd'hui une anecdote qui prête à sourire. Ce qui semblait être une déclaration irréaliste il y a quelques mois est maintenant une réalité tangible.
Le coach, souvent pointé du doigt pour son entêtement et son refus d'écouter les critiques, a su démontrer que sa persévérance était justifiée.
En fin de compte, cette situation rappelle que dans le monde du hockey, la patience et la confiance en son plan peuvent mener au succès.
St-Louis a transformé la pression médiatique en carburant, et aujourd'hui, il savoure sa victoire en silence, laissant les résultats parler pour lui.
Jean-Charles Lajoie, qui avait annoncé la démission de St-Louis, doit désormais reconnaître que St-Louis a eu raison.
Le silence de ses détracteurs en dit long sur la réussite actuelle du Tricolore.
Une chose est certaine : Martin St-Louis est en train de bâtir quelque chose de grand à Montréal, et plus personne ne peut en douter.